Le chef de l'Etat a annoncé ce jeudi matin à Marcoussis juste avant le lancement du Conseil national de la refondation qu'une «grande consultation en ligne ...
C'est comme dans «La vérité si je mens», je donne sa chance au produit». «Comme syndicaliste, je saisis toutes les occasions de porter nos propositions sur le pouvoir d'achat, l'accès à l'énergie, la pauvreté, la transition écologique, le changement du travail», a expliqué Laurent Berger, attendant une «démarche loyale, d'écoute, de confrontation et de co-construction». «On a parfois du mal à se mettre d'accord sur les faits dans le débat public, c'est le premier objectif», a-t-il précisé, citant les grands défis et crises du moment, de la guerre en Ukraine à la crise énergétique et la transition climatique ou démographique. S'agissant du huis-clos des débats de cette journée, le chef de l'Etat l'a «assumé pour que la confiance se crée», assurant que tous les participants, à qui le choix avait été laissé, n'ont pas souhaité leur publicité. «Il n'y a pas de caméras dans les salles de rédaction pour savoir comment ça se passe», a répondu, à son arrivée, le secrétaire général de la Cfdt Laurent Berger, interrogé sur huis-clos. Le grand débat national avait permis de faire retomber - un peu- la pression de la crise des «gilets jaunes».
Emmanuel Macron a lancé ce jeudi matin son Conseil national de la refondation (CNR), une instance de discussion à laquelle participent plusieurs ...
, estime Yanis Aubert, qui poursuit : "On pourra nous reprocher tout ce que l'on veut (...). "Encore un millefeuille", tacle Yanis Aubert, secrétaire départemental de Force ouvrière (FO) en Seine-Maritime. "Les absents ont toujours tort", a lancé Emmanuel Macron, ce jeudi, avant d'installer le Conseil national de la refondation (CNR), à Marcoussis en Essonne.
Jean Garrigues, spécialiste d'histoire politique (1), analyse la référence faite par Emmanuel Macron au Conseil national de la Résistance.
La Nupes, qui en réunit les principales forces, reproche au contraire au président la déconstruction de l’État providence, créé par le CNR dont il convoque la mémoire. Il existait en outre à l’époque une convergence entre l’interventionnisme gaullien et les projets sociaux de la gauche, dominante au sein des mouvements de la Résistance. En tant que héros national, le général de Gaulle avait le prestige nécessaire pour inviter les acteurs politiques et sociaux à se rallier à lui au sein du CNR. Mais aussi à la mémoire officielle de la Ve République, instaurée en 1958, qui s’est construite autour de la figure du général de Gaulle : c’est le « mythe gaulliste ». [Emmanuel Macron](https://www.la-croix.com/France/Politique/Emmanuel-Macron-2017-02-13) poursuit là un discours de chef de guerre qu’il a tenu face au Covid-19, à la crise ukrainienne et à celle de l’énergie. Jean Garrigues : Il s’agit d’une structure voulue par le général de Gaulle et fondée par Jean Moulin, dont la première réunion s’est tenue le 27 mai 1943.
Ce jeudi 8 septembre, le président a donné le coup d'envoi du Conseil national de la refondation (CNR), boudé par de nombreux élus et syndicats "Les absents ...
Après le CNR, il y aura une phase "d'accouchement collectif" pour "créer du consensus" et "dire sur quoi on est d'accord et pas d'accord". Emmanuel Macron a donc annoncé le lancement "dès la semaine prochaine" d'une "consultation nationale très large", à la fois en ligne et sur le terrain, pour remettre les Français "au sein des grands choix de la nation". Il est ainsi nécessaire, selon lui, de "s'armer de bonne volonté, de courage" et "agir sur le terrain" pour "changer les choses en profondeur". [décrit par le gouvernement comme "une nouvelle méthode"](https://www.lexpress.fr/actualite/politique/conseil-national-de-la-refondation-le-pouvoir-politique-a-bout-de-souffle_2174719.html), n'a guère emballé : [il a été rejeté et boudé par de nombreux élus et syndicats](https://www.lexpress.fr/actualite/politique/partis-elus-syndicats-le-conseil-de-la-refondation-boude-tous-azimuts_2179598.html). Emmanuel Macron n'a pas exclu que des propositions issues des débats du CNR puissent "déboucher sur des référendums". "Les absents ont toujours tort", a fait savoir Emmanuel Macron, assurant toutefois que "la porte sera toujours ouverte" pour la suite des discussions.
Juste avant la première réunion du Conseil national de la refondation (CNR),...
Cinq grands thèmes de discussion ont été listés : « le plein emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique ». Et de préciser : « Si le processus que nous lançons aujourd'hui permet de découler sur cela, nous le ferons ». L'article 11 de la Constitution permet au président de la République de soumettre un certain nombre de propositions à l'approbation des Français, a rappelé Emmanuel Macron.
Le président de la République Emmanuel Macron, a annoncé ce jeudi lors du Conseil national de la refondation (CNR), le lancement d'une "consultation ...
"Il y a en même temps une part d'action", a-t-il dit : "Dès les prochaines semaines, on va changer l'école, la santé, grâce à ses déclinaisons territoriales, en bâtissant ces feuilles (de route). Emmanuel Macron n'a pas exclu que des propositions issues des débats du CNR puissent "déboucher sur des référendums". [Emmanuel Macron](https://www.europe1.fr/dossiers/emmanuel-macron) a annoncé jeudi le lancement "dès la semaine prochaine" d'une "consultation nationale très large" en ligne et sur le terrain pour remettre les Français "au sein des grands choix de la nation".
Macron lance ce jeudi 8 septembre un Conseil national de la refondation (CNR), en référence au Conseil national de la Résistance, « Parlement clandestin ...
De fait, le PCF (devenu en 1945 le premier parti de France) et la SFIO frôlent à eux deux la majorité absolue. De même, « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée […] des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques » annonce des nationalisations d’ampleur, socle d’une « organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général ». « Il y avait une volonté ardente et transpartisane de renverser le conservatisme, de sortir de cette "guerre civile" européenne et française en dépassant les clivages », complète l’historienne Christine Lévisse-Touzé. Macron lance ce jeudi 8 septembre un Conseil national de la refondation (CNR), en référence au Conseil national de la Résistance, « Parlement clandestin » couvrant l’ensemble du spectre politique et fondé par Jean Moulin. Afin de créer la « République nouvelle » qu’il appelle de ses vœux, le CNR prévoit en effet « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie », qui sera désormais planifiée en vue de « l’intensification de la production nationale ». Après la disparition de Jean Moulin à l’été 1943, c’est dans le cadre d’un bureau restreint que s’élabore, au fil d’âpres négociations, le programme du CNR.
Emmanuel Macron lance ce jeudi le Conseil national de la refondation (CNR) à Marcoussis. L'Elysée souhaite trouver "une nouvelle méthode" pour rebâtir et ...
l'essentiel pour lui, ce n’est pas ce que peuvent penser le comité Gustave, le comité Théodule ou le comité Hippolyte, l'essentiel pour le Général de Gaulle, président de la République française, c’est ce qui est utile au peuple français, ce que sent, ce que veut le peuple français ». S’il y a des absents, et non des moindres (on pense au président du Sénat ou aux formations politiques des oppositions), le premier syndicat de France, la CFDT, a accepté de « venir », sans cacher son scepticisme, et, après avoir dit « non », les trois grandes associations d’élus (AMF, ARF et ADF) ont fini, avant-hier, par accepter de se faire « tordre le bras ». On a le sentiment qu’en « rabattant » le champ de « son » CNR sur la question de l’accès aux soins, le Président de la République et son entourage de spin doctors (dont le dernier arrivé dans la boucle, Frédéric Michel, est en quelque sorte « l’idéal-type »… On ne saurait que trop recommander au lecteur de la présente chronique de regarder dans les archives de l’INA l’extrait du discours du Général de Gaulle prononcé en plein air à Orange le 25 septembre 1963 et dont voici une courte transcription : « « Mais de cela, le général de Gaulle ne s’est jamais beaucoup occupé. D’autant que la société française a perdu une grande partie de ce qui constitue le « tissu social » avec des corps intermédiaires capables de « médiatiser » (au sens d’ « intermédier ») les demandes (les « inputs » dirait-on avec les tenants de l’analyse systémique). Jean Petaux : Le fait qu’une instance de débats et de discussions se mette en place dans le pays, en un temps de doutes, de remises en cause de tout ce qui a fait le « modèle français » depuis 1945 (lire à ce sujet l’excellent dernier essai de David Djaïz, « Le Nouveau modèle français », Allary éditions, sept. Mais elle n’est pas, hélas, la seule question stratégique qui se pose à la France, aux responsables politiques du pays (dans le sens le plus large de l’expression) et aux Français. Entre le « nous sommes en guerre » qui a surpris tous les Français lors de l’intervention télévisée qui marquait le début du confinement pour cause de COVID, le 17 mars 2020, et, à nouveau, le récent « nous sommes en guerre » à propos des restrictions énergétiques consécutives à la guerre entre la Russie et l’Ukraine (dont, jusqu’à plus ample informé, la France n’est pas co-belligérante), la répétition est frappante. Mais il reste que le « nom » rappelle de bons souvenirs à celles et ceux qui ont de la mémoire, une culture politique et qui, pour une part importante, constituent les rangs de l’opposition présidentielle. Jean Petaux : Le fait que votre question précise la « version » du CNR (2022 par rapport à celle qui a vu le jour le 27 mai 1943) répond, partiellement à votre interrogation. Ce programme, intitulé « Les Jours heureux », dont le titre a servi de slogan principal à la campagne présidentielle de Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle de 2022, n’a pas grand-chose à voir avec la politique engagée depuis 5 années et demies par le président Emmanuel Macron. Emmanuel Macron, s’inspirant de l’exemple du Conseil National de la Résistance, dont le premier président fut Jean Moulin, organe rassemblant tous les partis politiques de la IIIème République, les syndicats existant avant-guerre et les principaux mouvements de la Résistance, a voulu placer son initiative sous le « parrainage » de cet « illustre » prédécesseur.
Le président a ouvert le Conseil national de la refondation (CNR) jeudi 8 septembre. Il envisage que cette nouvelle « méthode » de faire de la politique ...
» [Avec le Conseil national de la refondation, Emmanuel Macron remet la démocratie en chantier](https://www.la-croix.com/France/Conseil-national-refondation-Emmanuel-Macron-remet-democratie-chantier-2022-09-08-1201232244) Emmanuel Macron a annoncé [qu’il s’exprimera mardi 13 septembre](https://www.la-croix.com/France/Fin-vie-Emmanuel-Macron-confirme-lancement-dune-convention-citoyenne-2022-09-08-1201232279), à la suite de la remise de l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). [fin de vie](https://www.la-croix.com/Ethique/Fin-de-vie). En lançant le Conseil national de la refondation (CNR), cette nouvelle « méthode » de gouvernance destinée à « bâtir la confiance » avec les Français, il a ainsi apporté une première précision sur la finalité de cette vaste consultation, et a répondu partiellement à l’une des revendications du mouvement des « gilets jaunes » qui, au début de son premier quinquennat, portait justement sur l’organisation de référendums. On ne peut les traiter simplement « au sein du gouvernement ni même par des textes de loi », estime le président, qui insiste sur la nécessité de faire coopérer tous les acteurs. Il envisage que cette nouvelle « méthode » de faire de la politique débouche sur une consultation des Français par voie référendaire.