La centrale de Zaporijia (Ukraine) a de nouveau été bombardée, jeudi 11 août. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement.
La centrale de Zaporijia (Ukraine) est redevenue le théâtre d’affrontements quotidiens entre Russes et Ukrainiens. Actuellement, dans cette zone occupée par la Russie, se trouvent des tonnes de déchets radioactifs. L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est très préoccupée par la situation. De son côté, Moscou rejette la faute sur l’armée ukrainienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a réclamé d'entrer dans les plus brefs délais dans la centrale, que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement ...
« La véritable échelle d'une catastrophe nucléaire à la centrale est difficile à imaginer. Les alliés de l' Ukraine, soulignant la nécessité de la mission de l'AIEA, ont pointé du doigt, devant le Conseil de sécurité, la responsabilité russe. « Le temps presse », a-t-il insisté, alors que l'AIEA tente depuis des semaines d'envoyer une mission pour inspecter la centrale, mission que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de freiner.
ENTRETIEN. Plusieurs bombardements ont touché la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, faisant craindre à Kiev mais aussi aux autorités ...
Les armes non conventionnelles notamment le nucléaire ont, d'ailleurs, été créées comme étant des armes de dissuasion, moins avec l'idée d'attaque. Or, la dissuasion signifie faire peur à l'autre. Quand les autorités internationales et de certains pays alertent sur le risque de guerre nucléaire, on peut voir cela comme une stratégie pour instaurer une pression sur la Russie pour mettre fin au conflit. Du côté de la Russie, la menace du nucléaire apparaît comme un moyen de dissuasion. Tous deux prévoient qu'on ne peut attaquer une centrale nucléaire. Une résolution de l'AIEA de 2009 vient élargir cette interdiction à tout type d'installation nucléaire. En outre, lors du déclenchement de la guerre en Ukraine, l'AIEA a instauré sept piliers pour assurer la sûreté et la sécurité des centrales nucléaires présentes sur le territoire. Il faut rappeler que le cadre international en matière de protection nucléaire est régi par la Convention de Genève instaurée après la guerre ainsi que par un protocole additionnel ajouté en 1977. Pour autant, il ne me semble pas que l'Ukraine comme la Russie aient voulu endommager intentionnellement la centrale. Mais, bien sûr, le risque zéro n'existe pas et on ne peut écarter celui d'une fissuration du béton. D'autant que si le dôme a été pensé en prenant en compte des chutes d'objets lourds comme un avion, aucune démonstration de sûreté n'a pris en compte les conséquences d'une guerre. L'épaisseur de cette enceinte a été pensée en prenant en compte les expériences passées. Les centrales de Tchernobyl et de Fukushima ne comportaient pas une telle protection. D'autant que les bombardements ont endommagé une ligne électrique permettant l'alimentation électrique externe de la centrale. Si le risque zéro n'existe pas, dans une centrale, tout est fait pour assurer la sûreté en profondeur. C'est pour cela que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) demande depuis des semaines, en vain, de pouvoir aller sur place pour se rendre compte aussi de la situation humaine pour les salariés. Car il peut y avoir un risque d'erreur humaine du fait du stress et de la pression imposée aux salariés qui travaillent sur la centrale sous l'occupation russe. EMMANUELLE GALICHET.- La centrale de Zaporijia, avec ses six réacteurs de 1.000 mégawatts, est la plus grande centrale d'Europe. C'est aussi un véritable point stratégique pour l'Ukraine et la Russie. Actuellement, c'est toujours l'exploitant ukrainien qui en a le contrôle, mais les militaires russes sont au sein de la centrale. Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a demandé de pouvoir y accéder « aussi vite que possible » au cours d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité. De son côté, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a, lui aussi, mis en garde, jeudi, contre une « catastrophe » si les opérations militaires se poursuivaient autour du site.
En Ukraine, Zaporijia a été à nouveau visée par des tirs : l'inquiétude est grande et l'on oublie, pendant ce temps, l'humiliation russe subie en Crimée.
Du chantage on est passé à la menace ! Pour comprendre, il faut prendre un peu de recul. C’est d’ailleurs à Moscou que l’AIEA s’adresse pour obtenir des inspections.
Pour Bruno Cherayon, expert nucléaire, la situation à la centrale ukrainienne de Zaporijia est préoccupante. Le danger ne viendrait pas seulement d'une ...
Mais plus le temps passe, et plus le risque de catastrophe, en tout cas le risque de dysfonctionnements graves pouvant conduire à une catastrophe nucléaire, augmente. Et notre inquiétude, à la Criirad, ne date pas de l’attaque du 5 août. Nous sommes préoccupés depuis la prise de contrôle de la centrale par les forces russes, en mars dernier. Le directeur de l’AIEA et le secrétaire général de l’ONU se disent « gravement préoccupés ». Vous aussi ?
Linfo.re - Le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijia a provoqué un vent de panique dans le monde. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ...
Même son de cloche pour Washington qui appelle la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires. Les Etats-Unis réclament également des forces russes qu’elles rendent le plein contrôle à l’Ukraine. "Gravement préoccupé par la situation dans et autour de la centrale", le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a demandé à tous de faire preuve de bon sens et de raison en mettant fin immédiatement à toute activité militaire près de la centrale. Très préoccupée par la situation, la France a demandé à la Russie de retirer immédiatement ses troupes de la centrale nucléaire de Zaporijjia et rendre à l’Ukraine le plein contrôle de la centrale. Le périmètre de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’ Ukraine et d’Europe, a été visé par de nouvelles frappes d’artillerie ce jeudi 11 août 2022.
Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun, a déclaré jeudi que la Chine était "profondément préoccupée" par le récent ...