Auréolée de la présence de Michael Mann à la réalisation, l'adaptation du livre du journaliste américain Jake Adelstein est une réussite.
Récit des enquêtes qu’Adelstein n’a pas été autorisé à publier dans le journal qui, pourtant, l’employait pour ça, Tokyo Vice est la somme des contradictions qui vont avec cette drôle de vie. Entre deux bières au bar et quelques entraînements au dojo, Jake lève peu à peu le voile sur les pratiques des yakuzas, dont les rackets tiennent en respect jusqu’au sommet de l’Etat. A force d’user ses semelles dans les commissariats, Jake découvre alors le décalage entre la criminalité japonaise – officiellement inexistante – et sa couverture médiatique, comme ces immolations par le feu de personnes endettées, poussées au suicide par des créanciers véreux, dont Jake et ses collègues découvrent le lien au crime organisé. Après plusieurs années de développement, le dossier a atterri dans les bureaux de la plate-forme HBO Max. Ce choix a d’abord déconcerté, mais c’est la première bonne surprise de Tokyo Vice, dont l’épisode pilote – le seul réalisé par Michael Mann et incontestablement le meilleur – confirme que le rôle d’Adelstein lui va comme un gant. Jusqu’à ce que les futurs fondateurs de la maison d’édition Marchialy ne repèrent le texte et décident qu’il serait le premier titre de leur catalogue.
Inspirée du livre autobiographique de Jake Adelstein, Tokyo Vice attirait l'attention du fait qu'elle marquait le retour de Michael Mann derrière la caméra, ...
Tokyo Vice en oublie même son sujet et la corruption, l'exploration du monde des yakuzas, l'évolution et le déclin de mafia japonaise, la réflexion sur le métier de journaliste ou les rapports entre la presse, la police et le crime organisé se retrouvent bâclés ou laissés de côté. Désormais, il serait temps pour la série de se plonger dans le monde souterrain et fascinant qu'elle a présenté plutôt que de simplement l'observer. Rogers](https://www.ecranlarge.com/personnalite/1417087-j-t-rogers) (Oslo) et produite par le réalisateur de Heat et Collateral est enfin arrivée en France, sur [Canal+](https://www.ecranlarge.com/personnalite/1171994-canal). La direction artistique, la photographie ou le découpage restent quand même soignés, et la réalisatrice japonaise Hikari apporte un style plus contemplatif à l'image, mais la mise en scène et l'esthétique des autres épisodes contrastent tellement avec celles de Mann que la déception est inévitable. [Ken Watanabe](https://www.ecranlarge.com/personnalite/653326-ken-watanabe)), la hiérarchie au sein des yakuzas, de la police ou du journal ou les codes qui régissent la société japonaise... Le scénario s'égare peut-être, mais il sait néanmoins donner vie à la galerie d'âmes en peine qui parcourent Tokyo et ses rues labyrinthiques. En multipliant les perspectives, la narration voulait peut-être offrir un portrait plus ample et plus complet de Tokyo et sa face cachée. Caméra à l'épaule, le cinéaste suit le journaliste en passant des bureaux chaotiques du Meicho Shimbun aux clubs à hôtesses luxueux et réussit à capturer, seulement en quelques plans, le ressenti de ses personnages et le flux perpétuel (humain, informationnel, commercial ou criminel) dans lequel ils sont pris. Pas étonnant que Michael Mann soit impliqué dans l'adaptation de Tokyo Vice en tant que producteur exécutif et réalisateur du premier épisode. En d'autres termes, la série était faite pour le style si distinctif de Mann. [Jake Adelstein](https://www.ecranlarge.com/personnalite/813358-jake-adelstein), [Tokyo Vice](https://www.ecranlarge.com/series/1093455-tokyo-vice) attirait l'attention du fait qu'elle marquait le retour de [Michael Mann](https://www.ecranlarge.com/personnalite/653814-michael-mann) derrière la caméra, sept ans après l'échec (malheureux) de son dernier long-métrage, Hacker. La série de [HBO Max](https://www.ecranlarge.com/personnalite/1162770-hbo-max) créée par [J.T.
L'auteur du récit à l'origine de la série événement de Canal + est l'un des seuls Occidentaux à avoir pénétré la pègre nippone. Rencontre exclusive.
» » Hyperactif, Mann vient aussi de cosigner un roman, Heat 2 (HarperCollins), préquelle du film de 1995, qui s’est classé dans le top des ventes de sa catégorie lors de sa sortie américaine, en août. Donc ils font tout pour éviter de prendre des dossiers difficiles à résoudre ou pour requalifier des assassinats en homicides involontaires ou en suicides. On les surnomme les "reporters geishas" ou les "reporters implorants" parce qu'ils sont toujours en train de quémander des infos aux inspecteurs. Qu’ils soient flics, voyous ou journalistes, le cinéaste né à Chicago a toujours filmé « des professionnels prêts à tout sacrifier à l’exercice de leur travail », relève le critique Jean-Baptiste Thoret dans son Michael Mann. » En revanche, un oyabun (chef de clan) lui a bien proposé les services d’une prostituée, précise-t-il (il a décliné). » lance un recruteur au personnage principal lors de la scène de l'entretien d'embauche. Celle du clan qui prêtait de l'argent à des particuliers à des taux exorbitants avant de les pousser au suicide - au Premier Occidental embauché dans un grand quotidien japonais, l'Américain Jake Adelstein - joué avec fougue par Ansel Elgort, vu dans le West Side Story de Steven Spielberg - couvre la police de Tokyo et ses curieuses méthodes. L'un d'eux a accepté de nous dévoiler la raison de sa vocation : quand il était écolier, une de ses copines a été entraînée dans la méthamphétamine par le gangster dont elle était tombée amoureuse. De 1993 à 2005, il a été reporter au [Yomiuri](/tags/yomiuri) Shimbun (rebaptisé Meicho). « Reporters geishas ».
Tirée d'un essai autobiographique, cette série réalisée par Michael Mann nous plonge dans le Japon criminel des années 1990. Et, entre choc des cultures et ...
Adaptation de l’enquête de Jake Adelstein (Tokyo Vice, un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, éd. [Tokyo Vice,](https://www.telerama.fr/tele/serie/tokyo-vice-1-191838881-saison1.php) saisie par la caméra nerveuse de Michael Mann, Jake, jeune journaliste américain embauché par un grand quotidien nippon, est menacé de mort par le chef d’un puissant clan yakuza. Un polar qui rafraîchit les codes du genre, au croisement de l’ultime saison très journalistique de [The Wire](https://www.telerama.fr/television/the-wire-la-serie-qui-a-conquis-les-banlieues,115184.php) et de l’intense [True Detective.](https://www.telerama.fr/series-tv/true-detective-mcconaughey-et-harrelson-crevent-le-petit-ecran,107256.php) [S'abonner, 1€ / mois pendant 4 mois](https://abo.telerama.fr/site/telerama2/abo-new/fr/abo/validation.html?prodref=telerama2.100283.23240#xtor=CS1-86-[paywall]-[ecrans_tv]-[_tokyo_vice_sur_canal_une_enquete_chez_les_yakuzas_qui_rafraichit_les_codes_du_polar]-[autres]) » Dans la première scène de Un monde intrigant et inquiétant, où se côtoient une presse minée par l’autocensure, une pègre avec pignon sur rue et une police souvent contrainte de regarder ailleurs. Mais avant de s’occuper de vous, on rendra visite à toute votre famille.
Le dramaturge américain revient sur la genèse de cette plongée immersive dans la pègre japonaise, adaptée de faits réels et coproduite par Michael Mann.
- 21h10 Nonobstant le compagnonnage de Michael Mann, cinéaste émérite de « Heat », « Ali » ou « Collateral » et producteur à la télévision de la légendaire série « Miami Vice » (le maître réalise par ailleurs le premier épisode), cet homme de théâtre new-yorkais a relevé le pari difficile de donner du relief et de la densité à cette plongée immersive au royaume des yakuzas. La première est hôtesse dans un club du quartier chaud de Tokyo, tandis que le second, reporter, a réussi l’exploit de se faire embaucher dans un journal local.
Diffusée sur Canal+ à partir du 15 septembre, Tokyo Vice raconte l'histoire de Jake Adelstein, un journaliste américain infiltré chez les yakuzas.
Il voulait participer au projet à tout prix : je trouve qu’il a capturé à merveille mon enthousiasme de l’époque». Je tiens à préciser qu’il parle japonais : il a appris la langue et il pratique l’aïkido. Concernant la fidélité de la série par rapport à son vécu, il a concédé quelques libertés. Mon rôle était aussi de conseiller pour permettre la compréhension des codes éthiques des yakuzas mais aussi les relations entre la police et la pègre. Quant à l'acteur qui l'interprète, il n'a pas tari déloges : «Quand j’ai vu le pilote pour la première fois, j’ai revécu le stress du concours d’entrée au journal. Rogers, le créateur de la série depuis le lycée.
Une nouvelle fiction sur la mafia nippone a débarqué ce jeudi sur Canal+. Baptisée Tokyo Vice, la série dramatique policière créée par J.T. Rogers a ...
[ légende du cinéma japonais Ken Watanabe](https://www.programme-tv.net/news/cinema/219382-un-film-sur-la-catastrophe-de-fukushima-en-preparation/). [la nouvelle série de HBO](https://www.programme-tv.net/news/series-tv/296387-cette-serie-evenement-du-printemps-devoile-ses-impressionnantes-premieres-images/), diffusée en France sur [ Canal+](https://www.programme-tv.net/guide-canal-plus/) à partir de ce jeudi 15 septembre sur la chaîne et la plateforme, a bien eu lieu. Ainsi, la première saison de la série embarque les téléspectateurs dans les rues, les bars, les maisons et les communautés de Tokyo. Adaptée du roman autobiographique de Jake Adelstein publié en 2009, [la série Tokyo Vice](https://www.programme-tv.net/news/series-tv/309727-tokyo-vice-faut-il-regarder-la-nouvelle-serie-de-canal/) a principalement été tournée dans la capitale nippone, contribuant à l’atmosphère réaliste du récit. La spécificité de la ville, mélange subtil de modernité et de tradition, contribue aux visuels saisissants de la fin des années 1990. Rogers a principalement été tournée dans la capitale japonaise, rendant son récit encore plus authentique
Cette semaine, un thriller réaliste sur les pas des fameux yakusas au Japon, une série noire majestueusement servie par Niels Arestrup ou le retour, pour une 5e ...
Comme chaque week-end, Le Parisien vous propose une sélection de programmes à ne pas manquer sur les plates-formes de vidéos en ligne. 5 nouveautés à voir sur les plates-formes Voici nos cinq conseils de séries ou films pour bien occuper votre week-end.
Tokyo Vice” transpose à l'écran le témoignage de Jake Adelstein, journaliste d'un grand quotidien japonais qui finira par suivre au péril de sa vie les ...
Analyse de la série, disponible sur Canal+ et MyCanal. Face à lui, Ken Watanabe joue habilement le rôle du flic à l’ancienne, taiseux et très au fait des magouilles des yakuzas. L’occasion de découvrir sur petit écran les dessous de la mafia japonaise, mais aussi de sa police et de sa presse, toutes trois intimement liées.