[VIDÉO] ▶️ Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi l'expulsion vers le Maroc de l'imam du Nord Hassan Iquioussen.
La commission départementale d'expulsion des étrangers du Nord avait donné un avis favorable à son expulsion le 22 juin dernier. Dans un communiqué, 31 mosquées des Hauts-de-France ont apporté leur soutien au prédicateur, estimant qu'il était victime d'une "erreur manifeste d'appréciation". Ce vendredi, son avocate Me Lucie Simon a précisé durant l'audience qu'une centaine de mosquées s'étaient manifestées en sa faveur. Gérald Darmanin avait annoncé jeudi 28 juillet l'expulsion prochaine de ce prédicateur né en France mais de nationalité marocaine.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu, vendredi 5 août, l'expulsion de l'iman originaire de Denain, dans le Nord. Le ministre de l'Intérieur a ...
La représentante du ministère de l'Intérieur y voit "le terreau des actions terroristes". Il ne connaît pas le Maroc, sauf à l'occasion de quelques vacances. Le tribunal administratif de Paris a suspendu, vendredi 5 août, l'expulsion de l'iman originaire de Denain, dans le Nord. Le ministre de l'Intérieur a annoncé faire appel.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen. L'homme de nationalité marocaine était dans le collimateur ...
"Monsieur Iquioussen remercie la justice française d'avoir su garder la tête froide malgré l'ampleur médiatique de ce dossier", a réagi son avocate, Lucie Simon, auprès de l'AFP, saluant "une décision mesurée et salutaire", le tribunal ayant notamment "écarté les propos complotistes, estimant que ces derniers, aussi regrettables qu'ils soient, n'étaient pas au sens juridique une provocation explicite à la haine". Sitôt connue la décision du tribunal administratif, le ministre de l'Intérieur a fait valoir dans un communiqué qu'il était "bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraires à l'égalité entre les hommes et les femmes". "Le seul motif tiré de l'existence d'actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination à l'égard des femmes ne (peut) justifier la mesure d'expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale", a estimé le tribunal dans son jugement, dont l'AFP a obtenu une copie.
Le juge administratif a considéré que cette décision portait une « atteinte disproportionnée » à la « vie privée et familiale » d'Hassan Iquioussen.
» Le tribunal a, dans sa décision, « écarté les propos complotistes, estimant que ces derniers, aussi regrettables qu'ils soient, n'étaient pas au sens juridique une provocation explicite à la haine ». « Monsieur Iquioussen remercie la justice française d'avoir su garder la tête froide malgré l'ampleur médiatique de ce dossier », a réagi son avocate, Lucie Simon, auprès de l'AFP, saluant « une décision mesurée et salutaire ». L'avocate a ajouté avoir saisi le tribunal administratif d'une requête au fond. Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était « né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français ».
Le tribunal administratif de Paris a suspendu l'expulsion du prédicateur de 57 ans, réputé proche des Frères musulmans et accusé par les autorités d'appels ...
Après avoir sollicité cet hiver le renouvellement de son titre de séjour pour dix ans, il avait reçu le 3 mai notification d’un bulletin d’engagement d’une procédure d’expulsion, selon son avocate. L’avocate de l’imam Me Lucie Simon, a demandé jeudi à l’audience de « protéger les libertés fondamentales » en suspendant l’arrêté d’expulsion. « Je vous demande de vous méfier de phrases coupées et sorties de leur contexte », a argumenté l’avocate rejetant tout autant « la gravité » que « l’actualité » des propos visés par le ministère de l’Intérieur, dont les plus récents remontent à 2019 et les plus anciens aux années 1990. Dans un communiqué diffusé plus tôt dans la journée, la LDH, tout en désapprouvant les propos de l’imam, fait valoir que M. Iquioussen est né en France, « y a toujours vécu et y a fondé sa famille ». Le député LFI de Roubaix-Wattrelos, David Guiraud, a critiqué cette expulsion résultant selon lui « du fait du prince », comme un « dévoiement de l’Etat de droit », tout en affirmant « ne pas être solidaire de propos homophobes ou antisémites », tenus par le prédicateur. Gérald Darmanin l’a accusé jeudi sur Cnews de « défendre » l’imam et a réclamé des « excuses » de la part de son parti. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait demandé son expulsion a annoncé dans la foulée qu’il ferait appel de cette décision devant le Conseil d’État, se disant « bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémites et contraires à l’égalité entre les femmes et les hommes ». « Le seul motif tiré de l’existence d’actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination à l’égard des femmes ne (peut) justifier la mesure d’expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale », a estimé le tribunal dans son jugement, dont l’AFP a obtenu une copie.
«On va leur couper la tête avant qu'ils ne nous coupent la nôtre»: florilège des propos tenus par l'imam marocain Hassan Iquioussen.
Certaines figures, notamment à gauche, étaient immédiatement montées au créneau. Une tribune sur Médiapart, signée d’une quarantaine d’intellectuels, religieux et politiques de gauche, dénonçait le 3 août une atteinte à la «liberté d’opinion et d’expression». Le… Après 58 ans de présence en France et 20 ans de prêches, l’imam Hassan Iquioussen sera-t-il expulsé du territoire ? «Ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l'encontre des valeurs de la France», a justifié Gérald Darmanin le 2 août dans l'hémicycle, confirmant avoir signé l'arrêté d'expulsion. La cause ? Ses positions «contraires à nos principes de laïcité et d'égalité entre les femmes et les hommes», affirme le ministre, évoquant notamment des propos répréhensibles «sur les juifs, les femmes ou encore les attentats». Mais la mesure d'expulsion a finalement été suspendue le 5 août par le tribunal administratif de Paris, décision dont le ministre de l'Intérieur a fait appel devant le Conseil d'État.
La justice administrative a suspendu vendredi en urgence l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen vers le Maroc, une décision dont le ministère de ...
Le tribunal a aussi rappelé que Hassan Iquioussen, âgé de 57 ans, était « né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse, ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français ». « Ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l’encontre des valeurs de la France, contraire à nos principes de laïcité et d’égalité entre les femmes et les hommes. La Ligue des droits de l’homme (LDH), tout en désapprouvant des propos jugés rétrogrades, était également intervenue en soutien. Mais je n’accepte pas ce dévoiement de l’État de droit », écrivait-il dans un communiqué. Parallèlement, plus de 30 mosquées des Hauts-de-France ont apporté leur soutien au prédicateur, estimant qu’il était victime d’une « erreur manifeste d'appréciation ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin , a de nouveau justifié jeudi sur Cnews son expulsion, jugeant qu’il avait tenu « des propos ouvertement antisémites, ouvertement xénophobes, ouvertement homophobes, ouvertement anti-femmes » lors de prêches ou de conférences, tenus pour certains il y a près de vingt ans. Avant cela, le 22 juin, la commission départementale d’expulsion des étrangers avait donné un avis favorable à son expulsion. « Bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémites et contraires à l’égalité entre les femmes et les hommes, je fais appel devant le Conseil d’Etat de la décision de suspension », a annoncé dans la foulée le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Après avoir annoncé la veille sur Twitter l’expulsion à venir de Hassan Iquioussen, le ministre de l’Intérieur prend un arrêté, lui retirant son titre de séjour ainsi qu'un second arrêté fixant le Maroc comme pays de destination. Selon le jugement, dont l’AFP a obtenu une copie, le tribunal administratif de Paris estime que les propos de l’imam lors d’une conférence en 2018 selon lesquels un homme ne devait pas laisser sa femme sortir seule du foyer constituaient bien « des actes de provocation [...] à la discrimination envers les femmes ». Mais ce seul motif « ne (peut) justifier la mesure d’expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale », conclut-il. Le tribunal administratif de Paris, qui avait également été saisi « en référé » par l’avocate, a suspendu vendredi l’expulsion d’Hassan Iquioussen, estimant qu’elle porterait une « atteinte disproportionnée » à sa « vie privée et familiale ». Lors de l’audience, qui s’est déroulée jeudi, Me Lucie Simon avait demandé au tribunal de se « méfier de phrases coupées et sorties de leur contexte », rejetant « la gravité » comme « l’actualité » des propos reprochés à l’imam. La CEDH avait en effet été saisie par l’avocate d’Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon, au titre de l’article 39 de son règlement qui lui permet d’ordonner aux Etats des « mesures provisoires » lorsque les requérants sont exposés à « un risque réel de dommages irréparables ». Hassan Iquioussen invoquait les dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme sur l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants, le droit au respect de la vie privée et familiale, à la liberté de pensée, de conscience et de religion ou encore à la liberté d’expression. Ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l’encontre des valeurs de la France, contraire à nos principes de laïcité et d’égalité entre les femmes et les hommes.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi 5 août l'expulsion de l'imam du Nord Hassan Iquioussen vers le Maroc, qui avait été ordonnée par le ...
Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était « né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français ». « Le seul motif tiré de l'existence d'actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination à l'égard des femmes ne (peut) justifier la mesure d'expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale », a estimé le tribunal dans son jugement. Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi 5 août l'expulsion de l'imam du Nord Hassan Iquioussen vers le Maroc, qui avait été ordonnée par le ministère de l'Intérieur, estimant qu'elle porterait une « atteinte disproportionnée » à sa « vie privée et familiale ». Gérald Darmanin a annoncé faire appel devant le Conseil d'État de la décision du tribunal administratif de Paris. Sitôt connue la décision du tribunal administratif, le ministre de l'Intérieur a fait valoir dans un communiqué qu'il était « bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraires à l'égalité entre les hommes et les femmes ».
DÉCRYPTAGE - Vendredi, la justice administrative a désavoué Gérald Darmanin, en rejetant sa décision d'éloigner le prédicateur.
Vendredi, le tribunal administratif de Paris a suspendu en urgence l’expulsion vers le Maroc de Hassan Iquioussen, prédicateur réputé proche des Frères musulmans. Son avocate, Me Lucie Simon, a salué «une décision mesurée et salutaire». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a aussitôt annoncé qu’il faisait appel devant le Conseil d’État. Marine Le Pen a pour sa part déploré la «lâcheté des gouvernements» et le LR Éric Ciotti a évoqué une décision «incompréhensible». Du côté de la Nupes, le député David Guiraud, qui avait soutenu Hassan Iquioussen, a lâché: «C’est une défaite cinglante pour Gérald Darmanin et tous les apprentis procureurs». L’affaire est emblématique. Et sa conclusion finale sera suivie par l’opinion, le monde politique et associatif mais aussi, et peut-être surtout, par la mouvance islamiste, qu’elle se réclame du salafisme ou des Frères musulmans.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi l'expulsion de l'imam du Nord Hassan Iquioussen vers le Maroc, qui avait été ordonnée par le ...
L'avocate a ajouté avoir saisi le tribunal administratif d'une requête au fond. Sitôt connue la décision du tribunal administratif, le ministre de l'Intérieur a fait valoir dans un communiqué qu'il était "bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraires à l'égalité entre les hommes et les femmes". Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était "né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français". Le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi l' expulsion vers le Maroc de l'imam du Nord Hassan Iquioussen, qui avait été ordonnée par le ministère de l'Intérieur, estimant qu'elle porterait une "atteinte disproportionnée" à sa "vie privée et familiale". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a immédiatement annoncé son intention de faire appel de cette décision devant le Conseil d'Etat.
Jugeant que cela portait une «atteinte grave» au droit à la vie privée de l'imam, le tribunal administratif de Paris a suspendu ce vendredi l'arrêté ...
Le locataire de la place Beauvau …
La justice administrative a suspendu, vendredi 5 août, l'arrêté d'expulsion pris le 29 juillet par le ministère de l'intérieur contre le prédicateur ...
L’instance, qui n’a pas motivé sa décision dans son communiqué, avait rejeté sa requête, expliquant qu’elle n’accorde des mesures provisoires de suspension « qu’à titre exceptionnel », lorsque le requérant est exposé « à un risque réel de dommages irréparables ». L’annonce de l’expulsion à venir de l’imam, très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur sa chaîne YouTube suivie par 169 000 personnes et sa page Facebook aux 42 000 abonnés, a suscité une série de protestations. » L’avocate a ajouté avoir saisi le tribunal administratif d’une requête au fond.
Contrairement à ce qui avait été annoncé par le ministre de l'Intérieur, l'imam ne sera pas expulsé, en tout cas pour le moment. La justice a considéré que ...
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Cependant, cet imam a récemment affirmé que la place des femmes est en cuisine. Celui-ci a bien tenu des propos antisémites dans ses vidéos mais il a fait volte-face en 2015 et condamne finalement l'antisémitisme.