Touché à un adducteur, Kevin Mayer a arrêté son effort lors du 100 m lundi, abandonnant le décathlon des Championnats d'Europe dès la première épreuve.
Il faut l'accepter, je l'accepte. C'était un gros challenge que je m'étais fixé, maintenant il faut assumer de l'avoir raté. Maintenant, ça ne veut pas dire que la saison est ratée, loin de là. Je suis vraiment fier de ce que j'ai fait et je suis très content de partir en vacances. Mais après, il faut être honnête : c'est un décathlon. Même si j'avais fini le 100 m à 80 %, il me restait plein d'épreuves. Je ne peux pas être à 80 % dans toutes les épreuves sinon, je vais me battre même pas pour le podium. Je ne pouvais pas ne pas me mettre dans les starting-blocks et tenter. C'est vraiment pas des grosses blessures et ça me met en confiance pour l'année d'après. Il y a beaucoup de frustration parce que vous avez vu le public le matin à 10 heures, c'est incroyable ! Mais à un moment donné, on ne peut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Je me donnais toutes les chances de vivre encore un gros moment parce que, franchement, peu importent les peurs que ça peut générer, peu importe le stress que ça génère, mais sur la piste je m'éclate tellement. . Ça aurait foutu la merde pour les saisons d'après et ce n'est pas ce que je veux. Je vais refaire le chemin : il y a quatre mois, j'ai fait un soulevé de terre une jambe et je me suis abîmé le grand adducteur. Ce n'était qu'un bonus, la cerise sur le gâteau. Mais il y a de la frustration quand même. Vous me connaissez maintenant, j'ai du mal à me dire que ce n'est rien. Et quand j'ai couru ce jour-là, je l'ai ressenti, et je me suis dit "ça sent mauvais". Après ça, j'ai tout donné en soins pendant cinq jours pour y arriver. Là, mon tendon d'Achille je ne le sens pas ; j'ai arrêté avant que ça pète pour le grand adducteur. Kevin Mayer n'est pas allé au bout de son rêve. Ni même au bout du 100 m du décathlon. Parti pour réussir le doublé Championnats du monde-Championnats d'Europe, le héros d'Eugene a arrêté son effort après 60 mètres dans la première épreuve de la journée de lundi. Il avait ressenti une légère pointe au niveau du grand adducteur gauche et a préféré stopper plutôt que de risquer la blessure.
Sacré champion du monde il y a trois semaines à Eugene aux États-Unis, Kevin Mayer a abandonné le décathlon dès la première épreuve, le 100 m, ...
En cause, un muscle de sa cuisse gauche (le grand adducteur précisément) abîmé il y a quatre mois pendant un exercice de musculation. Vous êtes prévenus", avait lancé le double vice-champion olympique (2016 et 2021) et double champion du monde (2017 et 2022) samedi. Kevin Mayer (30 ans) avait annoncé la couleur avant son entrée en lice à Munich : le défi inédit d'enchaîner deux décathlons, et idéalement or mondial et européen, en trois semaines était alléchant.
Le champion du monde, sacré il y a trois semaines aux Etats-Unis, était confronté à un enchaînement inédit de deux décathlons en moins d'un mois.
Mais s’il y a la moindre douleur et un risque que ça puisse me coûter à l’avenir, ça ne vaudra pas le coup », avait-il prévenu. Je sens que mon corps n’a pas récupéré », avait-il déclaré samedi, à deux jours de son entrée dans la compétition. Il craignait de se blesser et que cela ait un impact sur les prochaines saisons. Habitué à se concentrer sur un seul par saison, il avait prévenu qu’il ne « prendrai[t] pas de risque » à la moindre alerte physique.
Visiblement gêné, Kevin Mayer a confirmé une blessure au grand adducteur au micro de France TV quelques instants plus tard, une douleur qu'il ressent depuis ...
Je me suis donné l’opportunité mais ça ne s’appelle pas un exploit pour rien. « Au 50 m, quand je commence à voir que ça se tend de plus en plus, je ne sais pas jusqu’où ça va tenir. « Je suis vraiment désolé pour tous ceux qui croyaient en cet exploit.
Le récent champion du monde de décathlon a stoppé son effort dès la série du 100 mètres, lors des championnats d'Europe qui débutaient ce lundi.
Je sens que mon corps n'a pas récupéré. J'avoue qu'il y a un peu la frayeur de me blesser et d'impacter les prochaines saisons», avait-il précisé.« Je me suis arrêté avant de me blesser vraiment plus gravement. «J'ai fait un décathlon il y a trois semaines, j'ai tout fait pour être compétitif ici. «Je vais être honnête, je suis un peu dans le mal.
Le Montpellierain, champion du monde en titre, a dû quitter prématurément le concours des championnats d'Europe, ce lundi 15 août à Munich.
Il avait prévenu qu'il ne "prendrai(t) pas de risque" à la moindre alerte physique. "Si je n'ai aucune douleur du tout, je ferai le décathlon jusqu'au bout. Sacré champion du monde il y a trois semaines seulement à Eugene (Etats-Unis), le Français Kevin Mayer a abandonné le décathlon dès la première épreuve, le 100 m, aux Championnats d'Europe d'athlétisme, lundi 15 août à Munich.
Le récent champion du monde de décathlon Kevin Mayer a tenté de s'aligner sur les championnats d'Europe de la discipline. Amoindri, le Français a abandonné ...
Sacré champion du monde il y a trois semaines seulement à Eugene, dans l'Etat de l'Oregon, aux Etats-Unis, le décathlonien Kevin Mayer a été contraint à ...
Trois semaines seulement après l'or mondial, Kevin Mayer a abandonné le décathlon après la première épreuve, le 100 mètres, aux Championnats d'Europe d'athlétisme à Munich, en Allemagne, ce lundi. Sacré champion du monde il y a trois semaines seulement à Eugene, dans l'Etat de l'Oregon, aux Etats-Unis, le décathlonien Kevin Mayer a été contraint à l'abandon ce lundi aux Championnats d'Europe, à Munich, après s'être blessé sur la première épreuve, le 100 mètres. Athlétisme Kevin Mayer abandonne le décathlon après la première épreuve aux Championnats d'Europe
Le grand adducteur de Kevin Mayer a grimacé en même temps que les supporters tricolores devant le 100 m, première épreuve du décathlon des Championnats ...
Ça me met vraiment en confiance pour l'année d'après." "J'avais un centième pour décider : je continue et ça peut péter ou j'arrête, raconte-t-il. En cause, un muscle de sa cuisse gauche (le grand adducteur précisément) abîmé il y a quatre mois pendant un exercice de musculation. Vous êtes prévenus", avait lancé le double vice-champion olympique (2016 et 2021) et double champion du monde (2017 et 2022). Lundi matin, le rictus redouté est apparu sur le visage de Mayer vers les 60 mètres, quand il a coupé son effort. Quelques instants plus tard, il saluait de la main le public du stade olympique munichois et expliquait à même la piste s'être "arrêté avant de se blesser". Mayer (30 ans) avait annoncé la couleur avant son entrée en lice.
Journée très riche pour les Bleus engagés à Munich, lundi, avec trois nouvelles médailles d'or dans l'escarcelle tricolore.
Clara Copponi pourra ruminer longtemps cette course de l'omnium. Une course qu'elle a longtemps dominée avant la dernière épreuve, celle de la course aux points. L'Isérois de 27 ans, battu par le futur vainqueur, l'Ukrainien Danyl Boldyrev, en demi-finale, a dominé l'Espagnol Erik Noya dans la petite finale. Et, en finale, la paire a dû encore batailler après la perte du premier set face aux Roumains Ovidiu Ionescu et Bernadette Szocs. Ces derniers menaient donc par une manche à rien avant que Lebesson ne se mette enfin au diapason de sa partenaire pour signer trois sets victorieux de rang (8-11, 11-6, 11-5, 11-9). Au terme d'un incroyable final, le Tricolore a réglé dans les derniers mètres l'Italien Consonni et l'Espagnol Mora Vedri, et prouvé s'il en était encore besoin, que le cyclisme sur piste français était bel et bien de retour au sommet. Grâce à un finish impressionnant, le Tricolore a finalement dominé l'Italien Matteo Bianchi pour ravir l'or. Le tout en étant le seul des concurrents, au final, à descendre sous la minute lors de cette épreuve du kilomètre (59''75). En l'occurrence, ce n'était pas le talon pour Kevin Mayer, mais la cuisse.
« Si je fais le 100 m et que je ne fais pas de grimace, normalement c'est très bon signe. Vous êtes prévenus », avait lancé le double vice-champion olympique ( ...
« J’arrivais à le gérer » mais, « malheureusement, quand tu fais un « déca » au niveau et avec l’intensité de celui de Eugene, ça se réveille », a-t-il constaté. « J’avais un centième pour décider : je continue et ça peut péter ou j’arrête, a poursuivi le Montpelliérain. À ce centième-là, je me suis dit « Kev », t’es déjà champion du monde, tu vas galérer pendant toutes tes vacances au lieu de te reposer tranquille. « Si je fais le 100 m et que je ne fais pas de grimace, normalement c’est très bon signe.
Le double vice-champion olympique s'était rendu à Munich en quête d'un doublé rare, qui aurait été réalisé en moins d'un mois. Un "objectif incroyable" selon ...
Cette année-là, il n'a pas terminé le décathlon des championnats d'Europe de Berlin, début août, à la suite de trois échecs au saut en longueur, avant de pulvériser le record du monde au Décastar de Talence (Gironde), mi-septembre. Cette fois, le Français peut s'octroyer une longue coupure ("au moins trois ou quatre mois", confiait-il la semaine dernière) l'esprit tranquille. Ce nombre réduit de participations à des événements explique la peur immense de la blessure immense. Les traumatismes de dix disciplines s'ajoutent les uns aux autres pour le corps, qui met une à deux semaines à récupérer", souligne-t-il. Hier soir, il s'est couché à minuit, au mieux, et le petit-déjeuner était à 5h30, donc le corps n'a pas pu totalement récupérer, raconte Gaëtan Blouin. Ce mardi, il y aura une grosse fatigue accumulée, et c'est aussi cela qui fait qu'en épreuves combinées, on est plus susceptible de se blesser." "Certains se remettent vite de leurs émotions", précisie Stéphane Diagana, champion du monde du 400 mètres haies et consultant pour France Télévisions. Kevin Mayer n'en fait pas partie.
Trois semaines après avoir décroché son second titre de champion du monde à Eugene, aux États-Unis, le Montpelliérain Kevin Mayer a préféré abandonner les ...
C’est là que les blessures peuvent arriver donc je vis au jour le jour », déclarait d’ailleurs Kevin Mayer en conférence de presse. Je ne veux pas décevoir les Français, le grand public, l’équipe de France, donc je donne tous les outils et je vous dis qu’en ce moment, je ne suis pas bien. Je me suis donné toutes les chances possibles pour être prêt 3 semaines après mon titre de champion du monde.