L'imitateur était, ce samedi 10 septembre au matin, l'invité du festival Vino Voce. Pendant un peu plus d'une heure, il a évoqué son métier.
Tant dans le monde du cinéma (« je préfère imiter Belmondo que Pierre Niney »), que dans la politique : « Dans le gouvernement actuel, il n’y a pas de voix vraiment identifiable. » Et Laurent Gerra d’avouer qu’il avait un peu de mal à en trouver de nouvelles intéressantes : « Je parle souvent de crise de voix », plaisantait-il. « J’ai commencé à faire des imitations à l’âge de 5 ans, mon père m’enregistrait », confiait-il en préambule ; imitations de voix notamment entendues à la télé. L’imitation tient dans le fait de percevoir les différences de voix et de les reproduire. Pour Eddy Mitchell, qui a une voix assez veloutée, il faut abaisser le larynx dans la gorge », reprenait Joana Révis. Depuis plus de vingt ans, Laurent Gerra imite et met en boîte chanteurs et hommes politiques.