L'adaptation de la série de bandes dessinées de Neil Gaiman, plus sage et classique que l'œuvre d'origine, vient d'arriver sur Netflix.
CRITIQUE - La plateforme livre une adaptation facétieuse, avec ce qu'il faut de violence et de mythologie, du roman graphique culte de Neil Gaiman.
Objections levées par le format série. Étroitement associé à l’adaptation produite par Netflix et Warner, Gaiman a veillé au respect de la fantaisie et de la facétie enfantine de son œuvre, alliage de mythes, de philosophie, de comédie assaisonnée de séquences plus violentes. Pendant trente ans, l’auteur de romans graphiques Neil Gaiman a empêché des adaptations de sa BD culte The Sandman, récit des péripéties à travers les siècles du dieu des Rêves, qui répond aussi au nom de Morphée ou du Marchand de sable, au royaume des vivants. Chacun des dix épisodes ne dépasse…
Après American Gods et Good Omens sur Amazon, l'adaptation tant attendue de Sandman débarque sur Netflix. La série tirée de l'oeuvre culte de Neil Gaiman et ...
La série aurait pu être encore meilleure si elle avait osé se détacher de l'oeuvre originale pour faire preuve de créativité et d'originalité plutôt que de raconter la même histoire, mais moins bien. Au bout du compte, cette adaptation est peut-être une bonne imitation des comics, mais ne sans le charme inquiétant et la magie qui les rendaient si précieux. Hormis pour quelques séquences, la série ne parvient jamais à ramener l'horreur ou l'inventivité que Sam Kieth, Mike Dringenberg et Malcolm Jones III pouvaient mettre dans leurs dessins. Retenu captif pendant près d'un siècle, le Seigneur des Songes parvient à se libérer, mais son absence ayant perturbé le sommeil de l'humanité et causé l'effondrement de son Royaume, il part alors en quête des objets magiques qui lui ont été volés afin de retrouver ses pouvoirs et restaurer l'ordre universel. Neil Gaiman a lui-même reconnu qu'il ne savait pas encore où il voulait aller dans les premiers chapitres et corrige directement ses maladresses des débuts en écrivant le premier épisode. Ce qui devait être un long-métrage écrit par Jack Thorne (Skins) et réalisé par Joseph Gordon-Lewitt a finalement pris la forme d'une série de dix épisodes écrite et produite par David S. Goyer, Allan Heinberg et Neil Gaiman en personne.
Enfermé durant un siècle, Morpheus, maître des rêves, entend restaurer l'ordre d'un monde bouleversé par son absence… En dix épisodes oniriques et ...
Après un siècle enfermé dans la cave d’un sorcier maléfique, la figure divine tente de reconstruire son royaume, laissé à l’abandon. Mais la tâche s’avère ardue puisque, pendant sa réclusion, de multiples entités démoniaques ont perturbé son univers et l’humanité tout entière. Près de trente ans plus tard, après plusieurs projets de longs métrages vite balayés, et les adaptations de Good Omens ou encore Anansi Boys (roman faisant partie du cycle American Gods) autres œuvres du même auteur, Netflix se jette finalement à l’eau avec une série foisonnante et complexe. Enfermé durant un siècle, Morpheus, maître des rêves, entend restaurer l’ordre d’un monde bouleversé par son absence…
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Sur ce point, même si l’interprétation de Tom Sturridge est bluffante avec sa voix grave sortie d’outre-tombe, il oublie parfois trop vite sa noirceur qui le caractérise. Sur ce point, la série suit scrupuleusement le déroulé de la version papier, en reprenant même parfois intégralement les mêmes dialogues et plans. Mais la série ne joue pas sur le gore pour le plaisir. Une série déconseillée aux moins de 18 ans, qui mêle fantastique et questionne sur la nature humaine à travers le regard du Sandman, seigneur du monde des rêves. Le rythme de la série peut surprendre au premier abord si on ne connaît pas le comics. Il est peut-être le personnage le plus tourmenté de l’univers DC Comics. Sandman, le roi des rêves, aussi prénommé Dream, est l’anti-héros créé par Neil Gaiman (American Gods, Coraline) en 1989.
Créée par le scénariste américain Allan Heinberg, Sandman est l'adaptation d'une série de bandes dessinées éponyme écrite par le Britannique Neil Gaiman ( ...
Après des années à rêver de voir les romans graphiques de Neil Gaiman adaptés à l'écran, les fans peuvent (enfin) découvrir Sandman. La série signée Netflix ...
Des nuances qui apportent de la matière et relèvent le niveau général. Pour autant, Sandman se laisse facilement regarder, malgré ses défauts, et on se prend vite à enchaîner les épisodes. Sans être la série du siècle, Netflix nous propose une œuvre agréable. Dans l’ensemble, malgré un concept et un scénario intéressants, la réalisation n’est pas à la hauteur. Boyd Holbrook, que les fans de Narcos reconnaîtront, est lui aussi peu convaincant en anti-héros désinvolte. Le piège du teasing à outrance, c’est qu’il risque de provoquer une vraie déception chez le spectateur. Sandman n’est pas un rêve éveillé, à notre plus grand regret. Le fond de Sandman est plus que convaincant, c’est certain. Gros coup de coeur pour le personnage de Lucienne (Lucien, dans les comics), brillamment interprétée par Vivienne Acheampong. Bref, il y a de la matière. On a aussi plaisir à rencontrer Lucifer ou encore les Parques au fil des épisodes. Mais en un siècle, beaucoup de choses ont changé. Au fil des épisodes, le Seigneur des Rêves va essayer de récupérer ses “outils”, les objets qui lui confèrent son pouvoir, et remettre sur pied son royaume mais surtout tenter d’apprendre de ses erreurs. Pour commencer, le concept de Sandman est très intéressant. Loin d’être à dormir debout. Malencontreusement capturé par un mortel à la tête d’un groupe occulte dans le Monde éveillé, le Seigneur des Rêves est coincé parmi nous pendant un siècle. Son absence affecte son royaume, forcément, mais aussi notre monde.
Parfaitement millimétrée, la série Sandman rend hommage aux romans graphiques cultes de Neil Gaiman, avec une adaptation de très haut vol.
La fin aurait sans doute mérité un peu plus de clarté, mais cette première saison pour Sandman est une réussite sur toute la ligne. Les deux grands méchants de la série n’ont pas le temps de montrer toute la profondeur de leur personnage dans cette première saison, et c’est bien dommage. C’est d’ailleurs toute la force de la série : les personnages sont imparfaits, et ne tombent pas dans la caricature gratuite. La palme du genre revient à l’immortel Robert Gadling, mais c’est aussi le cas de Johanna Constantine, ainsi que du reste de la fratrie des Éternels. Désir, Mort et Désespoir se contentent de brèves apparitions, tandis que Destin, Destruction et Désir sont tout juste mentionnés. Sans être totalement frustrante, cette première saison est surtout l’occasion de présenter les personnages d’un lore qu’on imagine bien trop vaste pour une seule saison. Si la narration de Sandman est une réussite, c’est du côté de ses personnages que la série puise toute sa force. Si Tom Sturridge (Good Morning England) reste convaincant dans son rôle d’Éternel, il est rapidement éclipsé par l’humanité de ses sujets, à commencer par Lucienne, la bibliothécaire du monde des rêves. Netflix a fait le choix de féminiser le personnage original, et il faut bien admettre que Vivienne Acheampong s’impose comme une évidence dans son rôle. Même constat pour Jenna Coleman, qui livre une Johanna Constantine bien loin des carcans qu’on lui connaît habituellement. Seuls les personnages de Désir (Mason Alexander Park) et Désespoir (Donna Preston) manquent parfois de finesse. Le roman graphique de Neil Gaiman est paru en France dans une intégrale en sept volumes (et un spin-off) chez Urban Comics, et brille autant par son style avant-gardiste que par sa taille. Comme l’était Good Omens dans son genre, Sandman est un OVNI dans le paysage sériel, trop souvent formaté par les considérations financières des plateformes. L’accord entre Warner et Netflix ne porte visiblement que sur l’univers créé par Neil Gaiman, et cela vaut aussi pour les personnages. Fidèle à l’œuvre originale dans ses forces comme dans ses faiblesses, la série nous a-t-elle fait rêver ? Critique.
La première adaptation sérielle de “The Sandman” débarque ce vendredi 5 août sur Netflix. Une création inventive et étonnante.
On pénètre dans ce monde à travers les yeux de Tom Sturridge. L’acteur dévoilé par la comédie anglaise Good Morning England (2009) a bien grandi et nous envoûte de sa voix grave et de ses cheveux en pétard, comme une sorte de rêve au saut du lit. La série est l’une des plus grosses productions de Netflix. Pourtant, l’abondance d’images sombres est loin d’être convaincante et ne reflète pas toujours l’univers développé dans les comics. Ils introduisent aussi de nouveaux personnages, des enjeux inédits autour de Désir et de Désespoir, tout en développant les grands concepts humains. Des inspirations que l’on retrouve dans la série et qui apportent une patte inédite à l’univers. Attendu sur la plateforme ce vendredi 5 août, le show suit Morpheus, le roi des Rêves. Après un siècle d’emprisonnement, ce légendaire Marchand de sable a perdu ses pouvoirs. Ceci a pour but d’offrir une série dynamique, qui s’affranchit des codes de la narration classique.
Adaptée des romans graphiques de Neil Gaiman, la série Sandman offre une représentation fidèle aux personnages. La preuve en images.
Et, si l’on s’intéresse à sa personnalité, rien ne diffère, ce dernier prenant autant de plaisir à assassiner son frère Abel dans la série que dans les comics. Campé par Charles Dance, le sorcier se présente avec la même froideur et rigidité que dans les comics et parvient à donner la chair de poule en un seul regard. Soeur de Morphée et grande faucheuse, Mort est sensiblement la même dans la série et les romans graphiques. Complètement décati, John Dee apparaît plus proche de l’état cadavérique que celui d’homme vivant dans les comics. Et, pour l’anecdote, la comédienne britannique de 43 ans fait exactement la même taille que Tom Ellis, qui incarnait, lui, le souverain des enfers dans la série Lucifer. Personnage essentiel des romans graphiques de Neil Gaiman, Rose Walker est, sur le papier, une jeune fille blonde un brin originale, qui a choisi d’inscrire des soupçons d’arc-en-ciel dans sa chevelure.
Sortie il y a quelques jours la série The Sandman sur Netflix est déjà une réussite. En 10 épisodes, l'adaptation du roman graphique culte de Neil Gaiman livre ...
En réalité, le choix de féminiser le personnage de John Constantine peut aussi trouver sa source dans une considération purement pratique. Notons aussi que Lady Constantine a plus en commun avec Dream qu’elle ne veut le laisser paraître : c’est à elle qu’appartenait initialement le manoir de Fawney Rig, là où L’Éternel sera ensuite détenu pendant près d’un siècle par Roderick Burgess. Un personnage lourd de symbole, puisque Neil Gaiman l’aurait créé en hommage à Alan Moore, le créateur de John Constantine.
C'est la série événement de ce mois d'août ! Longuement attendue, "The Sandman" a enfin été mise en ligne sur Netflix en ce vendredi 5 août 2022 et fait.
Après visionnage du pilote de#Sandman, je nage en plein wait & see. @neilhimselfest juste un génie 😍 pic.twitter.com/MqRU6J35NC C’est la série événement de ce mois d’août ! Longuement attendue, “ The Sandman“ a enfin été mise en ligne sur Netflix en ce vendredi 5 août 2022 et fait déjà couler beaucoup d’encres à son sujet.