Lors de sa réunion du 8 septembre 2022, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'une nouvelle hausse de ses taux : elle relève ses trois taux ...
Un scénario appelé "effets de second tour" n'est plus à exclure : d'abord, ce ne sont que des prix de certains produits qui grimpent, puis l'ensemble des biens et services, y compris les salaires. Pour l'instant, la croissance tient bien ( Si, en France, l'inflation demeure pour l'instant relativement modérée (6,5%), grâce notamment au [bouclier énergétique](/loi/281557-loi-de-finances-pour-2022-budget-2022), elle dépasse 10% dans neuf pays de la zone euro et même 20% dans les trois pays baltes. Sa contribution a ralenti en août et ce sont les composantes Ces taux passent à respectivement 1,25%, 1,50% et 0,75% à partir du 14 septembre 2022. Elle efface ainsi une décennie de taux inférieurs à 1%, voire de taux négatifs.
La Banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs de 75 points de base, un geste historique. L'institution n'avait guère le choix face à une ...
[La Banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs de 75 points de base, un record presque historique. La Banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs de 75 points de base, un geste historique. La décision de la BCE était considérée comme l'option la plus probable sur les marchés, mais le suspense a duré jusqu'au dernier instant.
La Banque centrale européenne relève ses principaux taux directeurs de 0,75 point, tout en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance pour l'année ...
L'institution s'attend désormais à une inflation de 8,1 % en 2022, contre 6,8 % en juin. Après avoir mis fin, en juillet, à l'ère des taux négatifs, les gardiens de l'euro ont relevé le principal taux d'intérêt à 1,25 %, malgré les craintes sur la croissance. Elle prévoit désormais une croissance de 3,1 % cette année, mais seulement 0,9 % en 2023, contre 2,8 % et 2,1 % respectivement prévus dans ses projections de juin.
Cette décision majeure doit permettre de lutter contre l'inflation. Elle a été «unanime», d'après Christine Lagarde, président de la BCE.
Mais la BCE a «fait des erreurs de prévision», a reconnu jeudi sa présidente, alors que l'institution a été prise de vitesse par les records d'inflation enregistrés dans la zone euro. «Pour ceux qui répètent sans cesse que la BCE est à la traîne, je soutiens que nous sommes sur un chemin qui a commencé en décembre», a-t-elle ajouté. Après une première hausse de 0,50 point en juillet, le conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne (BCE) a annoncé ce jeudi une nouvelle hausse sans précédent de ses taux directeurs, de l'ordre de 0,75 point.
La Banque centrale européenne a revu à la hausse ses prévisions de croissance du PIB dans la zone euro pour 2022, mais les a radicalement sabrés pour 2023.
Un "scénario pessimiste" de prévisions élaboré par l'institution monétaire, "incluant une coupure totale des [livraisons de gaz russe](https://www.europe1.fr/economie/energie-quelles-solutions-face-a-la-reduction-des-livraisons-de-gaz-russe-4131076)", anticipe "une récession pour 2023", a-t-elle déclaré. "Nous pensons que nous pouvons éviter le genre de coûts sociaux très élevés" que la Fed avait, à l'époque, "dû imposer pour faire reculer l'inflation et mettre en place une longue période de stabilité des prix". Pour 2024, la BCE table sur un PIB en hausse de 1,9%, contre 2,1% précédemment. Elle devrait rester au-dessus de l'objectif de 2% également en 2023 et 2024. L'institution monétaire s'attend à une "stagnation" de l'activité économique fin 2022 et début 2023, a-t-elle indiqué dans un communiqué. [récession](https://www.europe1.fr/economie/crise-energetique-le-risque-de-recession-augmente-dans-lue-avertit-le-commissaire-a-leconomie-4132656)" pour l'année 2023 en cas de "coupure totale" des livraisons de gaz russe, a prévenu jeudi lors d'une conférence de presse la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
L'institut monétaire européen relève les taux directeurs de 75 points de base, une première en deux décennies d'existence. Le taux sur les dépôts bancaires ...
« Nous pensons que nous pouvons éviter le genre de coûts sociaux très élevés » que la Fed avait, à l’époque, « dû imposer pour faire reculer l’inflation et mettre en place une longue période de stabilité des prix », a ajouté le président de la banque centrale américaine lors de la conférence monétaire annuelle du Cato Institute. Cependant, une séquence agressive de la BCE sur ses taux va renchérir les conditions d’emprunt des pays de la zone euro jugés vulnérables, comme l’Italie. Servant de référence dans un contexte de liquidités abondantes, le taux sur les dépôts bancaires à la BCE, ramené de − 0,5 % à 0 % en juillet, passe ainsi à 0,75 %. Jusqu’alors, le dilemme entre hausse des prix et craintes de récession a freiné l’action de la BCE alors que d’autres grandes banques centrales avaient démarré leur cycle de resserrement des taux. La croissance du PIB est, elle, encore attendue à 3,1 % cette année, avant de plonger à 0,9 % en 2023, bien moins que prévu dans la dernière série de projections publiées en juin. Rattrapée par les records d’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a envoyé un signal fort, jeudi 8 septembre, en accélérant le resserrement de sa politique monétaire.
La Banque centrale européenne a décidé jeudi d'augmenter ses taux directeurs de 0,75 point, une première depuis la création de l'institution.
Un mécanisme que la BCE était déjà prête à mettre en œuvre en cas de besoin cet été. En augmentant ses taux directeurs, et donc le coût des emprunts, la BCE cherche à ralentir l'économie de la zone euro. Le spécialiste estime que la BCE devrait "réussir son pari, car le marché de l'immobilier devrait se casser la figure". "La BCE pourrait décider de financer directement ces pays en achetant les obligations qu'ils ont émises. Mais, pour Baptiste Massenot, la BCE n'avait pas vraiment le choix : "Elle ne peut pas faire grand-chose face à ce choc d'offre, elle doit choisir entre la peste et le choléra. Cette augmentation devrait tout de même être maîtrisée en France, souligne l'économiste : "Nous avons de la chance car, d'autres pays, avec un taux variable, vont voir augmenter les mensualités des emprunteurs ayant déjà contracté un prêt, ce qui n'est pas le cas en France." On aurait pu choisir de laisser l'inflation élevée, avec des mesures de redistribution". [l'explosion des prix de l'énergie](/economie/energie/prix-de-l-energie-il-y-aura-une-augmentation-mais-elle-sera-contenue-promet-elisabeth-borne_5336803.html). "Nous allons aussi observer une augmentation des exigences des banques pour garantir ces prêts, car nous allons faire face à une fragilisation financière accrue de nombreux acteurs", explique à franceinfo Laurence Scialom, professeure d'économie à l'université Paris Nanterre. La Banque centrale européenne a décidé jeudi d'augmenter ses taux directeurs de 0,75 point, une première depuis la création de l'institution. [a annoncé une hausse de ses taux directeurs d'une ampleur inédite (0,75 point)](/economie/inflation/la-banque-centrale-europeenne-releve-ses-taux-de-0-75-point-pour-tenter-de-contenir-l-inflation_5349670.html), jeudi 8 septembre. La BCE, longtemps rétive à une augmentation de ses taux d'intérêt, avait déjà annoncé [une hausse surprise de 0,5 point en juillet](/economie/inflation/inflation-la-banque-centrale-europeenne-releve-ses-taux-directeurs-pour-la-premiere-fois-depuis-2011_5270176.html).
La Banque centrale européenne relève ses taux pour la deuxième fois en moins de deux mois. La hausse est de 75 points de base.
Elle s’attend dorénavant à une inflation en zone euro de 8,1% cette année, de 5,5% en 2023 et de 2,3% en 2024. Christine Lagarde n’a fait aucun mystère sur les prochaines étapes de ce «chemin de la normalisation» sans toutefois les décrire en détail : «Le conseil des gouverneurs a pris la décision d’aujourd’hui et s’attend à relever davantage les taux, parce que l’inflation reste bien trop élevée et va probablement rester au-dessus de la cible pendant une période étendue.» L’institution a aussi revu à la hausse ses prévisions d’évolution des prix. Il s’agit des coûts malheureux de la baisse de l’inflation. Le Commissaire européen à l’économie, Paolo Gentiloni a considéré pour sa part que «le risque de récession» augmentait dans l’Union européenne, en avertissant : «Nous pourrions bien nous diriger vers l’un des hivers les plus difficiles depuis des générations.» Les dernières statistiques publiées n’étaient pas de nature à inciter la BCE à la retenue. Elle n’avait jamais non plus été confrontée à de tels taux d’inflation dans la zone euro.
Les deux banques centrales ont évidemment toutes deux à se battre pour endiguer la flambée des prix. Mais celle-ci n'est pas de même nature des deux côtés de l' ...
Et mettre sous pression la BCE pour qu'elle imite la Fed, c'est se tromper de diagnostic. [La Banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs de 75 points de base, un record presque historique. Mais gare aux jugements hâtifs et aux raisonnements faciles.
Pour enrayer l'inflation, la Banque centrale européenne a enclenché une hausse de ses taux directeurs d'une ampleur inédite. Les conséquences sur l'économie ...
« À partir de la mi-septembre, on va voir une hausse des taux pratiqués par les banques dans la limite Les taux de la Banque centrale européenne sont encore « loin » d’un niveau qui « aidera à ramener l’inflation à 2 % », a estimé la présidente de l’institution. « Cela ne va pas franchement modifier la hausse des prix. « Cette remontée aura un impact limité car les causes de l’inflation sont liées à l’énergie. « D’un côté les banques commerciales Il correspond au taux prêté par la BCE aux banques commerciales qui ont besoin d’un important montant en moins de 24 heures. Enfin, le taux de la facilité de dépôt a lui été augmenté à 0,75 %, il correspond au taux auquel la BCE rémunère l’argent déposé par les banques commerciales. Si la guerre s’arrête, les prix de l’énergie vont s’effondrer. Avec une inflation dans la zone euro estimée à 9,1 %, la Banque centrale européenne (BCE) se doit de réagir. Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement s’élèvera à 1,25 %. Ainsi Christine Lagarde a assuré que « nous allons continuer à augmenter les taux ». Pour enrayer l’inflation, la Banque centrale européenne a enclenché une hausse de ses taux directeurs d’une ampleur inédite.
L'institution monétaire de l'UE a décidé une hausse de ses taux d'intérêt d'une ampleur inédite. Le taux sur les dépôts bancaires passe ainsi à 0,75%., ...
Cependant, une séquence agressive de la BCE sur ses taux va renchérir les conditions d'emprunt des pays de la zone euro jugés vulnérables, comme l'Italie. Servant de référence dans un contexte de liquidités abondantes, le taux sur les dépôts bancaires à la [>> Achetez et vendez vos placements (Bourse, cryptomonnaies, or…) au bon moment grâce à Momentum, la newsletter de Capital sur l’analyse technique. Les nouvelles tensions des prix de l'énergie depuis l'arrêt complet de la livraison de gaz russe vers l'Europe présagent même d'une inflation à deux chiffres à l'automne. Des hausses de taux doivent favoriser l'épargne et réduire la consommation, pour abaisser la pression sur les prix. Le taux sur les dépôts bancaires passe ainsi à 0,75%.