A la tête du site InfoWars, Alex Jones avait qualifié la fusillade dans cette école primaire de «hoax» et accusé le père d'être un acteur de crise.
L’animateur d’extrême droite Alex Jones a été condamné jeudi à verser plus de quatre millions de dollars aux parents d’un garçon tué dans la pire tuerie jamais survenue dans une école américaine, dont il avait nié la réalité. Plusieurs familles l’avaient poursuivi en justice pour obtenir des compensations. ETATS-UNIS A la tête du site InfoWars, Alex Jones avait qualifié la fusillade dans cette école primaire de «hoax» et accusé le père d'être un acteur de crise
Le magnat, trumpiste et adepte des fake news, est poursuivi en justice par les parents des victimes d'un massacre, qu'il avait désigné comme un «canular».
Pendant des années, cette imposante gargouille de l’extrême droite conspirationniste, sommité texano-trumpolâtre et propagateur prospère de fake news avant la lettre, a nié la réalité du carnage. Une décennie et quantité de drames comparables plus tard, à Uvalde, Parkland ou Santa Fe, la justice américaine et les parents des victimes n’ont toujours pas refermé le dossier Sandy Hook. Le tireur s’est certes donné la mort, et le fabricant de son fusil d’assaut – Remington – a conclu en février un accord de dédommagement des familles des victimes évalué à 73 millions de dollars. A longueur d’émissions, Jones semait l’idée que personne ne serait mort à Sandy Hook, pour qualifier l’affaire de «canular géant», «complètement bidon», «contrefait de toutes pièces», dont les survivants, témoins et proches des victimes seraient des «acteurs» à la solde de «l’Etat profond». Cela afin d’attenter, à terme, au droit des Américains à détenir des armes, comme les y autorise …
L'avocat de l'animateur complotiste a, par erreur, envoyé l'intégralité des SMS de son client à l'avocat de la partie adverse. Le polémiste est assigné en ...
Depuis le 25 juillet, Alex Jones, vedette de l'extrême droite complotiste américaine, comparaît devant un tribunal du Texas pour avoir qualifié la tuerie ...
Deux ans plus tard, la presse américaine dévoile les poursuites de trois parents endeuillés par la tuerie de Sandy Hook en 2012, contre Alex Jones. Au tribunal depuis ce 25 juillet, il risque de payer 150 millions de dommages et intérêts. Seconde défaite pour lui : il a reconnu que la tuerie n'avait rien de fictif. Selon Conspiracy Watch, site web spécialisé dans l'étude de l'extrême droite et du négationnisme, « ce n'est que depuis l'élection de Barack Obama que les idées de Jones sont vraiment sorties de leur ghetto conspirationniste pour toucher le cœur de l'électorat conservateur américain ». Infowars gagne en puissance sous le mandat du premier président noir américain, tout comme les théories les plus farfelues. Selon des anciens employés interrogés par BuzzFeed, la boutique a rapporté plus de 10 millions de dollars entre 2012 et 2013. Au cours des années 2000, Alex Jones a fait de l'opposition systématique son cheval de bataille. Ce mercredi 3 août, un échange entre le conspirationniste américain d'extrême droite Alex Jones et l'avocat de parents endeuillés après la tuerie dans l'école primaire de Sandy Hook (28 morts dont 20 enfants), dans l'État du Connecticut, en 2012, a fait le tour d'Internet. L'animateur du site Infowars affirmait que l'événement était un « canular », et les victimes des « acteurs », ouvrant la voie à plusieurs procès. Il comparaît depuis le 25 juillet devant un tribunal du Texas, poursuivi en diffamation par un couple ayant perdu son fils de six ans dans le massacre. Selon un ancien producteur, il pouvait « prendre le titre d'un article posé sur son bureau et, sans le lire, le développer pendant une demi-heure à l'antenne ». Pour Alex Jones, il est évident que l'attentat a été commis par les agents fédéraux pour tuer dans l'œuf l'idéal révolutionnaire de Timothy McVeigh. Alex Jones se présente comme un libertarien, une idéologie qui met l'individu au centre, et a longtemps soutenu Ron Paul, député du Parti républicain, promoteur d'un rôle limité de l'État fédéral. Il n'est pas de ceux qui ont subitement versé dans le conspirationnisme, il est tombé dedans quand il était jeune. Des mensonges et des exagérations, Alex Jones en a fait sa marque de fabrique. La justice a notamment réclamé à Alex Jones le contenu de ses correspondances privées pour en savoir plus sur ses convictions. Du 28 février au 19 avril 1993, la police fédérale américaine assiège la résidence d'une secte appelée les Davidiens, à Waco, au Texas, ce qui aboutit à la mort de 82 adeptes dont 25 enfants. Le système judiciaire américain étant particulier, la Cour l'a déjà reconnu coupable mais les audiences visent à déterminer le montant des dommages et intérêts.
Les mensonges d'Alex Jones ont été exposés au tribunal, où il a également appris que ses avocats ont accidentellement transmis le contenu de son téléphone ...
« M. Jones savez-vous qu'il y a 12 jours vos avocats ont fait une erreur et m'ont envoyé une copie numérique complète de votre téléphone portable avec tous les messages texte que vous avez envoyés au cours des deux dernières années et, quand ils ont été informés, ils n'ont pris aucune mesure pour protéger le contenu de quelque façon que ce soit. S'il y a une justice dans le monde, Alex Jones, l'infâme théoricien du complot jugé pour les mensonges inadmissibles et dégoûtants qu'il a répandus selon lesquels le massacre de Sandy Hook était un canular et que les enfants et les enseignants qui ont perdu la vie ce jour-là n'ont pas été réellement tués, devra payer la totalité des 150 millions de dollars demandés par les familles qui le poursuivent pour diffamation. Lors de l'interrogatoire d'Alex Jones, Mark Bankston, l'avocat des parents, a fait valoir que Jones n'avait pas respecté les ordonnances du tribunal l'obligeant à remettre ses SMS et ses e-mails.
Alex Jones avait affirmé que la tuerie dans l'école de Sandy Hook, qui avait 26 victimes en 2012, n'était qu'une mise en scène pilotée par des opposants aux ...
Alex Jones, figure connue de l’extrême droite et adepte des théories complotistes, avait affirmé sur son site Infowars que le massacre n’était qu’une mise en scène pilotée par des opposants aux armes à feu. L’avocat du complotiste a, lui, mis en doute le lien entre les propos de son client et les torts subis par les plaignants. Le premier des deux procès, qui découlait de la plainte de Scarlett Lewis et Neil Heslin, a donné lieu ce mercredi à Austin à une dernière passe d’armes entre les parties.
Alex Jones, un complotiste américain connu pour avoir diffusé des mensonges sur le Covid, est en procès pour avoir dit qu'une tuerie de masse dans une école ...
Les internautes se demandent maintenant comment les avocats d’Alex Jones ont pu être aussi maladroits, et surtout, ne pas prévenir le complotiste de leur erreur. Or, les avocats des parents des victimes de Sandy Hook ont obtenu des preuves qu’Alex Jones avait menti. La séance du procès pendant laquelle l’avocat des victimes a révélé à Alex Jones tout ce qu’il savait, qui a eu lieu le 3 août 2022, a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Trevor Noah a passé ses quelques minutes Programme quotidien Alex Jones, "commentateur d'extrême droite et prétendant de Donald Trump", procès en.
» Il a ajouté: « À un moment donné, il a essayé de se donner Covid », en plaisantant que les quintes de toux de Jones ont peut-être simulé la maladie qu’il avait simulée pendant des années. « Amateur de café. Gourou du voyage. « Oh mec, j’adore à quel point il a été choqué et il a commencé à se transformer en chaque emoji.
[VIDÉO] ▶️ Le complotiste américain Alex Jones est au cœur d'un procès pour diffamation. En cause, ses propos sur la tuerie de Sandy Hook de 2012, ...
Alors qu'il ne s'était pas conformé à la demande du tribunal de fournir certains SMS, expliquant sous serment ne pas être "un gars doué en technologie", il s'est retrouvé bien penaud lorsqu'il a appris que les avocats des victimes disposaient – grâce à une erreur du camp d'Alex Jones – de tous ses messages des deux dernières années. Face aux faits, le complotiste professionnel a avoué ses torts, reconnaissant que la fusillade était "100% réelle". "J'ai involontairement participé à des choses qui ont blessé les sentiments de ces gens", a-t-il même reconnu. Seul à témoigner pour sa défense, Alex Jones s'est empêtré dans ses fausses allégations. Face au contre-interrogatoire précis et féroce des avocats des plaignants, il n'a pas trouvé les mots pour justifier la raison pour laquelle il essayait de cacher des preuves. Une haine devenue bien réelle, alimentée par les théories virales du show "le plus censuré du monde". "Cela me semble tellement incroyable, que nous devions vous implorer, vous punir, pour que vous arrêtiez de mentir", a par exemple lancé le père de la victime en direction d'Alex Jones, d'après une retranscription de l'agence Associated Press. À la tête d'un empire médiatique en ligne, il n'a jamais cessé de l'utiliser à des fins de désinformation. Entre autres, celles sur les attentats à la bombe d'Oklahoma City et du marathon de Boston, de même que lors des fusillades de masse de Las Vegas et de Parkland, en Floride. Plus récemment, il a affirmé que le Covid-19 n'était pas dangereux et, qu'au contraire, le vaccin était une "arme de dépeuplement". Des mensonges qui ne s'arrêtent d'ailleurs pas au monde virtuel. Caché derrière son écran, il encaissait l'argent. Pendant des années, Alex Jones s'est enrichi sur le dos de victimes dont il niait la souffrance.
L'influent militant trumpiste est poursuivi en diffamation pour avoir qualifié la tuerie dans une école primaire à Sandy Hook, en 2012, de « canular ».
Selon le site du magazine américain Rolling Stone, le comité d’enquête sur les émeutes du 6 janvier 2021 à Washington se prépare à saisir la correspondance de l’influent complotiste américain. Elle se demande, notamment, si celui-ci a eu des contacts avec les équipes de Donald Trump en amont de l’assaut du Capitole. L’entrepreneur assure qu’InfoWars ne lui a jamais ramené plus de 200 000 dollars par jour ? Sa correspondance évoque des pics à 800 000 dollars en 2018. En 2017, InfoWars accuse entre autres Neil Heslin, le père du petit Jesse, de mentir quand il affirme qu’il a tenu dans ses bras son fils, le crâne traversé par une balle. La tuerie de Sandy Hook était « 100 % réelle », admet-il désormais, en assurant regretter d’avoir dit pendant des années que c’était une supercherie. Son site InfoWars contribue rapidement à diffuser l’idée, aujourd’hui banale dans la pensée complotiste, que des « acteurs de crise » seraient embauchés pour jouer les figurants en larmes lors de reportages télévisés sur des tueries, elles-mêmes fictives, afin de manipuler l’opinion publique. Celui qui a été qualifié par Steve Bannon, l’ancien directeur du site d’extrême droite américain Breitbart News, de plus grand penseur américain depuis les Pères fondateurs, a longtemps affirmé que la tuerie de Sandy Hook n’avait pas vraiment eu lieu.
Un procès à Austin (Texas) oppose les parents d'un enfant tué lors d'une fusillade de masse en 2012 au complotiste.
Scarlett Lewis et Neil Heslin ont perdu leur fils de 6 ans lors de la fusillade de Sandy Hook, en décembre 2012. Sur le banc des accusés: Alex Jones, sinistre figure d’extrême droite, à la tête notamment du site InfoWars. Le couple lui réclame 150 millions de dollars pour avoir qualifié la fusillade de «canular» et avoir suggéré qu’ils étaient des «acteurs». Le jury a démarré ses délibérations ce jeudi. La douleur n’a pas de prix.
Un procès à Austin (Texas) oppose les parents d'un enfant tué lors d'une fusillade de masse en 2012 au complotiste.
Cette peine, prononcée par un jury après une dizaine de jours de procès, n'est que la première d'une série de procédures intentés par les proches des victimes ...
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Adepte des théories du complot, l'Américain Alex Jones, qui avait nié la réalité de la tuerie de l'école élémentaire de Sandy Hook en 2012, a été condamné à ...
Le complotiste américain d'extrême droite, Alex Jones, était poursuivi en diffamation pour avoir désigné la tuerie dans une école primaire à Sandy Hook ...
Il avait finalement admis publiquement la réalité de la tuerie, tout en refusant de coopérer avec les tribunaux. Des juges du Texas et du Connecticut l'avaient donc condamné par défaut à verser des dommages et intérêts aux plaignants, tout en laissant le soin à des jurés de fixer leur montant. Cela pourrait être la première condamnation d'une longue liste.