Détenu aux États-Unis depuis 2011, le prolifique marchand d'arme moustachu a même inspiré une partie du personnage de Nicolas Cage dans le film « Lord of ...
Devenant rapidement l’un des hommes les plus recherchés au monde, il a aussi profité de situations humanitaires urgentes pour faire du profit, comme lorsqu’il servit de support logistique pour livrer du matériel de l’ONU en Somalie en 1993. Derrière l’homme qui pourrait permettre de faire revenir aux États-Unis Brittney Griner et Paul Whelan, se cache un marchand d’armes russe de 55 ans à la moustache saillante. Les surnoms ne manquent pas pour qualifier cet homme mystérieux dont même les origines sont floues. Son passage au sein de l’Institut militaire des langues étrangères de Moscou fait de lui un potentiel agent du GRU, le renseignement militaire soviétique. Selon Mark Galeotti, un expert des services de sécurité russes, cité par le New York Times, il y a des signaux forts qui peuvent laisser penser que Bout serait un agent, ou tout du moins un électron libre en étroite collaboration avec l’agence de renseignement russe. Selon les biographies, il serait né en 1967 à Douchanbé, dans l’actuelle capitale du Tadjikistan. Après un passage à l’Institut militaire des langues étrangères de Moscou, dans lequel il apprend notamment à parler de nombreuses langues, il devient à l’âge de 24 ans et suite à la chute de l’URSS, un trafiquant d’arme habile et polyglotte. Qualifié comme « l’un des marchands d’armes les plus prolifiques au monde » par le procureur général Eric Holder lors de son procès, il a également hérité d’un autre surnom, comme le mentionne le New York Times : « le marchand de la mort ». Un titre reçu en raison de sa capacité à filer entre les mains des autorités durant de nombreuses années.
Le célèbre trafiquant d'armes russe avait su profiter de la surabondance d'armes soviétiques abandonnées pour alimenter une série de guerres civiles ...
Viktor Bout a exploité soixante appareils, avec leurs pilotes russes capables de se poser n’importe où. Le célèbre trafiquant d’armes russe avait su profiter de la surabondance d’armes soviétiques abandonnées pour alimenter une série de guerres civiles fratricides à travers le monde. Viktor Bout, le «marchand de la mort» serait la monnaie d’échange pour la libération de Brittney Giner