Bruno Jeudy

La rédaction de Paris Match a voté une motion de défiance contre la direction après le départ d'un des rédacteurs en chef, Bruno Jeudy.

[#France]??: RSF soutient la SDJ de [@ParisMatch]dans sa motion de défense suite au départ de son rédacteur en chef politique et économie. 3 mois après son rachat par [@vivendi], RSF s'inquiète de l'application du [#SystèmeBolloré]aux médias du groupe [#Lagardère]. Son départ « est un avertissement donné à ceux qui veulent exercer leur métier en toute indépendance, sans céder aux pressions éditoriales. La motion a été approuvée par 60 voix pour, deux contre et huit blancs, sur un total de 78 inscrits à la Société des journalistes. « Nous considérons que l’avenir de Paris Match est menacé et ce, dans le contexte de la prise de contrôle du groupe Lagardère, propriétaire de Paris Match, par le groupe Vivendi et son actionnaire de référence, le groupe Bolloré », s’alarment les journalistes. Elle cite notamment « l’absence de couverture (sur) Emmanuel Macron, au lendemain de sa réélection », une première dans l’histoire du magazine, et une première page consacrée, contre l’avis de la rédaction, en juillet, à l’une des figures de proue des conservateurs catholiques, le cardinal Sarah, deux choix critiqués par Bruno Jeudy.

La rédaction du magazine s'oppose à la « mise à l'écart d'un pilier de Match », marquant de nouvelles tensions au sein du groupe Lagardère.

60 voix « pour » ont été comptabilisées, deux « contre » et huit blancs, sur un total de 78 inscrits à la Société des journalistes, a annoncé cette dernière, dimanche 21 août à l’AFP. Un nouvel épisode des tensions qui secouent les rédactions de Lagardère depuis la prise de contrôle par Vincent Bolloré. Son départ « est un avertissement donné à ceux qui veulent exercer leur métier en toute indépendance, sans céder aux pressions éditoriales. Cette dernière avait appris jeudi par un courriel des directeur général et directrice de la rédaction, Patrick Mahé et Caroline Mangez, le départ de Bruno Jeudy, « d’un commun accord » entre les parties selon ce message. La rédaction rappelle notamment que Bruno Jeudy avait « critiqué » à plusieurs reprises « l’ingérence » de la direction dans les choix éditoriaux du magazine. [Paris Match](https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/olivier-royant-directeur-de-la-redaction-de-paris-match-est-mort_174633.html) est menacé et ce, dans le contexte de la prise de contrôle du groupe [Lagardère](https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/arnaud-lagardere-ne-comprend-pas-l-inquietude-des-salaries-d-europe-1-en-greve_182823.html), propriétaire de Paris Match, par le groupe Vivendi et son actionnaire de référence, le groupe Bolloré », s’alarment les journalistes.

Cette motion de défiance fait suite au départ du rédacteur en chef Bruno Jeudy sur fond de désaccords éditoriaux. C'est un départ qui inquiète au plus haut ...

Les journalistes soulignent que le désormais ancien rédacteur en chef avait "critiqué" à plusieurs reprises "l'ingérence" de la direction concernant les choix éditoriaux. N'importe qui contesterait les choix de la direction prendra désormais la porte". Pour la rédaction, le départ de Bruno Jeudy "symbolise au plus haut point l'arbitraire et la brutalité des pratiques managériales".