Le 9 août 1982, un commando cible le restaurant emblématique "Jo Goldenberg", faisant six morts et 22 blessés. Un attentat antisémite attribué à une ...
Si ce n'est pas bon, je retournerai dans mon chagrin. "J'ai l'impression que c'était hier. Aucun procès n'a encore eu lieu mais quatre hommes sont suspectés d'avoir fait partie du commando.
Le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a rendu hommage ce mardi aux victimes de l'attentat antisémite de la rue des Rosiers à Paris, le 9 août 1982 et a ...
En 2015, des mandats d’arrêt internationaux sont délivrés contre quatre hommes soupçonnés de responsabilités dans l’attentat et vivant en Cisjordanie, en Jordanie et en Norvège. La justice jordanienne refuse à plusieurs reprises d’extrader ses deux ressortissants concernés, d’origine palestinienne. Le garde des Sceaux a également insisté sur le caractère antisémite de l’attentat de la rue des Rosiers. «En France, à Paris, dans un quartier historique, la communauté juive a été directement visée. Lorsque la communauté juive est prise pour cible, c’est la République française tout entière qui est touchée.» Et le ministre d’établir un «triste constat» : en 2022, «l’antisémitisme, cette bête immonde, n’est pas morte. Au total, cette attaque qui aura duré trois minutes fait six morts et vingt-deux blessés. En France, où l’on a encore en mémoire l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic (quatre morts le 3 octobre 1980), le choc est immense. Quelques instants plus tard, les assaillants remontent en courant la rue des Rosiers. Ils tirent sur des passants affolés, qui cherchent désespérément un refuge et courent en tous sens en hurlant. «C’était il y a quarante ans, mais c’était hier.» Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a rendu hommage ce mardi aux victimes de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers à Paris, le 9 août 1982. Pourtant, je mesure à quel point ce déchaînement de haine et de violence rend la mesure du temps relative.» Eric Dupond-Moretti a tenu à rappeler aux victimes que «la France se tient à [leurs] côtés, comme elle se tient toujours aux côtés des innocents, victimes de ceux qui veulent saper les valeurs fondamentales de notre nation».
Il y a quarante ans, jour pour jour, un commando lourdement armé est venu semer la terreur », a déclaré le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti lors ...
"Imaginez qu'un cancérologue reçoive un patient et fête avec lui sa rémission, il faut faire les choses dans l'ordre", ironise Guy Benarousse qui a eu la ...
On ne peut pas imaginer que des gens se lèvent le matin et qui se disent 'aujourd'hui : "Je vais aller tuer, je vais aller jeter des grenades sur des gens et je trouverai des sanctuaires où la justice ne passera pas". "C'est une affaire d'État qui ne dit pas son nom", clame Guy Benarousse, victime de l' attentat de la rue des Rosiers il y a 40 ans. Les questions restent ouvertes, aujourd'hui. Je n'en veux pas à la justice, on est dans un état de droit, la justice doit passer, ce n'est pas à moi de décider qui est coupable et qui ne l'est pas : c'est au juge de faire son travail. Oui, et j'y prendrai la parole. 40 ans plus tard, l'enquête n'est toujours pas terminée. Quatre auteurs sont identifiés : deux sont en Jordanie et un en Cisjordanie, pas d'extradition pour le moment. Guy Benarousse : Une journée d'horreur. Parce que quand vous avez 16 ans, vous n'êtes pas préparé à ce que vous allez vivre.
Le 9 août 1982, un commando attaquait le restaurant casher « Jo Goldenberg », en plein quartier juif de Paris, faisait 6 morts et 22 blessés. En 3 minutes.
Lorsque le pays apprend l'attentat de la rue des Rosiers, c'est un choc. Abou Nidal, de son vrai nom Sabri al-Banna, est mort à Bagdad en 2002, à 65 ans. C'est devenu ensuite un magasin de vêtements, qui a mis la clé sous la porte. Une fois le juge Bruguière démis de l'enquête, une piste d'un attentat néo-nazi est envisagée. Balayée en 2011 par le juge Marc Trévidic : il a obtenu des témoignages sous X d'anciens membres du Fatah désignant Abou-Nidal comme responsable. « La commémoration de cet attentat ne doit pas faire oublier qu'il y a dans cette affaire un homme détenu qui clame son innocence. Aîné de huit enfants, Abou Zayed est né en 1958 en Cisjordanie, près de Jenine, de parents paysans. Depuis, de nombreuses marques de vêtements s'y sont succédé. Une cinquantaine de personnes sont présentes dans le restaurant casher « Jo Goldenberg » situé dans une petite rue très passante du vieux quartier juif de Paris, dans le IVe arrondissement. Ils soulignent notamment des omissions, imprécisions et contradictions sur son parcours au début des années 1980 pendant ses interrogatoires. Le second pénètre dans l'établissement et ouvre le feu avec des pistolets-mitrailleurs « WZ-63 » de fabrication polonaise. Le seul suspect aux mains de la justice française clame toujours son innocence. Des corps ensanglantés gisent sur les trottoirs et la chaussée.
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la ...
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé. Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.
Un hommage national a été rendu aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, survenu il y a 40 ans dans le quartier juif de Paris.
Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge", a-t-il déclaré. Six personnes avaient été tuées et 22 autres blessées le 9 août 1982 dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg, puis dans une fusillade dans le quartier du Marais, au cœur de la capitale. Il faut un procès. Vite. pic.twitter.com/0pJUsk7kUv August 9, 2022
Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus », a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
Ils ont ensuite observé une minute de silence. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge », a-t-il affirmé. Il y avait, pour la première fois, un membre du gouvernement.
Un hommage national a été rendu ce mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la ...
Il est mis en examen en France pour assassinat et tentative d'assassinat. Deux des autres suspects sont en Jordanie et un dernier en Cisjordanie. Les victimes et leur famille appellent à la tenue d'un procès. Au total, six personnes avaient été tuées et 22 blessées le 9 août 1982 dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade.
Ce mardi 9 août 2022, la France commémorait les 40 ans de l'attentat de la rue des Rosiers. Éric Dupond-Moretti était présent.
C’est très solennellement que le garde des Sceaux a pris la parole : Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge ». En ouvrant le feu, les terroristes tuent six personnes et en blessent 22 autres.
L'attaque visant le restaurant Jo Goldenberg, le 9 août 1982, avait fait six morts et vingt-deux blessés. Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, ...
Palestinien de nationalité norvégienne, Walid Abdulrahman Abou Zayed, 63 ans, a été mis en examen pour assassinats et tentatives d’assassinats. Il clame son innocence et nie aussi bien son appartenance au Fatah-CR que sa présence en France au moment des faits. Il a donc fallu attendre quatre décennies pour que l’Etat et la Ville de Paris rendent un hommage conjoint aux victimes et à leurs proches. Pour la première fois depuis quarante ans, un hommage national a été rendu, mardi 9 août, aux victimes de l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts et vingt-deux blessés le 9 août 1982.
Le 9 août 1982, une cinquantaine de personnes déjeunent dans un restaurant du quartier juif de Paris. Plusieurs hommes masqués entrent, lancent deux grenades, ...
En clair : tout faire pour rapatrier les suspects en France. Les familles des victimes espèrent un procès en 2024. Si je me tiens à peu près droit devant vous, dans ma tête, je suis un héros et c’est ça qui me permet de tenir", explique-t-il, dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article. Aujourd’hui, pour la première fois, il retourne dans la petite cour où il s’est réfugié et où les secours triaient les victimes et les blessés le jour de la fusillade.
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la ...
De son côté, Emmanuel Macron a tweeté : "Le 9 août 1982, rue des Rosiers à Paris, le restaurant Jo Goldenberg est la cible d'un attentat antisémite. Six personnes y laissent la vie. Ils pensent avoir identifié trois autres suspects, deux localisés en Jordanie, dont le cerveau présumé de l'attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais la Jordanie a refusé à plusieurs reprises leur extradition. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé. Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère. "Les mêmes questions demeurent : pourquoi cet acte antisémite? Qui sont les terroristes? Pour la première fois, un membre du gouvernement, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, a assisté à un hommage national rendu ce mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans. "40 ans après ce massacre antisémite, justice n'est pas encore rendue et les responsables sont encore en liberté. N'oublions jamais les ravages de l'antisémitisme et de l'antisionisme", a tweeté le député LR Eric Ciotti. Le 9 août 1982, rue des Rosiers à Paris, le restaurant Jo Goldenberg est la cible d'un attentat antisémite. 6 personnes y laissent la vie.
[VIDÉO] ▶️ Hommage de la France aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers. Il y a 40 ans, l'attaque antisémite avait fait 6 morts, 22 blessés.
Maître Alain Jakubowicz, avocat d’une famille de victimes de l’attentat de la rue des rosiers, avance : “Soit, on arrête l’instruction à ce stade et un seul homme sera jugé, contradictoirement. Ce mardi, pour la première fois, il retourne dans cette petite cour où il s’est réfugié et où les secours triaient les victimes et les blessés le jour de la fusillade. Guy Benarousse avait alors 16 ans et a reçu une balle dans les jambes.
Il est 13 h 15, le 9 août 1982, dans le vieux quartier juif de Paris. Des terroristes à visage découvert lancent des grenades, puis lâchent des rafales de fusil ...
Mais l’enquête s’enlise. Impossible de remonter jusqu’aux assassins décrits par les témoins. Pourtant, après des décennies, les langues finissent par se délier. D’anciens membres de l’organisation se confient anonymement au service français. Ce qui permet au juge Trévidic de livrer des mandats d’arrêt contre plusieurs suspects : deux en Jordanie, un en Cisjordanie, jamais extradés. En 2020, en Norvège, un ex-militant palestinien est renvoyé en France. C’est le seul aujourd’hui incarcéré dans cette affaire. Y aura-t-il un procès pour l’attentat de la rue des Rosiers, à Paris ? C’est ce qu’espèrent les victimes réunies mardi 9 août après-midi sur les lieux du drame. À 65 ans, il clame son innocence.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti était présent mardi 9 août 2022 aux côtés des familles des victimes de l'attentat antisémite de la rue des ...
Alors qu’il marche rue des Rosiers dans le quartier du marais, il entend ce qu’il croit être des pétards, puis bientôt se mêle au bruit des détonations, celui « d’explosion, les bruits de glace et les hurlement de terreur ». « Je me suis réfugié dans l’arrière boutique du restaurant Jo Goldenberg, un des terroristes a ouvert la porte, jamais je n’oublierai le visage de ce monstre ». L’homme lui tirera dessus. Dénonçant une violence « qui n’était pas aveugle », un « attentat antisémite ». « La France doit répondre aux attaques par le droit », a-t-il souligné. « Pourquoi cet attentat ? ». La question est souvent revenue dans les discours, preuve que le besoin d’un procès se fait toujours sentir.
Et les violences physiques visant les juifs ont augmenté en un an de 36%. Là aussi, Yonathan Arfi partage le constat d'Eric Dupont-Moretti : « l'antisémitisme ...
Hier, le Garde des Sceaux a également déclaré que « l’antisémitisme, cette bête immonde n’est pas morte ». 589 actes antisémites ont été recensés en 2021, en hausse de près de 75% par rapport à l’année précédente. Et les violences physiques visant les juifs ont augmenté en un an de 36%. Là aussi, Yonathan Arfi partage le constat d’Eric Dupont-Moretti : « l’antisémitisme aujourd’hui en France continue à exister, et s’est même diffusé ». Il pointe les propos de terroristes affirmant agir contre Israël, ou pour les enfants palestiniens, en décidant d’attaquer des Français juifs. Un hommage aux victimes de l’attentat de la rue des Rosiers a été rendu ce mardi 9 août à Paris, 40 ans après le drame. Pour la première fois depuis le terrible attentat de la rue de Rosiers en 1982, un officiel français a participé à une cérémonie d’hommage. Le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti était présent et a déclaré que cette attaque « était un acte contre la France ». Des propos applaudis par Yonathan Arfi : « il faut que la société entende que la France n’a pas été le théâtre de cet attentat mais bien la cible ». Il estime que malgré les 40 années qui sont passées, un procès est nécessaire pour que « la vérité éclate ». Aujourd’hui, des suspects ont été identifiés, en France, en Norvège, en Jordanie et dans les territoires palestiniens, a rappelé le président du Crif. Il plaide pour que la France pèse diplomatiquement pour obtenir l’extradition de ceux qui sont à l’étranger.