On découvre comment l'extraterrestre guerrier a affronté une tribu Comanche dans le préquel « Prey », disponible sur Disney+ ce vendredi.
Instructif sans être didactique, ce préquel possède des atouts pour séduire à la fois les amoureux de SF et toute personne ayant envie d’en savoir plus sur les Comanches. C’est en 1719 dans une tribu Comanche que l’extraterrestre guerrier aux dents acérées et aux dreadlocks s’est attaqué pour la première fois au genre humain. « Prey était aussi une façon de rendre hommage aux Comanches, insiste Dan Trachtenberg, et de mettre en avant leur civilisation.
Tout au long du film, le Predator massacre un à un les personnages dont compagnons chasseurs de Naru. Il tue aussi les commerçants français qui ont capturé Naru ...
Le Predator ne la voit alors plus comme une menace et elle peut enfin le prendre par surprise. Elle s’est peinte du sang vert brillant de la bête. Midthunder a excellé en Naru dans Prey. Elle réussit à garder les téléspectateurs accrochés à l’écran jusqu’à la fin du film. Naru n’est pas encore tirée d’affaires, mais elle a découvert deux des faiblesses du Predator. Ce monstre n’attaque que ceux qu’il perçoit comme une menace et il utilise un mécanisme de tir intégré dans son casque. Prey se déroule en Amérique du Nord au début des années 1700. Elle utilise alors ses connaissances de chasse pour le piéger en utilisant un commerçant français qu’elle a kidnappé comme appât. Dans Prey, ses talents de chasseuse ont permis à Naru de mettre fin à la vie du Predator.
Disney+ met en ligne, ce 5 août le film prequel de la saga Predator. Une franche réussite à laquelle on ne s'attendait pas. Êtes-vous Prey pour la bagarre ?
mauvaises. Prey arrive alors à redonner à celle-ci de la fraîcheur et de l'intérêt, haut la main. Aussi, la réussite de Prey doit beaucoup à son héroïne et actrice principale, charismatique à souhait. Prey raconte la toute première visite sur Terre de la créature douée pour la chasse. En 1719, dans une tribu de Comanches (un peuple d'autochtones d'Amérique), bien avant l'arrivée des Européens, la jeune Naru veut à tout prix s'élever au rang de guerrière du village. Vous l'aurez compris, le film est donc un préquel de Predator, le film de John McTiernan sorti en 1987 au cinéma. Le Major Alan "Dutch" Schaefer (incarné par Arnold Schwarzenegger) n'était pas encore né. Le réalisateur Dan Trachtenberg offre aux abonnés les plus âgés de la plateforme de streaming (attention, ce film est à réserver à un public averti) un véritable film d'action, où jamais on ne laisse aux spectateurs le temps de s'ennuyer. À tout moment le chasseur peut devenir la proie. Le film Predator se concentrait sur une folle tension et une atmosphère pesante, et Prey marche clairement dans ses pas.
Ce reboot Disney+ de la franchise d'action culte est un retour aux sources du mythe Predator. Et, en même temps, un chouette survival en terre inconnue.
C’est à la fois un hommage direct au premier film sorti en 1987 et, en même temps, un spin-off de qualité supérieure qui trouve sa propre identité. Il s’agit d’une version primitive de Predator dans laquelle les forces commandos américaines sont remplacées par les forces comanches amérindiennes. Il faut y voir ici plus qu’un clin d’œil culturel ou un divertissement renversée… Mais bel et bien un geste politique fort. Imaginez que vous adorez un film depuis l’enfance, que vous avez usé la VHS puis que vous montriez le DVD à tous vos potes le mercredi après-midi tous volets fermés. Puis, un gros studio débarque, prend votre film adoré, le passe à la moulinette artistique avant de le sacrifier sur l’hôtel du bénéfice. Oui, l’histoire est connue. Oui, c’est le lot d’un paquet d’œuvres cultes devenues aujourd’hui des franchises essorées. Les exemples sont légions. Et Prey, nouvel épisode de la saga Predator, échappe un peu à cette triste règle. C’est un petit blockbuster qui prend son temps, très contemplatif au début, qui se mue en un spectacle sauvage rongé jusqu’à l’os. Sans fioriture, sans gras. En 2005, dans Batman Begins, on assistait à la naissance d’un super-héros culte sans le savoir. Avant de savoir que l’homme sans nom s’appelle Bruce Wayne et qu’il a quitté sa ville natale, Gotham. Pigé, il va devenir Batman en enfilant le fameux costume de L’Homme chauve-souris. Les dix premières minutes de films ont plus l’air d’une relecture du Dernier des Mohicans que d’un match à mort en pleine jungle avec l’alien invisible.
Dans «Prey», le monstrueux extraterrestre lancé dans les années 1980 face à Schwarzenegger affronte des Comanches au XVIIIe siècle.
Avec une pratique de l’armement, le tir à l’arc de style comanche, les lances, les tomahawks. Le film s’est donc fait à la dure. Enfin, Trachtenberg met à profit les magnifiques décors naturels de l’Alberta, au Canada, où a été tourné le film, lors de superbes séquences, qu’elles soient méditatives ou spectaculaires.
Ce vendredi arrive sur Disney+ Prey, film où le monstre mythique du cinéma américain, le Predator, affronte une tribu Comanche au 18e siècle.
Dan Trachtenberg : « L'une des choses que nous voulions faire dans ce film était de faire ressembler davantage le Predator à une créature. Même si j’adore le design du Predator original, je voulais vraiment que le nôtre ait l'air beaucoup plus extraterrestre et un peu plus effrayant. Je voulais davantage le faire ressembler à une créature. Il y avait un équilibre très délicat à trouver pour que ce film donne l'impression de se dérouler 300 ans avant l'original, mais aussi qu'il soit très avancé technologiquement. En changeant de perspective, en changeant d’époque, nous avons l'occasion de le voir dans un environnement plus ancien et plus traditionnel, ce qui renverse un peu les rôles et nous fait nous-mêmes nous sentir indigènes puisqu’on n’a plus nos points de repère et nos habituelles références au monde moderne. Je suis moi-même Comanche et Amérindienne, et je n'aurais jamais pensé que je verrais un jour ma culture être intégrée dans un des opus de Predator. » Réalié par John McTierman, le premier film Predator de 1987, avec Arnold Schwarzenegger, a rapidement gagné une aura de film culte avec cet extra-terrestre auto-proclamé meilleur chasseur de la galaxie. Or la proie qu’elle traque en ce moment n’est autre qu’un prédateur extraterrestre particulièrement vindicatif et évolué, doté d’un arsenal de pointe des plus sophistiqués. Une confrontation aussi perverse que terrifiante s’engage bientôt entre les deux adversaires...
En propulsant l'action au XVIIIe siècle, en terres comanches, Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane) offre une seconde jeunesse à la saga inaugurée en 1987.
Pour cette rafraîchissante déclinaison, le bras-de-fer éternel entre un alien taiseux, épris de chasse, et quelques irréductibles humains s'invite en 1719, dans les étendues de l'Amérique du Nord. Naru (Amber Midthunder), une jeune Comanche, arrive à l'âge de choisir sa voie. Trop «monde d'avant», trop éculées. À rebours du presque parodique The Predator (2018), le cinquième film de cette série d'action-science-fiction rebrousse chemin. Il lève le pied, change d'air, se coiffe d'un nouveau titre, Prey (la proie) et emballe le tout sous la forme d'une préquelle historique on-ne-peut-plus sérieuse, antérieure de plus de deux siècles au premier volet.
Jouer peut-il être source d'inspiration ? C'est en tout cas vrai pour le réalisateur du film Prey, dernier volet de la saga Predator, qui a trouvé sa ...
- Sarah Schachner (compositrice de Prey) Prey était donc particulièrement attendu par les abonnés à la plate-forme Disney+ et les premiers avis de la presse sont pour le moins enthousiastes. Qui a fait ça ?" La réponse est Sarah Schachner. Vous l'écouterez beaucoup à l'avenir, je vous le promets…
Situé en territoire Comanche, au début du XVIIIe siècle, ce préquel du blockbuster de 1987 avec Arnold Schwarzenegger est une bonne petite surprise.
John McTiernan filmait Schwarzy et une bande de barbouzes neuneus, aux prises avec l’alien ultra armé, dans un pamphlet antimilitariste déguisé plutôt courageux à l’époque de l’administration Reagan. Tout n’est pas parfait mais il y a du style, de l’esprit… et beaucoup d’hémoglobine. Mais Mickey est passé par-là. Avec le rachat de la Fox, Disney a récupéré la franchise lancée en 1987 dans une jungle hostile.
A lire sur AlloCiné : Dans "Prey", disponible sur Disney+, un détail fait écho au deuxième volet avec Danny Glover, sorti en 1990, et résout l'un des ...
Il est possible d’imaginer que l’un des aliens va récupérer l’arme lors d’un nouvel affrontement. L’un des détails répond à l’un des mystères de Predator 2. Après avoir échappé aux Canadiens - et accessoirement au Predator - , l’héroïne Naru ( Amber Midthunder) revient sur leur camp le lendemain.
Avec Prey, le Predator se refait une jeunesse en se frottant à des Amérindiens sur Disney+. Critique vidéo et interview. A Ecran Large, on adore la saga ...
- Predator : après le spin-off Prey, Disney espère réaliser plein de films pour la franchise Direction donc Disney+ avec ce spin-off Prey, qui choisit le postulat revigorant de catapulter son alien chasseur en plein XVIIIe siècle. Au coeur d'une Amérique où Amérindiens et colons s'affrontent, la jeune Comanche Naru décide de faire ses preuves en tant que guerrière, avant de découvrir l'existence du prédateur ultime. - Prey : les premiers avis sur le prequel de Predator sont tombés
Prey, le prequel du film culte Predator, nous plonge au cœur du XVIIIe siècle. Mais un autre film de la super saga Predator l'avait déjà annoncé.
Pas de chance, un Predator a également choisi de se jeter dans la mêlée, et de défendre le capitaine pour pouvoir ensuite se battre contre lui. 1717. L'un des colons blessés finit par donner son arme à Naru, et ce n'est qu'à la fin du film qu'on y découvre les mêmes inscriptions. On y découvre que Raphael Adolini a été un capitaine de navire pirate, qui a dû faire face à une mutinerie à cause d'une caisse d'or volée. Si cette idée a peut-être des allures de surprise pour certains, la franchise Predator a pourtant très vite précisé que le film originel de John McTiernan ne représentait pas la première interaction de l'extraterrestre avec des humains. Les créateurs de Prey ont donc puisé dans les extensions de l'univers Predator, quitte à potentiellement perturber le canon. Pour autant, Prey s'est clairement amusé à jouer avec certains easter eggs de la saga, malgré leurs grandes différences temporelles.