Lomepal

Double évènement ce matin dans Musicaline : la sortie du nouvel album de Lomepal et son concert à 20h, ce soir, en direct sur France Inter.

Et Mauvais ordre est disponible aujourd’hui ! Ce troisième album lui donne l’occasion de retrouver ce frisson unique qui pousse tout artiste à se renouveler, se transcender, et il relève le défi haut, le flow ! Et si c’était ça, aussi, le moteur de Lomepal ? Autodidacte du chant et de la musique, il s’est lancé dans l’apprentissage du solfège, du piano. Car sa plus grande peur est de se perdre au point de devenir l’image qu’il renvoie. Quatre ans de réflexion, pour reprendre des couleurs et remettre de l’ordre dans sa vie.

Lomepal vous donne les clefs et vous faire entrer dans la matrice piste par piste, titre par titre de son troisième album, "Mauvais ordre".

J’ai vite eu la mélodie de voix, c’est devenu une chanson un peu variété française, ce qui n’était pas le but au départ. Le thème de Auburn, c’est sur le fait d'être soi-même. Au départ, il ne devait faire qu’une seule chanson avec Decrescendo, le morceau suivant. Le thème parle surtout de l’addiction. Je voulais qu’on entende que je raconte l’histoire d’un personnage qui n’était pas moi. Pour le personnage, je me suis un peu inspiré du meilleur ami de Tom Cruise dans le film Vanilla Sky, j'adore ce film, c'est une grosse référence. Il y a de l’harpsichord sur ce titre. Ce morceau a eu plusieurs vies, celui-là a été créé entièrement dans le sud. J’aime tellement ce morceau que j’ai voulu le mettre en premier pour ne pas que les gens passent à côté. Le nom de l’album est un concept : chaque chanson parle d’un moment de vie, mais dans le désordre. "Mauvais ordre" s'inspire de ce qu'il vit mais n'est plus autobiographique. Il est accompagné dans cet exercice par Pierrick Devin, le réalisateur de l'album,

Pour avoir touché la gloire sans l'avoir cherchée (somptueux Jeannine en 2018), puis avoir joué à guichets fermés jusqu'à s'épuiser (deux concerts à l'Arena de ...

Après deux albums remarquables nourris par sa nausée du célibat, le rappeur revient amoureux sur «Mauvais Ordre». Si les atermoiements sont désormais ceux ...

Cinq EP chacun meilleur que le précédent, [deux albums remarquables,](https://www.liberation.fr/musique/2018/12/07/lomepal-haut-en-douleurs_1696663/) une agilité verbale qui n’en finit pas de s’accroître à mesure que passe le temps, le choix osé, en dépit d’un talent fou pour la punchline (et d’un air du temps favorable au rap à formules plutôt qu’à textes), de développer ses récits, de faire de sa vie intérieure des tableaux presque flippants de précision… La question s’est posée sérieusement pour [Lomepal, rappeur](https://www.liberation.fr/musique/2018/10/02/lomepal-le-bon-flip_1682716/?redirected=1) dont le mix énergétique était essentiellement composé de déceptions amoureuses et de rage. Tout ça nourri en grande partie par une source de souffrance désormais tarie : le rappeur est en couple depuis 2019 avec [l’actrice suisse Souheila Y](https://www.liberation.fr/culture/cinema/souheila-yacoub-jai-envie-que-tu-sois-ma-pote-mylene-20210716_WMVVW7RPYBBC3DDLUKZYPS5NDU/)…

Le musicien parisien publie son troisième album, qui achève sa mue vers la chanson.

Chaque chanson est lancée par un couplet qui plante irrémédiablement le décor, comme l’irrésistible Hasarder : « T’es l’amour de ma vie mais ce n’est pas ma seule vie. Lomepal, le sensible, raconte, en effet, par petites touches impressionnistes, une histoire d’amour qui l’obsède, le rend fou et le pousse presque au suicide : « Ce n’est rien qu’une petite entaille, évidemment que je ne vais pas “die” [« mourir », en anglais] », laisse-t-il entendre sur la chanson A peu près. Enregistré principalement avec des musiciens, le disque mêle ambiances pesantes et groove imparable comme le refrain d’A peu près, qui raconte cette « petite entaille », cette comédie que se joue l’amoureux éconduit, qui se croit solide : « Je voudrais qu’on fasse comme si tu n’avais pas quitté la maison il y a deux saisons », chante-t-il dans ce morceau. » Comme dans le film Déjà, en 2017, il avait cassé les règles esthétiques avec son premier, Flip, sur la pochette duquel il apparaissait maquillé en femme, affichant sa sensibilité dans la chanson Yeux disent. Sa pochette d’album, toujours informative, le présente en silhouette, écrasée par le visage en gros plan d’une jeune femme.

Lomepal a publié son nouveau projet mauvais ordre avec un titre assez cryptique, toutefois essentiel pour la compréhension du projet.

[la phrase qui a été le déclic du projet](https://intrld.com/lomepal-elucide-la-phrase-qui-a-tout-change-pour-son-nouvel-album/). [Musiqueil y a 4 jours ](https://intrld.com/bigflo-choisit-son-feat-prefere-dorelsan-il-ny-a-pas-eu-de-meilleurs-feats-dorel-que-celui-la/) [Musiqueil y a 7 jours ](https://intrld.com/bigflo-oli-sont-en-live-au-z-event-avec-un-seul-donation-goal-sur-orelsan/) C’est d’ailleurs dans ce titre qu’il a trouvé Après deux premiers albums très intimes, Lomepal a ainsi puisé son inspiration ailleurs, un leitmotiv qu’il a d’ailleurs mis du temps à trouver. Lomepal a publié son troisième album mauvais ordre ce vendredi.

Après une pause salvatrice de plus de deux ans, Lomepal brise le silence avec un troisième album, Mauvais ordre. Un disque frais à la croisée des genres pop ...

Après une tournée gigantesque en 2019, Lomepal, l'un des rappeurs les plus acclamés de ces dernières années, revient après une pause avec "Mauvais Ordre", ...

Moi, ça a été de prouver dans la durée que ma carrière avait un sens et qu'elle ne s'arrêtait pas au moment où elle marchait au plus haut." "Je me suis rendu compte que ce qui m'inspirait, c'était cette quête d'identité, cette solitude, le déni, le fait de chercher, de se poser des questions, de se monter la tête tout seul. Parce que je sentais que je n'étais pas loin de me retrouver dans une date un peu mécanique."

Avec aussi : Bill Callahan, Blood Orange, Angel Olsen, Molly Lewis, Dominique A, Cate Le Bon ou encore The House of Love.

Il annonce le successeur de Titanic Rising (2019), intitulé And In The Darkness, Hearts Aglow, attendu le 18 novembre, chez Sub Pop. Et, sans oublier, le retour en état de grâce de Lomepal, Dominique A, Guided By Voices, The House of Love et Stupeflip ! Autres bonnes nouvelles : Bill Callahan est toujours ce cow-boy cabossé qu’on aime entendre (Coyotes est une flânerie entre rêve et réalité domestiquée) ; Cate Le Bon excelle dans un registre très eighties, entre Prince et Bowie ; et Blood Orange, tout en délicatesse R’n’B, magnifie Erika de Casier et Eva Tolkin sur le très beau Relax and Run, issu de son dernier EP.