Menacé d'expulsion depuis plusieurs semaines, l'imam Hassan Iquioussen devient désormais officiellement expulsable. Alors que le tribunal administratif de Paris ...
L'expulsion de l'imam de 57 ans, né en France mais de nationalité marocaine, avait d'abord été annoncée par le ministre de l'Intérieur à la fin du mois de juillet. C'est pourquoi le juge a décidé de valider l'expulsion de l'imam vers le Maroc, en annulant l'ordonnance du tribunal administratif de Paris qui la suspendait. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est félicité de cette décision.
Le ministre de l'intérieur avait demandé à faire annuler une ordonnance administrative suspendant la demande d'expulsion de ce prédicateur, accusé de tenir ...
[un tweet](https://twitter.com/GDarmanin/status/1564601513086959617) publié juste avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’intérieur a estimé que cette décision était « une grande victoire pour la République ». Le ministère de l’intérieur reprochait notamment à l’imam « un discours à teneur antisémite particulièrement virulent » et ses prêches, prônant la « soumission » des femmes « au profit des hommes ». Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M.
L'imam est sous le coup d'un arrêt d'expulsion depuis fin juillet. La procédure avait été précédemment suspendue par le tribunal administratif de Paris ...
Le vendredi 5 août, le tribunal administratif de Paris décidait, lui, d'accéder à la demande du prêcheur, estimant alors que la procédure d'expulsion porterait une « atteinte disproportionnée » à la « vie privée et familiale » de l'imam du Nord. Ce dénouement a valu à Me Lucie Simon et à l'une des trois magistrats ayant signé l'ordonnance de suspension d'être menacées sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Intérieur saisissait, lui, le Conseil d'État pour annuler la suspension. Gérald Darmanin indiquait également début août que le prêcheur était fiché S par la DGSI « depuis dix-huit mois ». Dans son arrêté d'expulsion, le ministère reprochait notamment à l'imam « un discours à teneur antisémite particulièrement virulent » et de prôner la « soumission » des femmes « au profit des hommes » et dénonçait également l'encouragement « au séparatisme » et le « mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française ». Fin de partie pour Iquioussen ?Vendredi 26 août, le Conseil d'État examinait un recours du ministère de l'Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l'expulsion de l'imam
Si sa décision avait été annulée par le tribunal administratif de Paris, la plus haute juridiction administrative de France a finalement donné raison au ...
Il souhaite alors se rapprocher de ceux qui constitue l'électorat de gauche en place à la tête de la ville et du pays (François Hollande était à ce moment-là président de la République). À la suite de cette décision, Gérald Darmanin a fait appel devant le Conseil d'État. La juridiction a estimé qu'elle n'était pas légitime et donc ordonné l'expulsion de l'imam Iquioussen. En outre, l'imam, selon l'arrêté, encouragerait le séparatisme et afficherait un "mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française". Pour Gérald Darmanin, il s'agit d'une "grande victoire pour la République", ainsi qu'il a commenté l'annonce sur les réseaux sociaux, rappelant avoir motivé sa décision en raison "des propos antisémites et contraires à l'égalité entre les femmes et les hommes" tenus par l'imam Iquioussen. Iquioussen avait développé depuis plusieurs années, à l'occasion de nombreuses conférences et discours relayés par les réseaux sociaux à un public large, un discours antisémite pour lequel il n'a présenté ses 'excuses' en 2004 et condamné l'antisémitisme en 2015 qu'en réaction à l'émotion que ses propos avaient suscitée et sans réfuter de manière explicite ces propos.
Le Conseil d'État a confirmé, mardi, l'expulsion vers le Maroc de l'imam Hassan Iquioussen, accusé par le gouvernement de promouvoir la haine.
Le Conseil d'État a confirmé l'expulsion vers le Maroc du prédicateur, rejetant l'argument selon laquelle cette décision constituerait une "atteinte grave et illégale" à sa vie privée et familiale. Cette décision avait été annoncée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en juillet, puis suspendue début août par le tribunal administratif de Paris. Iquioussen", ajoute-t-il.
Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur a estimé que cette décision qui infirme la suspension de cette expulsion par le tribunal administratif est "une grande ...
"Le combat judiciaire continue, le Tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement, et Hassan Iquioussen étudie la possibilité de saisir de nouveau la CEDH", a-t-elle ajouté. [l'ordonnance du tribunal administratif de Paris](https://www.europe1.fr/societe/la-justice-administrative-suspend-lexpulsion-de-limam-hassan-iquioussen-4126779) qui suspendait l'expulsion de l'imam, donnant donc son aval à l'expulsion vers le Maroc d'Hassan Iquioussen. "Il sera expulsé du territoire national", a ajouté [Gérald Darmanin](https://www.europe1.fr/dossiers/gerald-darmanin).
« Le combat judiciaire continue, le Tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement, et Hassan Iquioussen étudie la ...
Le juge des référés du Conseil d’Etat estime que « ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion. Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Le ministre de l’Intérieur a estimé que cette décision était « une grande victoire pour la République ». Le Conseil d’Etat a donné son feu vert à l’expulsion de l’imam. L’avocate de l’imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter en estimant que cette décision symbolisait « un Etat de droit affaibli » et déploré « un contexte alarmant de pression de l’exécutif sur le judiciaire ». Une nouvelle dont s’est félicité le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui l’a annoncée ce mardi 30 août.
PORTRAIT - Pour comprendre la trajectoire de ce prédicateur devenu une figure islamiste du Nord, il faut revenir à la charnière de la fin des années 1980 et ...
Il est ensuite maître auxiliaire dans le secondaire, puis animateur social avec un projet de ferme écologique. Ce qui renforce encore le caractère symbolique de la décision du Conseil d’État. Bachelier littéraire en 1983, il décroche une licence d’arabe et, en 1991, une maîtrise d’histoire après un mémoire sur un chef islamique musulman: «Osman Dan Fodio.
Alors que le tribunal administratif de Paris avait suspendu l'arrêté d'expulsion de l'imam, le Conseil d'État a finalement donné raison ce mardi au ...
Tout est question de la qualification des faits, de leur interprétation à la lumière des règles de droit, le tout avec un contrôle de proportionnalité entre la menace objective que représente l’intéressé et ses droits et libertés dont il est titulaire. [Me Lucie Simon](https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/lavocate-de-limam-iquioussen-menacee-de-mort-une-enquete-ouverte), étudiait un recours possible devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). En effet, [il a déjà joué la carte de la procédure d’urgence « des mesures provisoires », sans succès](https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/discours-haineux-la-cedh-refuse-de-suspendre-lexpulsion-de-limam-hassan-iquioussen). Ce dont je me félicite à titre personnel avec cette décision, c’est que le juge reconnaît en creux le double discours dangereux d’Iquioussen. [La plus haute juridiction administrative « ](https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/le-conseil-detat-valide-lexpulsion-de-limam-hassan-iquioussen) [annule](https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/le-conseil-detat-valide-lexpulsion-de-limam-hassan-iquioussen) l’ordonnance du tribunal administratif de Paris et rejette la demande de suspension de l’expulsion présentée par M. [Hassan Iquioussen](https://www.marianne.net/tags/affaire-hassan-iquioussen) avait vu le tribunal administratif de Paris [suspendre le 5 août la procédure d'expulsion](https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/comment-comprendre-la-decision-de-la-justice-dannuler-lexpulsion-dhassan-iquioussen) dont il fait l'objet, le Conseil d'État en a décidé autrement. Enfin, le juge d’appel n’a pas du tout la même lecture des intérêts en jeu concernant le droit à mener une vie privée et familiale que le premier juge. Pour les intégristes religieux (toutes religions confondues), c’est évidemment impossible s’ils sont de nationalité française. Dans un litige, ce type de contrôle a l’avantage de prendre en compte la complexité d’une situation au regard de divers droits et libertés qui s’entrechoquent. En effet, contrairement au premier juge, le Conseil d’État reconnaît la forme insidieuse du discours d’Iquioussen. Le Conseil d’État a opéré, comme le premier juge, un contrôle de proportionnalité. Une question d'interprétation du droit, selon le juriste Pierre Juston, qui décrypte cette décision pour « Marianne ».
Depuis le feu vert du Conseil d'Etat ce lundi, l'imam Hassan Iquioussen est expulsable vers le Maroc. Son domicile, à Lourches dans le Valenciennois, a été ...
L'imam est inscrit au FPR, le fichier des personnes recherchées, mais ni sa famille, ni son avocate ne précisent sa localisation. Depuis le feu vert du Conseil d'Etat ce lundi, l'imam Hassan Iquioussen est expulsable vers le Maroc. "Monsieur Hassan Iquioussen sera expulsé du territoire national dès son interpellation.
Le Conseil d'État a donné mardi son feu vert à l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen.
Elle pointe "une procédure totalement disproportionnée" pour des propos "parfois anciens, parfois récents", mais qui, selon elle, "ne sont pas des appels à la violence". Mardi, Gérald Darmanin a assuré qu'il "sera expulsé du territoire national dès son interpellation". Elle y voit "un terrible précédent sur le droit des étrangers" car "ce que disent les juges, c'est qu'un homme né en France peut, du jour au lendemain, être expulsé du territoire français pour des propos."
Le Conseil d'État a donné son feu vert à l'expulsion de l'imam Iquioussen ce mardi. Gérald Darmanin a salué une «victoire pour la République», ...
Depuis la place Beauvau, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est félicité dans la soirée de la décision du Conseil d’État, saluant une « victoire pour la République ». Au royaume chérifien, « seule son épouse » a de la famille basée à Casablanca. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait refusé de suspendre l’expulsion début août, expliquant qu’elle n’accordait des mesures provisoires de suspension « qu’à titre exceptionnel », lorsque le requérant était exposé « à un risque réel de dommages irréparables ». L’avocate de l’imam, Me Lucie Simon, a réagi sur Twitter en estimant que cette décision symbolisait « un État de droit affaibli » et déploré « un contexte alarmant de pression de l’exécutif sur le judiciaire ». « Le combat judiciaire continue, le Tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement, et Hassan Iquioussen étudie la possibilité de saisir de nouveau la CEDH », a-t-elle ajouté. Le Conseil d’État a donné son feu vert à l’expulsion de l’imam Iquioussen ce mardi.
La plus haute juridiction administrative a ainsi donné raison, à ce stade, au ministre de l'intérieur, en infirmant la décision de première instance qui avait ...
Contrairement au tribunal administratif, le Conseil d’Etat a surtout considéré que dans la balance entre sûreté de l’Etat et droit fondamental à une vie privée et familiale normale, l’expulsion de M. [le juge des référés du Conseil d’Etat a donné son feu vert à l’expulsion d’Hassan Iquioussen](https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/30/expulsion-de-l-imam-iquioussen-vers-le-maroc-le-conseil-d-etat-donne-son-aval_6139517_3224.html), imam conférencier du nord de la France. Comme le juge des référés du tribunal administratif de Paris avant lui, celui du Conseil d’Etat a néanmoins rejeté « plusieurs motifs retenus par le ministre pour expulser M. Iquioussen, notamment la remise en cause de la réalité des attentats terroristes et son rejet des lois de la République au profit de la loi islamique », Beauvau n’ayant pas apporté de preuves. Plusieurs fois depuis, il répétera être « antisioniste mais pas antisémite ». [Le Maroc ayant déjà délivré un laissez-passer consulaire](https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/02/le-maroc-pret-a-accueillir-un-imam-menace-d-expulsion-par-la-france-selon-gerald-darmanin_6136955_3212.html), M.
La haute juridiction a reconnu son comportement antirépublicain, «antisémite» et «hostile aux femmes».
Avocate de Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon a déploré « un État de droit affaibli » et « un contexte alarmant de pression de l'exécutif sur le judiciaire ». [Gérald Darmanin](https://www.lefigaro.fr/politique/gerald-darmanin-une-lutte-plus-intraitable-que-jamais-contre-les-delinquants-etrangers-20220803), a salué la décision du juge des référés du Conseil d'État qui, mardi, a jugé « justifiée » l'expulsion - pour ses propos antisémites et hostiles aux femmes - de [Hassan Iquioussen](https://www.lefigaro.fr/actualite-france/expulsion-de-l-imam-hassan-iquioussen-decision-du-conseil-d-etat-en-debut-de-semaine-prochaine-20220826), figure connue de la mouvance des Frères musulmans. En outre, des propos à caractère antisémite ont été réitérés après ses “excuses” de 2004 et les vidéos relayant ses propos antisémites sont restées en ligne jusqu'à une date récente sans que M. Et sur l'antisémitisme, il juge que « l'instruction établissait que M. Le Conseil d'État note pour sa part que « plusieurs motifs retenus par le ministre pour expulser M. Mardi soir, l' [imam était en fuite et a été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR), indiquait une source proche du dossier](https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-imam-iquioussen-en-fuite-inscrit-au-fichier-des-personnes-recherchees-20220830).
Après la décision du Conseil d'État de valider son expulsion vers le Maroc, l'imam Hassan Iquioussen est introuvable. La police s'était rendue à son ...
"Le combat judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement et Hassan Iquioussen étudie la possibilité de saisir de nouveau la CEDH", a-t-elle ajouté. Mais, ils ne l'ont pas trouvé, selon une source proche du dossier qui a évoqué la possibilité qu'il soit en Belgique. Dans sa décision, le Conseil d'Etat estime que son "discours antisémite", "réitéré (...) après ses excuses de 2004", et son "discours systématique sur l'infériorité de la femme", dans "des vidéos toujours disponibles sur internet dont les dernières ont été réalisées en 2021", constituaient bien "des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine".
Le Conseil d'État avait validé plus tôt dans la journée son expulsion décidée par Gérald Darmanin.
Dans sa décision, le Conseil d’État estime que son « discours antisémite », « réitéré (...) après ses excuses de 2004 », et son « discours systématique sur l’infériorité de la femme », dans « des vidéos toujours disponibles sur internet dont les dernières ont été réalisées en 2021 », constituaient bien « des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine ». Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous Français. Mais, ils ne l’ont pas trouvé, selon une source proche du dossier qui a évoqué la possibilité qu’il soit en Belgique. Sur Twitter, l’avocate de l’imam, Me Lucie Simon, a estimé que la décision du Conseil d’État symbolisait « un État de droit affaibli » et a déploré « un contexte alarmant de pression de l’exécutif sur le judiciaire ». « Le combat judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement et Hassan Iquioussen étudie la possibilité de saisir de nouveau la CEDH », a-t-elle ajouté. [avait donné son feu vert à l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen](https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/hassan-iquioussen-l-expulsion-de-l-imam-validee-par-la-justice_207116.html), dont le ministre de l’Intérieur avait fait ces dernières semaines un symbole de la lutte du gouvernement contre les « discours séparatistes ».
[VIDÉO] ▶️ L'imam Iquioussen est en fuite. Il est inscrit au fichier des personnes recherchées. Ce mardi, le Conseil d'État avait donné son feu vert à son ...
[Intenses combats dans le sud de l'Ukraine, menace nucléaire à Zaporijia… - 6 - 4 - 1 Le fichier est interconnecté avec le Système d'information Schengen, son homologue au niveau de l'Union européenne. [la décision du Conseil d'État](/justice-faits-divers/imam-iquioussen-le-conseil-d-etat-donne-son-feu-vert-a-son-expulsion-se-felicite-gerald-darmanin-2230797.html), la police s'est rendue dans l'après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) afin de l'interpeller pour l'expulser vers le Maroc.
En fuite, l'imam Hassan Iquioussen a été inscrit au fichier des personnes recherchées. Ce mardi, le Conseil d'État avait donné son feu vert à son expulsion.
Gérald Darmanin avait indiqué ce mardi qu'Hassan Iquioussen "serait expulsé du territoire national dès son interpellation". Après la décision du Conseil d'État, la police a perquisitionné le domicile de l'imam, à Lourches (Nord), dans l'après-midi, afin de l'expulser, indique France Info. L'intéressé a donc été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR).
IQUIOUSSEN. L'imam marocain Hassan Iquioussen doit être expulsé du territoire français pour des propos jugés "séparatistes" et "islamistes".
Il souhaite alors se rapprocher de ceux qui constitue l'électorat de gauche en place à la tête de la ville et du pays (François Hollande était à ce moment-là président de la République). [Comme le rappelle Le Figaro](https://www.lefigaro.fr/actualite-france/on-va-leur-couper-la-tete-avant-qu-ils-ne-nous-coupent-la-notre-florilege-des-propos-tenus-par-l-imam-marocain-hassan-iquioussen-20220805), qui a entrepris de lister ses déclarations les plus polémiques, Hassan Iquioussen est convaincu que l'islam en France est en proie à un "cinquième colonne", attaqués par des "traitres de l'Intérieur", qui ont pour objectif de "se convertir, de sortir de l'Islam et de répandre des informations qui sont fausses". Par ailleurs, "cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Ainsi, le Conseil d'État a été saisie par le ministre de l'Intérieur sur la légitimité de la suspension de la demande d'expulsion de l'imam. Le communiqué de la juridiction indique que "le juge des référés du Conseil d'Etat estime que ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l'infériorité de la femme et sa soumission à l'homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d'expulsion." À la suite de cette décision, Gérald Darmanin a fait appel devant le Conseil d'État. L'homme a également plusieurs fois défendu clairement que l'islam était une "religion de paix", et que "détester quelqu'un parce qu'il est juif" était "un péché en Islam". En outre, des propos à caractère antisémite ont été réitérés après ses 'excuses' de 2004 et les vidéos relayant ses propos antisémites sont restées en ligne jusqu'à une date récente sans que M. En outre, l'imam, selon l'arrêté, encouragerait le séparatisme et afficherait un "mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française". Iquioussen avait développé depuis plusieurs années, à l'occasion de nombreuses conférences et discours relayés par les réseaux sociaux à un public large, un discours antisémite pour lequel il n'a présenté ses 'excuses' en 2004 et condamné l'antisémitisme en 2015 qu'en réaction à l'émotion que ses propos avaient suscitée et sans réfuter de manière explicite ces propos. Il a tout de même fait savoir que l'imam avait "pris ses distances" et était "aller se reposer un peu" il y a quelques semaines. Cette décision du Conseil d'Etat est donc un feu vert au ministère de l'Intérieur afin de pouvoir mettre en oeuvre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen.
Une procédure qui devait être mise en application "dès son interpellation" a précisé hier le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le Maroc ayant délivré un ...
Mais l'imam Iquioussen avait déjà quitté son domicile à l'arrivée des forces de l'ordre, qui ont perquisitionné les lieux dans l'après-midi. Mais le tribunal administratif de Paris l'avait stoppé, avant que le Conseil d'État ne tranche en faveur de l'exécutif. Le Conseil d'État a validé ce mardi 30 août la procédure d'expulsion de l'imam Iquioussen, accusé d'avoir diffusé dans ses prêches des propos antisémites et misogynes.
Après que le Conseil d'état a validé son expulsion, les policiers se sont rendus au domicile de l'imam qui reste introuvable. Il est désormais inscrit au ...
Dès demain, pour se garer il faudra payer selon la décision de la mairie de Paris. L'homme est décédé dans la nuit de lundi à mardi. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Il n'y a pas de commémorations particulières prévues à Londres mais des fans se réuniront devant son Palais. L'avocate de Hassan Iquioussen envisage de son côté un nouveau recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Le ministère de l'Intérieur entend effectuer son expulsion vers le Maroc au plus vite.
L'imam Hassan Iquioussen dont le Conseil d'Etat a validé mardi l'expulsion décidée par Gérald Darmanin est considéré comme étant en fuite et a été inscrit ...
Né en France, Hassan Iquioussen avait décidé à sa majorité de ne pas opter pour la nationalité française. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait refusé de suspendre l'expulsion début août, expliquant qu'elle n'accordait des mesures provisoires de suspension "qu'à titre exceptionnel", lorsque le requérant était exposé "à un risque réel de dommages irréparables". Cette décision est "une grande victoire pour la République", s'est réjoui M. "Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Il lui est reproché aussi d'inciter "à une forme de séparatisme" et d'alimenter "des thèses complotistes autour de l'islamophobie". Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, avait donné mardi son feu vert à l'expulsion vers le Maroc d'un prédicateur réputé proche des Frères musulmans, conformément à la demande du ministre de l'Intérieur, qui lui reproche des "propos antisémites" notamment.
Le Conseil d'Etat a donné son feu vert mardi à l'expulsion de l'imam marocain Hassan Iquioussen, accusé de provocation explicite à la discrimination ou à la ...
« Ce monsieur n’a rien à faire sur le sol de la République : il a lui-même choisi de ne pas être français, il est d’une nationalité étrangère et est radicalisé », avait-il insisté. « Je combats les propos de l’imam Hassan Iquioussen, mais on ne combattra pas l’obscurantisme, l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie en sortant de l’État de droit », avait ainsi défendu la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain. Le Conseil d’État a justifié son expulsion en pointant les « propos antisémites tenus depuis plusieurs années », lors de prêches ou de conférences diffusées, ainsi que « son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme ». De son côté, Gérald Darmanin s’était aussitôt félicité de la validation de cette expulsion, y voyant une « grande victoire pour la République ». La famille de l’imam Iquioussen n’avait pas souhaité réagir après la décision du Conseil d’État. Mais en début de soirée, les policiers venus l’interpeller à son domicile à Lourches, près de Valenciennes dans le Nord, ne l’ont pas trouvé.