Chronique d'une liaison passagère

2022 - 9 - 14

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« Chronique d'une liaison passagère » : Emmanuel Mouret et les ... (Les Échos)

Le cinéaste des « Choses qu'on dit, les choses qu'on fait » revient avec un film séduisant et spirituel où il met en scène deux amants qui se promettent de ...

Pour décrire cette « Chronique d'une liaison passagère » où il observe avec humour et empathie les petits arrangements de ses personnages avec la vérité et avec leurs désirs imprévisibles, le cinéaste raconte avoir voulu bâtir « un film à suspense autour de personnages éprouvant des sentiments amoureux qu'ils se doivent de contenir ». La réussite exemplaire de ce film, malicieux et profond, est aussi la leur. Et pour incarner ces amoureux malgré eux, Emmanuel Mouret a enrôlé un couple d'acteurs idéal : Sandrine Kiberlain, impeccable dans la peau d'une héroïne charmeuse faisant mine d'être fâchée avec les vertiges de la passion, et Comme à son excellente habitude, Emmanuel Mouret orchestre ce « jeu de dupes » farfelu et émouvant avec une rare délicatesse et un art consommé de la suggestion. Avant l'apparition cocasse d'une seconde héroïne à la fin du récit (apparition dont il ne faut rien dire), Emmanuel Mouret, dans ce film subtil et toujours surprenant, « se contente » de mettre en scène ses deux amants au gré de leurs rendez-vous successifs. Charlotte et Simon, la quarantaine, se rencontrent lors d'une soirée parisienne et éprouvent illico une attirance réciproque.

« Chronique d'une liaison passagère » : variation subtile sur les ... (Le Monde)

Autour de Sandrine Kiberlain et de Vincent Macaigne, embarqués dans une liaison qui dure, le cinéaste Emmanuel Mouret creuse son sujet favori.

La partition est classique, et l’on ne dira pas le bien qu’on pense des instruments qui la jouent, entre l’embarras émotionné de Macaigne et la brutale naïveté de Kiberlain. Tous les signaux, de la rhétorique à l’épiderme, au vert. Depuis plus de vingt ans, le Marseillais Emmanuel Mouret se met dans les pas de cette belle tradition. Onze longs-métrages en sont sortis, non égaux en intérêt, mais cherchant toujours à toucher l’élégance et la finesse d’un esprit national qu’une promenade ordinaire, même courte, dans les rues de notre pays ferait pourtant accroire qu’il n’existe pas davantage que le beurre en branche. Bar de nuit. L’amour, semblable en cela au football, est une constante bataille, un brûlant suspense, dont la fin n’est jamais écrite.

“Chronique d'une liaison passagère”, “À vendredi, Robinson”, “Feu ... (Les Inrocks)

Découvrez sans plus attendre nos critiques des films de la semaine. Une romance adultère poussée par un duo magnifique, la rencontre épistolaire de deux ...

[Lire la critique de Marilou Duponchel](https://www.lesinrocks.com/cinema/tout-fout-le-camp-la-comedie-loufoque-de-sebastien-betbeder-497278-12-09-2022/) [2 Automnes, 3 Hivers](https://www.lesinrocks.com/cinema/2-automnes-3-hivers-19379-24-12-2013/), [Debout sur la montagne](https://www.lesinrocks.com/cinema/debout-sur-la-montagne-une-ascension-a-mi-chemin-186319-25-10-2019/)…) occasionne une fuite, un décrochage, une sortie de route, ici littérale. Censé ramener de la vie, ces blocs de vérités sont rigidifiés par l’immobilité léthargique des cadres. Le meurtre est celui d’un réalisateur hollywoodien d’après-guerre, envoyé à Londres pour prendre en charge l’adaptation d’une pièce à succès d’Agatha Christie, et bien décidé à se mettre à dos tout le monde : producteur, scénariste, interprètes, avant de prendre un coup fatal sur la tête dans les coulisses du théâtre. Peut-être que la connivence c’est autre chose encore : des pistes que l’on se lance à soi-même et que l’autre peut se sentir libre de prolonger. Et le tacite crée de la tension dramatique, voire du suspense, ici amoureux.

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"Chronique d'une liaison passagère" de Emmanuel Mouret : un film ... (Atlantico.fr)

Portée par une Sandrine Kiberlain et un Vincent Macaigne, une comédie romantique légère et délicieuse autour de deux amants qui ne veulent pas tomber ...

A cause de ces allers-et-retours temporels, la relation des souvenirs vrais, et ceux dont on finit par comprendre que la narratrice les a inventés, le film, pourtant singulier dans sa construction qui relève de celle de la mosaïque, va perdre de sa tension et finir par lasser. Après un casse qui a mal tourné, Antoine, blessé à la jambe (François Cluzet) débarque chez Elias (José Garcia) et lui demande, presque sans sommations, de le planquer. La confrontation entre ces deux acteurs, qui se régalent visiblement à dire des dialogues écrits aux petits points, est d’autant plus passionnante que Mohamed Hamidi en profite pour évoquer la situation actuelle dans les campagnes algériennes en arrière-fond de son histoire. Prix Nobel de littérature, le romancier Samir Amin, fatigué, dépressif et surtout, en panne d’inspiration (Kad Merad), refuse toutes les offres d’interview ou de signature, jusqu’au jour où il reçoit un mot de son village natal, Sidi Mimoun, qui se propose de le nommer citoyen d’honneur. Rien ne destine le braqueur, à la fois bobo et anarchiste, à croiser la route d’Elias, un prof d’Histoire intello et maniaque, plutôt pépère et sans histoires. Un homme marié et une mère célibataire qui deviennent amants en se promettant qu’ils ne tomberont jamais dans le sentiment amoureux…C’est un versant du couple encore inexploré par lui qu’ausculte Emmanuel Mouret dans son nouveau film. En cette période de rentrée, vous cherchez un film plein de surprises et de « punchlines », un film gentiment immoral qui vous fasse rire délicieusement, en vous offrant, en prime ce cadeau de vous faire découvrir un nouveau tandem de cinéma, composé de deux de nos stars françaises préférées ? Les Liaisons dangereuses ou Liaisonsecrète étant de si beaux titres, j’aimais l’idée d’y adjoindre la notion d’éphémère, quand bien même une liaison est passagère par définition, afin que le titre suggère d’emblée l’enjeu dramatique du film »( Emmanuel Mouret, réalisateur). On le dit et on le répète, mais tant pis : quand on voit un film d’Emmanuel Mouret, il est impossible de ne pas penser à Pierre Choderlos de Laclos et à ses Liaisons dangereuses. Comme ils parlent et se racontent beaucoup, avec énormément de liberté, cela nous laisse tout loisir pour visualiser le hors-champ de leur histoire personnelle et de leur quotidien. Un plaisir qu’on goûte de plus en plus rarement devant le grand écran où le réalisme spectaculaire prend une place grandissante. Une fois encore, pour son onzième long métrage, Emmanuel Mouret signe un film sur les mystères des élans du cœur et du corps.

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Chronique d'une liaison passagère : critique qui n'a pas peur des mots (ÉcranLarge.com)

Découvrez la critique du film Chronique d'une liaison passagère de Emmanuel Mouret - Après Mademoiselle de Joncquières et Les Choses qu'on dit, ...

[Chronique d'une liaison passagère](https://www.ecranlarge.com/films/1431444-chronique-dune-liaison-passagere) est une romance à la fois drôle, solaire et mélancolique. Les dialogues, eux, sont assez brillamment écrits pour sembler naturels, tout en bénéficiant de l'ampleur et de la force des scènes filmées. Empoisonnés par une relation qu'ils ne peuvent pas complètement consommer, les personnages de Chronique d'une liaison passagère vont alors se plonger dans un antidote pour eux indispensable : la parole. Il y a donc les choses que les personnages se disent, et ce que la mise en scène nous montre. Une jolie façon de donner de l'ampleur à une passion dont la joie est donc constamment parasitée par une bouleversante idée de finitude. Chronique d'une liaison passagère se refuse ainsi aux hurlements et aux cris d'une scène de ménage classique. Les décors spacieux comme les parcs, forêts et grands musées sont cadrés avec peu de plans rapprochés et un ratio CinémaScope constamment habité par du mouvement. En effet, la structure scénaristique du film s'organise exclusivement autour des retrouvailles des deux amants, reléguant le reste de l'histoire à des ellipses régulières. L'histoire de Simon ( [Vincent Macaigne](https://www.ecranlarge.com/personnalite/780257-vincent-macaigne)), un père de famille qui débute une relation extraconjugale avec Charlotte ( [Sandrine Kiberlain](https://www.ecranlarge.com/personnalite/654540-sandrine-kiberlain)), une mère célibataire. Mais Emmanuel Mouret ne se contente pas de livrer une simple comédie joviale et envolée. De cette antinomie naît une jolie complémentarité qui laisse place à des dialogues amusants et à un ton joyeux, faisant de Chronique d'une liaison passagère un film radieux et divertissant. [Emmanuel Mouret](https://www.ecranlarge.com/personnalite/681439-emmanuel-mouret) est de retour avec [Chronique d'une liaison passagère](https://www.ecranlarge.com/films/1431444-chronique-dune-liaison-passagere).

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Liaison passagère entre parenthèses (L'Indépendant)

Le cinéaste Emmanuel Mouret poursuit son étude de l'amour dans cette « Chronique d'une liaison passagère ».

Ce film très abouti, permet aussi au spectateur de retrouver une ambiance à la Bergman, un extrait de Scènes de la vie conjugale venant rappeler que Charlotte et Simon, pour beaucoup, sont comme mari et femme. Dans des dialogues enlevés, justes et de moins en moins théâtraux (gros défaut des premières réalisations d’Emmanuel Mouret), on suit la progression de cet amour, conscient que sa fin programmée risque de faire de gros dégâts. Charlotte, plus mystérieuse (elle est divorcée et elle aussi a des enfants que l’on ne verra jamais), tente de dédramatiser la situation.

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“Chronique d'une liaison passagère”, d'Emmanuel Mouret : le face-à ... (Télérama.fr)

Le face-à-face critique de Télérama fait sa rentrée ! Marie Sauvion et Samuel Douhaire débattent du nouveau film d'Emmanuel Mouret, aujourd'hui en salles, ...

Production ciné-TV soutenue : « Chronique d'une liaison passagère ... (Région Île-de-France)

À voir ce 7 sept. 2022, une comédie romantique d'Emmanuel Mouret qui était l'un des 21 films soutenus par la Région présentés à Cannes 2022.

Cependant, l'imprévu s'invite : Charlotte et Simon sont de plus en plus surpris par leur complicité… [au stade de la finalisation/post-production,](/node/1589072) [au stade de la production,](/node/1807814)

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« Chronique d'une liaison passagère », « Tout fout le camp », « Feu ... (CNC)

Chronique d'une liaison passagère », « Tout fout le camp », « Feu follet »... : les sorties ciné de la semaine. 13 septembre 2022. Cinéma. Tags : sorties. Vincent Macaigne et Sandrine Kiberlain dans « Chronique d'une liaison passagère » d'Emmanuel ...

Une histoire profondément personnelle sur la découverte de soi et la patience que cela demande. À partir de leurs spectaculaires images d’archives, la réalisatrice Sara Dosa nous embarque dans leurs périples aux quatre coins du monde et dans une expérience de cinéma hypnotique sur le couple, l’amour, le temps et l’ambition des hommes et des femmes à tenter de percer les mystères de la nature... La relation qui se noue entre la future mère biologique et le géniteur ne sera pas sans conséquences pour le couple. Lucie, flic chargée de l’enquête débarque au milieu de ce duo, mettant à mal leur équilibre précaire. Tandis que les deux hommes apprennent à se connaître, ils découvrent le corps inanimé de Jojo. Dans une ville du Nord de la France, Thomas, pigiste au journal local, doit faire le portrait d'Usé, musicien atypique et ancien candidat à l'élection municipale. Luisa, traductrice talentueuse et écrivaine en suspens, part avec sa fille Ana, jeune adolescente en pleine métamorphose et son mari passer les fêtes de fin d’année dans la maison familiale de ce dernier. Palilula est une ville fantôme, perdue au milieu de la plaine de Vallachie. Sur son lit de mort, Alfredo, roi sans couronne, est ramené à de lointains souvenirs de jeunesse et à l'époque où il rêvait de devenir pompier. Jusqu'au jour où il décide d'accepter d'être fait « Citoyen d'honneur » de Sidi Mimoun, la petite ville où il est né. Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Le film reconstitue le contexte historique de cette tragédie à travers des images d'archives documentant l'occupation allemande et la décennie qui a suivi.

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« Chronique d'une liaison passagère », d'Emmanuel Mouret : des ... (La Croix)

Emmanuel Mouret revient avec une comédie sentimentale étincelante sur les désaccords entre le féminin et le masculin, dans laquelle Sandrine Kiberlain et ...

Avec une maîtrise du récit dont il fait preuve depuis Mademoiselle de Joncquières, Emmanuel Mouret nous entraîne avec un art jubilatoire de la mise en scène dans ce pas de deux qui se danse à contretemps. De ce point de vue, le cinéaste joue habilement avec la personnalité de ses acteurs. Diplômé de la Femis en réalisation. Alors Charlotte va s’efforcer de le provoquer, et ce « rien » va prendre une forme inattendue, transformant le duo en trio. L’amour est fugace et il convient de ne pas le laisser passer, au risque des regrets. Promène-toi donc tout nu !, moyen métrage réalisé à la Femis, trouve le chemin des salles. Et Emmanuel Mouret se fait le peintre scrupuleux et délicat de ces amours désaccordés. Mais ils ont beau se défendre d’un quelconque attachement, le spectateur, lui, est le témoin de leur complicité grandissante qui finit par laisser place à la tendresse, puis à la naissance des sentiments. De rendez-vous en rendez-vous, le cinéaste se fait le chroniqueur scrupuleux de cette liaison qui, comme l’indique le titre, ne sera que « passagère ». Le film, tout en ellipses, laisse hors champ leur environnement familial respectif. Quand nous découvrons Charlotte (Sandrine Kiberlain) et Simon (Vincent Macaigne), ils en sont déjà à leur deuxième rencontre et s’apprêtent à entamer une liaison. Lui est marié, père de deux enfants, a priori fidèle et un peu empoté.

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