Le goût des autres peut s'apprendre, c'est le message positif de cette comédie généreuse sur le choc des cultures en milieu urbain.
» Quant au pas de deux avec Bentalha, c’est la cerise sur le gâteau : « Malik est un acteur que j’adore. C’est une sorte de Bourvil avec une part d’enfance très forte. » Et d’ajouter : « C’est un film de paix qui prône l’entente et la cohésion sociale. Malik est un peu comme ça », confie Hamidi, qui a écrit le rôle pour son protégé dont il a mis en scène et coécrit les premiers spectacles. toute ma démarche est là », explique le cinéaste, qui fut dans une autre vie prof d’économie en banlieue, où il a toujours vécu. À ma droite, Fred Bartel (Gilles Lellouche), patron de la très sélecte agence de communication parisienne Happy Few. PDG charismatique à tu et à toi, mais pas super carré avec le fisc, Bartel est contraint de transférer ses bureaux dans une zone franche du 93 s’il veut éviter un redressement fiscal fatal. De chaque côté du périph’, les préjugés ont la vie dure. Selon le célèbre physicien Albert Einstein, « il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ». Sans être dotés comme lui d’un QI de 160, tous les personnages de cette attachante comédie sociale, signée Mohamed Hamidi (La Vache), vont pourtant y parvenir.