Marilyn Monroe est morte il y a 60 ans : une overdose de barbituriques a mis fin à la vie chaotique de la star dans la nuit du 4 au 5 août 1962, à...
Heureusement, 60 ans après sa mort, le sujet "Marilyn" donne régulièrement lieu à de nouvelles découvertes sur la forte personnalité de Norma Jeane Baker. C'est Ella Fitzgerald qui a finalement le mieux perçu Marilyn Monroe : "C’était une femme inhabituelle, un peu en avance sur son temps, et elle ne le savait même pas." Marilyn Monroe n'avait peur de rien si ce n'est d'elle-même : la femme moderne et engagée s'est effacée derrière le souvenir de la pin-up blonde au grand coeur, et au cerveau vide. Pourtant, c'est ce que Marilyn Monroe a fait, pour son amie Ella Fitzgerald, mais aussi pour la lutte contre le racisme plus généralement. "La personne que je préfère, humainement et en tant que chanteuse, c’est Ella Fitzgerald", affirmait Marilyn Monroe. Alors que sa chanteuse favorite doit chanter dans un club, le Mocambo, elle est finalement invitée à ne pas s'y produire. Inimaginable pour l'époque ! Le patron de la Fox, Darryl F. Zanuck, a, plus tard, salué son courage et sa ténacité : "Elle a pavé elle-même le chemin qui l'a amenée à la célébrité.". "Si vous prenez Ella, je m’engage à venir avec des amis pendant une semaine, tous les soirs, à une table dans l’établissement", assure-t-elle au Mocambo. Aucne preuve n'existe quant à la présence de Marilyn Monroe dans la salle, mais son seul coup de fil a réussi à débloquer la situation. Le charme élégant de Ginger Rogers, les beautés glacées de Jean Harlow ou de Lauren Bacall, ne pourront rien contre la tornade Marilyn qui met en avant une bienveillance et une chaleur presque maternelle dans sa façon de jouer avec les hommes à l'écran, et d'en incarner le fantasme. Un texte fondateur, mais qui n'a pas beaucoup eu d'impact à l'époque. D'ailleurs ses biographes ont souvent omis de raconter à quel point Marilyn Monroe avait détesté se retrouver sous la coupe de ces ogres du cinéma, préférant se focaliser sur sa réputation "sulfureuse". "Moi je pense qu'elle balance son porc avant l'heure et j'ai l'impression que ce texte est très moderne car il est adressé à des femmes. Même les acteurs noirs ne pouvaient s'asseoir à la table des acteurs blancs lors d'une remise de prix, alors qu'ils avaient joué dans le même film. C'est dans le milieu du cinéma que Marilyn Monroe sera malheureusement confrontée de nouvelles fois aux abus sexuels et au harcèlement : puisqu'elle joue les filles faciles à l'écran, les producteurs et réalisateurs hollywoodiens décident qu'elle doit céder à leurs avances pour obtenir les rôles qu'elle convoite. Marilyn Monroe, avec ses billes bleues qui bougent dans tous les sens, sa bouche en cœur, ses mimiques de petite fille et ses formes pulpeuses, évoque d'un seul coup une énergie enfantine, une certaine innocence, de la douceur et de la tendresse mêlées à une énergie sexuelle incandescente. Intelligente, cultivée, stratège, alerte, moderne, excessive, Marilyn Monroe a été une femme précurseur dans de nombreux domaines : l'héroine de "Niagara", "Les Hommes préfèrent les blondes", "Comment épouser un millionnaire", "Certains l'aiment chaud", ou encore "Les désaxés" n'était pas qu'une blonde évanescente. Elle a su s'engager aux côtés des minorités, réinventer l'image de la sexualité féminine, alerter ses consoeurs sur les dangers de l'abus de pouvoir des hommes. Sous les cheveux blonds devenus blancs à cause des décolorations successives, les couches de fond de teint et le rouge à lèvres en excès, les yeux trop bleus, le coeur trop grand, et un tempérament faussement joyeux, se cachait un cerveau bouillonnant et une personnalité authentique.
La comédienne Séverine Ferrer explique en quoi la star, disparue il y a soixante ans, l'a beaucoup inspirée.
Je suis toujours heureuse de découvrir des choses que je ne savais pas, comme le fait qu’elle adorait Rodin, ce qui est aussi mon cas. Comme dans La Chose derrière la porte où je joue une femme traquée par des démons. J’étais comblée que Fabrice Blin pense à moi pour ce type de rôles. Son besoin d’être reconnue mais aussi celui de réussir sa vie personnelle me la rendent très proche. J’assume ! Quand on aime Marilyn comme moi je l’aime, on a envie de lui rendre justice. Elle a compris les rouages de la célébrité et la façon de se faire connaître et de jouer avec son image. Le fait qu’elle a trouvé des prédateurs sur son chemin aussi parce qu’il m’est arrivé d’en croiser un paquet ce qui est, hélas, encore souvent un souci quand on commence jeune dans ce métier. Marilyn fait partie de ma vie. Elle a aussi fondé sa propre maison de production parce qu’elle avait envie de rôles plus consistants qu’on ne lui proposait pas. Elle n’hésitait pas à prendre la parole face à une injustice, comme lorsqu’elle a refusé de se rendre à une soirée parce qu’on interdisait à Ella Fitzgerald de chanter en raison de sa couleur de peau. Dès que j’ai été en âge de comprendre, j’ai voulu en savoir plus sur elle, découvrir des choses sur son travail et sa personnalité. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’elle soit morte si jeune. C’est beaucoup plus complexe que ça. Je n’ai pas envie d’être Marilyn ni de l’imiter ! Il n’est pas question que je me déguise en Marylin Monroe. Je veux juste qu’on la reconnaisse à sa juste valeur et c’est pour cela que Gilles et moi bossons comme des fous, écumant films et livres pour essayer de la capter. Elle a joué de sa séduction pour profiter des profiteurs. Elle avait gardé un côté « petite fille » fleur bleue qui croyait à l’amour. Elle était attirée par ce qui brillait mais aussi par les intellectuels car elle voulait sans cesse s’améliorer. Elle a vécu une enfance épouvantable, totalement instable qui lui faisait ressentir un besoin constant d’être désirée, admirée mais surtout respectée ce qui n’était pas évident car les hommes la voyaient souvent comme un trophée, flattant leur ego par sa seule présence. Elle a été beaucoup exploitée mais elle a su exploiter aussi un système qu’elle ne pouvait pas changer. Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, Marilyn Monroe est retrouvée morte chez elle à l’âge de 36 ans.
On pensait avoir fait le tour du mythe. Sa mort tragique à 36 ans, sa vie sulfureuse, ses emplois cantonnée aux rôles de belle ingénue.
Marilyn, sans rien faire d’autre que danser en robe légère au dessus d'une grille d’aération, « contribue à libérer le cinéma américain » de ses carcans et, avec lui, la société tout entière. « Elle marque une rupture, elle écrit l’histoire », assure l’historien. Au delà de cette image, loin de la victime qu’a voulu présenter Hollywood durant six décennies, Marilyn est une femme qui force le respect par la façon dont elle a empoigné un destin qui ne lui était pas favorable. Un film au parfum de scandale, « Blonde », d’Andrew Dominik, inspiré du roman éponyme de Joyce Carol Oates, et porté par Ana De Armas et Adrien Brody, va sortir sur Netflix. Et il faut compter que les films, documentaires et livres vont essaimer dans la période : Marilyn continue à intéresser, à faire vendre. Et à des scènes de cinéma devenues cultes, à l’instar de la fameuse robe qui s’envole au dessus Alors qu’elle est décédée depuis plus d’un demi-siècle, une des lithographies d’Andy Warhol, « Shot Sage Blue Marilyn », a été vendue 195 millions de dollars lors d’une vente aux enchères, le 9 mai dernier : un record. Jusqu’ici, note-t-il, les pin-up étaient affichées, glamour mais figées et muettes, en photo. Soixante ans après sa disparition, le 5 août 1962, sa modernité rayonne.
Isabelle Adjani a eu le vertige en dialoguant et en interprétant Marilyn Monroe dans la pièce d'Olivier Steiner. Retrouvez son interview et la captation ...
» Le point de départ de cette pièce trouve également son essence dans le livre Le Ravissement de Marilyn Monroe qu'Olivier Steiner et Anne Gorouben ont écrit et qui a été publié en décembre 2021 aux Editions Metropolis. Pour lui, « Marilyn est une surface de projection totale, son être, sa vie, sa façon de donner dans les tournages, d'insuffler la vie et de montrer la vie qui palpite, a donné aux gens l'impression de créer un rapport intime et immédiat avec elle. Pour Isabelle Adjani, « Marilyn Monroe a toujours été une petite sœur ou une grande sœur en fonction des moments et de ce qu’elle inspire. Et la pièce d'Olivier Steiner Le Vertige Marilyn s'enracine dans cette maison. Pour Olivier Steiner, « Isabelle n'incarne pas Marilyn, elle lui parle et Marilyn parle à travers elle. Le 04 juillet 1962, Marilyn Monroe accueille chez elle le journaliste Richard Meryman du magazine Life. L'entretien dura un peu plus de six heures et s'est déroulé dans sa maison de Brentwood en banlieue de Los Angeles. Il s'agissait alors de la première maison que Marilyne Monroe a achetée après avoir vécu dans 36 lieux différents pendant 16 ans. Isabelle Adjani a eu le vertige en dialoguant et en interprétant Marilyn Monroe dans la pièce d'Olivier Steiner. Retrouvez son interview et la captation exclusive de cette pièce sur France Inter.
Toute sa vie, l'actrice américaine s'est battue contre le système pour s'imposer. Face à une Amérique raciste, Marilyn active sa notoriété pour défendre ses ...
Dès les débuts de sa relation avec Arthur Miller, Marilyn a été consciencieusement suivie et espionnée par le FBI. Ella explique à Marilyn que les établissements sélects, notamment le Mocambo à Los Angeles, refusent de la laisser chanter à cause de sa couleur de peau. L’actrice, en pleine gloire, va, en avril 1955, voir le patron de l’établissement, et lui explique qu’elle sera là tous les soirs pendant un mois, au premier rang, avec des amis, s’il accepte de laisser chanter Ella Fitzgerald. Elle a tenu parole, et cette séquence a permis de lancer, en grand, la carrière de la chanteuse. Quelques semaines avant sa mort, nouveau coup d’éclat : le film qu’elle tournait alors sous la direction de George Cukor, « Something’s Got to Give », est arrêté : Cukor exige le renvoi de la comédienne pour ses retards répétés, et le studio lui réclame 500 000 dollars de dédommagement. Dean Martin, son partenaire, très élégant, dit d’emblée à la presse que « no Marilyn, no picture » : pas de Marilyn, pas de film. On présente encore trop souvent Marilyn telle que la Fox a voulu la montrer : comme une blonde idiote. Et une fois de plus, la Fox est obligée de plier : elle est réembauchée, à la condition de ne pas imposer sa coach Paula Strasberg. Son salaire, jusque-là bien inférieur à celui des deux autres stars du film, Cyd Charisse et Dean Martin, est revu sensiblement à la hausse (un million de dollars pour deux films, contre 100 000 dollars à la base). Le tournage devait reprendre en octobre. Le fait que Marilyn le soutenait et était présente dans la salle lors du jugement a sans aucun doute pesé. Plus tard, comme le montrent dans des archives filmées Céline Chassé et Raphaëlle Baillot dans leur magnifique documentaire sur France 5, « Marilyn, femme d’aujourd’hui », elle a protégé, verbalement, devant la presse, en toute simplicité, celui qui était devenu son mari en le soutenant dans ses combats. Fait inédit pour son époque, elle n'hésite pas à tourner le dos à Hollywood pour créer sa société de production. On ne devient pas Marilyn Monroe par hasard, parce qu’on a un joli minois et un peu de culot. Toute sa vie, l'actrice américaine s’est battue contre le système pour s’imposer. Face à une Amérique raciste, Marilyn active sa notoriété pour défendre ses proches et ses convictions. Elle va se bagarrer contre la Fox, qui la paie beaucoup moins que ses contemporaines comme Elizabeth Taylor et lui propose des rôles qu’elle rejette. Marilyn Monroe (Norma Jeane Mortenson, puis Norma Jean Baker) est née de père inconnu et d’une mère, folle, internée lorsqu’elle avait 9 ans.
L'actrice a chanté sur un grand nombre de ses films, des Reines du music-hall (1948) au Milliardaire (1960) - un certain nombre étant des adaptations de ...
Écrite en 1924 par Irving Berlin, la chanson Lazy ("Paresseux") est entrée dans la légende de Hollywood trente ans plus tard grâce au film La Joyeuse Parade (There's No Business Like Show Business) de Walter Lang. Ce long métrage où toutes les chansons sont signées Irving Berlin comporte des numéros spectaculaires dont le Hollywood de l'âge d'or avait le secret... Kay, alias Marilyn Monroe, la chante dans le saloon où elle est retournée travailler après avoir partagé moult péripéties avec Matt (alias Mitchum). Ce dernier vient littéralement l'arracher à cette morne vie, la portant sur ses épaules en bon vieux macho d'antan... Dans ce film du cœur des années 1950, Robert Mitchum incarne un personnage tantôt irrésistible dans sa sensualité, tantôt très excessif dans l'expression de sa virilité, dira-t-on avec les yeux de 2022. Chez Monroe, l'actrice vient en renfort de la chanteuse pour en faire une interprète tout à fait émouvante. Outre cette belle ballade et la chanson-titre du film, le western comporte deux autres chansons de Ken Darby et Lionel Newman : le pétillant I'm Gonna File My Claim et le tendre Down in the Meadow. Quatre chansons ponctuent le western La Rivière sans retour (1954) d'Otto Preminger, dans lequel Marilyn Monroe partage l'affiche avec une autre immense star de Hollywood, Robert Mitchum. L'une de ces chansons - toutes signées Lionel Newman (musique) et Ken Darby (paroles) - porte le titre du film dont elle constitue la séquence finale. La danse et l'énergie de Donald O'Connor et Mitzi Gaynor font contrepoint à sa "paresse" revendiquée... Dans le même film, dans une tenue éblouissante, Marilyn Monroe chante par ailleurs avec aplomb et une séduction maximale After You Get What You Want You Don't Want It, ou encore Heat Wave sur un mode exotique. Datée de 1931, elle a été composée par Fud Livingston et Matty Malneck, avec des paroles de Gus Kahn. Toujours dans ce film, on recommande aussi le moment très swing de Running Wild, où Jack Lemmon et Tony Curtis volent quasiment la vedette à Marilyn... Autre titre phare de la comédie Les Hommes préfèrent les blondes de Howard Hawks, Bye Bye Baby est une ballade tendre et délicieuse de Jule Styne sur le livret de Leo Robin, créée à Broadway en 1949 par John "Jack" McCauley et Carol Channing en duo. Le propriétaire !" ( écoutez la version audio intégrale de ce morceau très jazz). Puis elle chante, portée par une chorégraphie sensuelle - et parfois acrobatique - sous le regard admiratif d'Yves Montand, son partenaire dans le film, et avec lequel l'actrice aura une brève liaison qui défrayera la chronique. Séquence mythique du film Les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes) de Howard Hawks, hymne de la vénalité féminine en amour, Diamonds Are a Girl's Best Friend est une chanson composée par Jule Styne sur des paroles de Leo Robin, initialement pour la comédie musicale du même titre créée à Broadway en 1949 ( avec Carol Channing). La séquence du film de 1953 donne à voir et entendre une Marilyn Monroe époustouflante, entourée de danseurs en costumes en queue de pie parmi lesquels un certain George Shakiris, futur Bernardo de West Side Story. Côté chant, comme la voix de l'actrice manquait de puissance et d'amplitude, des parties de la séquence ont été doublées. Seule certitude : les "No, no, no" lyriques et haut-perchés ont été exécutés par une chanteuse professionnelle. Chanson phare du film Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) de Billy Wilder, ponctuée par les onomatopées de scat les plus glamour de l'histoire du cinéma ("Pou-pou-pidou !"), I Wanna be Loved by You demeure l'un des deux ou trois plus grand succès de Marilyn Monroe en tant que chanteuse. La carrière cinématographique de Marilyn Monroe s'échelonne à partir de la fin des années 40 jusqu'au début des années 60, ponctuée de collaborations avec de grands cinéastes (Otto Preminger, Howard Hawks, George Cukor, Billy Wilder, Henry Hathaway...). L'actrice a chanté sur un grand nombre de ses films, des Reines du music-hall (1948) au Milliardaire (1960) - un certain nombre étant des adaptations de comédies musicales de Broadway. Marilyn Monroe, qui désirait qu'on la considère comme une véritable artiste et pas juste comme une blonde incendiaire, a pris à cœur son métier d'actrice, mais aussi les disciplines de chant et de danse. Elle a suivi des cours de chant et de diction auprès de Fred Karger, directeur musical chez Columbia Pictures dont elle s'enticha à la fin des années 40.
LES VISAGES DE MARILYN (4/6) - Joyce Carol Oates, Norman Mailer, Truman Capote ou Michel Schneider ont mis en scène l'actrice dans leurs livres.
Le cinéma ne lui a pas laissé le choix. Si elle avait pu, elle aurait été Nora, Macha, Grouchenka. Marilyn serait montée sur les planches et elle aurait interprété Maison de poupée, Les Trois Sœurs, Les Frères Karamazov sous la direction de Lee Strasberg. Mais non, on ne lui en donna pas le temps. Il y a 60 ans disparaissait l’héroïne de Certains l’aiment chaud.
Elle est certainement l'une des meilleures incarnations d'Hollywood et du "star-system" américain. Soixante ans après sa mort, la notoriété de Marilyn ...
des séquences passées à la postérité et largement utilisées dans la publicité, contribuant ainsi à leur faire traverser les époques. En 2016, la marque Snickers dévoilait par exemple ce spot rocambolesque avec le comédien Willem Dafoe, faisant directement référence à l’actrice. Le 9 mai 2022, à New York, elle a été achetée pour la modique somme de 195 millions de dollars. Qualifiée de "suicide probable" par la police, à la suite d’une ingestion de barbituriques en grande quantité, des rumeurs d’assassinat ont émergé peu de temps après. Soixante ans plus tard, le doute est toujours là. Parallèlement à sa carrière sur le grand écran, sa vie privée passionne les foules et la presse à scandale. En quelques années (et après quelques coups de bistouri), Norma Jeane, jeune fille aux cheveux châtain frisés et au visage poupin, se transforme en Marilyn Monroe, blonde incendiaire dont la sensualité déferle sur le cinéma américain. À l’occasion du 60e anniversaire de sa mort, dans la nuit du 4 au 5 août 1962, Franceinfo Culture vous explique en quatre points pourquoi Marilyn Monroe est une icône, et pourquoi sa célébrité a perduré jusqu’à nos jours.
Alors que le biopic sur Marilyn Monroe, Blonde, sortira en septembre sur Netflix, certaines photos secrètes de la...
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La star de Certain l'aime chaud est alors l'actrice la plus bankable. Ses films ont rapporté deux cents millions de dollars de recettes, l'équivalent de quelque ...
Le 4 août 1962, Marilyn Monroe succombait à une prise excessive de somnifères. En 15 ans, elle a tourné dans 32 films. Blonde peroxydée et étourdissante, ...
Avant Ana de Armas, sept actrices se sont glissées dans les habits de Marilyn Monroe sur petit et grand écrans. Misty Rowe, en 1976, tient le rôle principal de Goodbye, Norma Jean, réalisé par Larry Buchanan; elle n’y est guère convaincante. Dans le rôle de Marilyn Monroe, l’actrice cubano-espagnole Ana de Armas. Après avoir vu le film en projection privée, la romancière a confié : «Andrew a si bien dirigé Ana de Armas qu’elle est réellement devenue Marilyn. Je n’aurais jamais pensé qu’un metteur en scène homme puisse aussi bien s’immerger dans un cerveau féminin…». Plus tard, brune devenue blonde peroxydée, cheveux et – assure la légende – pubis, elle sera interrogée : «Poser nue, ça ne vous posait pas de problème?» Réponse : «Il y avait du chauffage dans la pièce…». Certes, quelques aigris assurent que Marilyn est un personnage créé par quelques fieffés producteurs d’Hollywood et lancé comme tout autre produit, savon, corn-flakes ou aspirateur, mais l’évidence était déjà là : Norma Jean possédait tout ce qui allait rendre Marilyn unique, même pas concurrente des brunes «atomiques» que l’industrie du cinéma a tenté de lui opposer. Couchés sur papier, les mots cinglent, manuscrits : «Oh comme j’aimerais être / morte – absolument non existante – / partie loin d’ici – de / partout mais comment le ferais-je / Il y a toujours des ponts… Le 4 août 1962, Marilyn Monroe succombait à une prise excessive de somnifères. En 15 ans, elle a tourné dans 32 films.
Pourquoi la jeune Norma Jeane Baker a t-elle changé de nom ? Pourquoi ce choix de Marilyn Monroe ? Voici l'histoire du patronyme de la mythique star ...
Elle est enfin sous les feux de la rampe et sous les crépitements des photographes. Puisque le 4 Aout 1962 vers 22h, à 36 ans, Marilyn s'est éteinte. Le médecin légiste note sur le dossier de la défunte "suicide probable"... mais est-ce vraiment un suicide, une overdose, ou une assassinat... Elle excelle dans son interprétation et son nom fait venir les gens en salle. Donc un pseudo est trafiqué autour de la table. En 1950, pour boucler ses fins de mois, elle pose nue dans un calendrier. Le choix du pseudo s'est fait le 26 juillet 1946, au moment de signer son tout premier contrat avec la 20th Century Fox. L'agent de la boite de prod, Ben Lyon, l'encourage à changer de nom. Et d'ailleurs, le couple divorcera en Septembre 1946... Mais le couple se serait séparé 7 mois plus tard, en mai 1925, soit un an avant la naissance de Marilyn. Le couple battait de l'aile quelques années plus tard. Alors d'où vient ce Baker ? Ce n'est autre que le nom du premier mari de Gladys. Mariée en 1917 à Jasper Newton Baker, Gladys a donné naissance à deux enfants : Robert Kermit « Jack » Baker (1918), et Berniece Inez Gladys Baker (1919). Le couple a divorcé en 1921. Elle est monteuse dans l'industrie du cinéma. Et elle n'est pas hyper stable. Marilyn optera finalement pour Baker plutôt que Mortenson dès 1938.
Une épaisse couche de mystère pèse sur sa mort elle-même, survenue le 4 août 1962, alors que le clan Kennedy avait décidé de rompre avec elle peu de temps ...
Une épaisse couche de mystère pèse sur sa mort elle-même, survenue le 4 août 1962, alors que le clan Kennedy avait décidé de rompre avec elle peu de temps auparavant. La thèse du suicide est privilégiée. Soixante ans après sa mort, Marilyn Monroe reste une légende, un sex-symbol, une comédienne inoubliable malgré sa réputation de star capricieuse, entre son rôle de musicienne ingénue dans Certains l’aiment chaud de Billy Wilder, de célibataire irrésistible dans Sept ans de réflexion du même Wilder ou de jeune divorcée dans les Désaxés de John Houston, son dernier film.
Soixante ans après son décès, Marilyn reste l'une des rares actrices dont le prénom suffit à évoquer un univers empreint de glamour, de paillettes et de ...
Un stéréotype qui a la vie dure et que de nombreux critiques et experts du cinéma tentent aujourd'hui de déconstruire, soulignant la riche filmographie d'une actrice qui se frotta aux plus grands noms de la réalisation hollywoodienne, de Billy Wilder à Mankiewicz, en passant par George Cukor, Otto Preminger et Fritz Lang. "Elle a eu une carrière remarquable aussi bien à l'écran qu'en dehors. Si ses films font encore l'objet ci et là de rétrospectives, la redécouverte s'opère plutôt via les réseaux sociaux et les plateformes de streaming, une fenêtre sur un nouveau type de public. Elle y décortique ses rêves, ses sentiments et sa carrière, source de nombreuses frustrations. Cette réalité s'impose toutefois dès les balbutiements du cinéma et dans l'histoire de l'actrice, souvent pilotée par des producteurs dont le premier objectif était d'exploiter sa plastique pour engranger des profits. "Elle est plus connue pour être Marilyn que l'actrice qu'elle a été", souligne Marion Hallet, collaboratrice scientifique à l'UNamur et spécialiste du cinéma. "Toutefois, c'était déjà le cas de son vivant. Elle a souvent été minimisée, limitée à ce symbole sociétal de la blonde idiote."
Deux jours avant sa mort, Marilyn Monroe avait donné une dernière interview, publiée par notre magazine... Avec Rétro Match, suivez l'actualité à travers ...
Puis, il fallait que je les rince et que je les mette à égoutter. Dieu merci, je n’ai jamais eu à les essuyer. Je leur racontais, par exemple, comment je travaillais pour cinq sous par mois en lavant cent assiettes, et les gamins demandaient : « Cent assiettes ?» Et je leur répondais : « Non seulement cela, mais il fallait en plus que je les gratte et que je les nettoie avant de les laver. Moi, je pense que la beauté et la féminité sont des choses qui n’ont pas d’âge, et que le sex-appeal ne se fabrique pas. Je leur disais à tous : « Ecoutez quand même ! Ce n’est pas logique ! Je suis la blonde et le film s’appelle « Les hommes préfèrent les blondes ». Mais eux, ils ne faisaient que me répéter : « Souviens-toi que tu n’es pas une star », et moi je répondais : « Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas, je suis la blonde ! » Mais lorsque je dis à mon professeur, Lee Strasberg : « Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens un peu nerveuse », il me répond : « Le jour où tu ne le seras plus, il faudra quitter le métier. C’est cette nervosité qui prouve que tu es sensible. A ce moment, je me suis dit : « Mon Dieu, que va-t-il se passer si je n’arrive pas à chanter ? » Ils me disaient : « Vous savez que vous êtes une grande star, la seule star », et moi je disais : « Star ?» et eux me regardaient comme si j’étais brusquement devenue folle. Ils s’imaginaient sans doute que j’étais hystérique. Ils ne comprenaient pas que j’avais une merveilleuse impression de liberté parce que j’osais demander aux garçons : « Prête moi ta bicyclette » et qu'ils me répondaient : « Oui, bien sûr ». Je partais dans la rue.'à toute vitesse en riant comme une folle, avec le vent dans la figure, tandis que les garçons restaient sur le trottoir en attendant que je revienne. Ils me faisaient des signes, et je leur répondais. Le monde m’était ouvert, et il était plein d’amitié. Tous les gosses qui livraient les journaux venaient me voir dans la maison où j’habitais. Moi, j’étais toujours perchée sur une branche d’arbre, et je portais une sorte de sweater — à cette époque-là, je n’avais pas encore réalisé la valeur que peut avoir un sweater pour une fille — mais je commençais tout de même à comprendre. Je n'aimais pas beaucoup le monde qui m’entourait parce que je le trouvais triste, mais j'adorais. jouer à la maman, j'avais l’impression que je me créais un monde à moi. D’abord, parce qu’ils se disent : « Tiens, tiens, c’est une fille, elle est blonde et pas mal fichue », et puis, brusquement, ils réalisent et ils se mettent à crier : « Bon sang, mais c’est Marilyn Monroe ! » Eh bien, voyez-vous, ce sont des moments où je suis heureuse de me dire que tous ces gens-là savent qui je suis. Quelquefois je sors, pour faire des courses ou simplement pour voir comment sont les gens, avec juste un foulard, un polo, pas maquillée, et je surveille ma démarche. Eh bien, malgré cela, il y a toujours un garçon, un peu plus dégourdi que les autres, qui dit à son copain : « Hé! minute ! tu sais qui c’est, celle-là ?» Et aussitôt ils se mettent à me suivre.
Soixante ans après la mort de l'icône américaine, le mythe Marilyn perdure, entretenu par une obsession morbide et nécrophrage qui bat son plein, ...
Louison refuse d'adopter un tel point de vue sur Marilyn Monroe dans sa BD. Pour être la plus respectueuse possible de son image et ne pas céder à son exploitation, l'autrice s'est mise dans la peau de l'analyste de la star, dont le rôle est de la protéger et non de la juger: "Ça permet de ne pas basculer dans le morbide et le graveleux. J'ai voulu aussi respecter la Marilyn qui lit beaucoup, la Marilyn qui parfois se sent abandonnée, la Marilyn qui a fait le choix de l'analyse et de l'introspection. Ça ne m'intéressait pas d'entrer dans la robe en diamant." Elle décrivait en mai dernier dans les colonnes du JDD une femme "cérébrale". Mais impossible de sauver Norma Jean Baker de Marilyn Monroe. Elle s’est laissée piégée par sa propre créature: "On imagine mal tout ce que Norma Jean Baker a modifié pour devenir Marilyn Monroe", acquiesce Céline Chassié. "Elle a perdu Norma Jean Baker lors de sa transformation. Elle a pris des cours d'art dramatique, elle travaillait énormément... Sa mort a pris tellement de place que l’aspect humain de Marilyn Monroe est passé à la trappe." Patricia Rosten, fille de Norman Rosten, qui a grandi à ses côtés, multiplie depuis des années les interviews pour lui rendre hommage. Andrew Dominik a lui-même remis le couvert en assurant dans une interview à Vulture que son film serait "dérangeant". Le résultat déconcerte. "C'est un peu elle et en même temps ce n'est pas elle. Le plus choquant dans cette affaire reste, selon Louison, l'embellissement d'un moment de vie particulièrement sombre pour Marilyn Monroe: "C'est comme si on lui enlevait sa détresse. La robe des Kennedy, c'est quand même deux mois avant sa mort. Elle n'a pas disparu dans les aléas du corps et de la vieillesse. La manière dont elle a été traitée par Hollywood, qui est un sujet en soi, n'est pas le sujet qui intéresse le plus. Si sa vie a appartenu à tout le monde, sa mort, au moins, ne peut-elle être à elle seule?"
Mannequin, actrice, chanteuse, Marilyn Monroe dont on célèbre le 4 août prochain le 60e anniversiare de sa mort à l'âge de 36 ans, a marqué le 20e siècle.
C'est cet ensemble que porte d'ailleurs l'actrice Ana de Armas dans « Blonde», biopic consacré à la vie de Marilyn Monroe développé par Netflix d'après le roman éponyme de Joyce Carol Oates, et attendu pour l'automne. Star glamour à l'écran, Marilyn Monroe affiche à la ville plus de sobriété, comme en 1953, lorsqu'elle pose en petit pull noir et pantalon blanc dans la cour de son appartement de Doheny Drive, en Californie, devant l'appareil d'Alfred Eisenstaedt. Un style qui a fait de Marilyn une icône de mode. Au fil de sa carrière, Marilyn a maintes fois posé en maillot de bain, comme ici en 1945 sous l'oeil du photographe André de Dienes, alimentant ainsi son statut de pin-up, qui lui a collé à la peau toute sa vie. En 1953, Marilyn campe la sublime blonde dans «Les hommes préfèrent les blondes» d'Howard Hawks. Si cette robe en lamée or et au décolleté plongeant n'a fait qu'une brève apparition à l'écran, c'est dans cette tenue que l'actrice a fait la promotion du film, affichant son glamour au tout Hollywood. En 1955, Marilyn tourne pour la première fois avec le réalisateur Billy Wilder dans «Sept ans de réflexion». De cette collaboration a découlé la mythique scène de la bouche de métro et l'une des séries de photographies les plus connues de Marilyn Monroe. Des clichés mettant en scène Marilyn et sa fameuse robe blanche soufflée qui ont érigé l'actrice au rang de sex-symbol hollywoodien. Mannequin, actrice, chanteuse, Marilyn Monroe, dont on commémore ce 4 août le 60e anniversaire de la mort, a marqué le XXe siècle. De son brushing blond platine à sa célèbre robe blanche volant au-dessus d'une bouche de métro, elle a laissé son empreinte dans l'histoire. Tour d'horizon de ses looks et photographies les plus iconiques.
L'agence de photos Getty Images propose une série sur Marilyn Monroe jamais vue. Une jolie façon de commémorer les 60 ans de la mort de l'actrice, ...
L'agence de photos Getty Images propose une série sur Marilyn Monroe jamais vue. Blonde platine depuis Chérie, je me sens rajeunir en 1952 où elle apparaît aux côtés de Cary Grant et Ginger Rogers, d'immenses acteurs de l'époque, Marilyn gagne son titre de star de cinéma en 1953 dans le film Niagara où elle tient le rôle principal. En attendant la diffusion du biopic Blonde sur Netflix le 28 septembre et après qu'un test ADN a enfin révélé qui était son père, l’ouverture des archives rares et encore trop méconnues de Getty Images démontre qu'il reste encore beaucoup à découvrir sur Marilyn. Un fond photographique exceptionnel qui, 60 ans jour pour jour après la mort de l'actrice américaine, a permis de réaliser ce diaporama et donne à revoir la star de son enfance (une photo date de ses 12 ans, en 1938) jusqu'aux années 50, décennie où elle connut la gloire.
DANS LES ARCHIVES DE TÉLÉRAMA — Il y a soixante ans, le 4 août 1962 précisément, la comédienne américaine était retrouvée morte. Sous le choc, Jean Collet, ...
De son côté, Radio-Vatican déclare que la mort de Marilyn Monroe atteint les limites extrêmes de la tristesse : « L’homme est capable d’affronter les plus sévères et tragiques mutilations physiques – ajoute Radio-Vatican – afin de sauver sa vie. Cet aspect de la carrière cinématographique de Marilyn Monroe s’est trouvé magnifié dans le dernier film qu’elle a tourné : Les Misfits de John Huston sur un scénario d’Arthur Miller. Cette œuvre imparfaite et passionnante est un hymne lucide à la femme, une reconnaissance émue de ses qualités fondamentales. La mort brutale de M. Monroe qui nous a tous placés dans un état de consternation incrédule a déjà provoqué des torrents de commentaires. Pitoyable, égarée, mais extraordinairement vivante, Marilyn Monroe s’est révélée dans ce film la comédienne sensible et touchante qu’elle s’était consciencieusement efforcée de devenir. Et si nous nous demandons : « À qui la faute ? » c’est parce qu’aux yeux de tous, Marilyn Monroe est d’abord une victime. Marilyn Monroe, à peine connu le triste événement, est devenue la pauvre fille qu’on plaint, parce qu’elle n’a pas été heureuse dans sa vie privée. L’argent ni la gloire ne font le bonheur. Marilyn était riche, célèbre, désirée. On lui avait fabriqué sa légende. Sa vie se racontait comme un roman-feuilleton : une mère folle, une enfance malheureuse et souillée par le désir d’un homme, des complexes résultant de ce traumatisme, un premier mariage conclu hâtivement et bientôt rompu, un second un peu tapageur lorsqu’elle devint vedette, parce qu’une vedette, à Hollywood, doit avoir une vie privée tapageuse ; elle fut ouvrière d’usine, figurante, etc. Le public ne s’y est pas trompé, qui respecte et redoute ce feu : ce feu est sacré. Le domaine de l’art et du spectacle est peut-être le dernier refuge du sacré, pour un monde qui croit avoir tué Dieu. Tout au long de sa carrière, la légende la suivra. La vedette a sa légende (Garbo la mystérieuse en reste l’archétype), elle est à la fois proche et inaccessible. Peut-être nos existences, obscures ou brillantes, se partageraient mieux sous la lumière du Calvaire : il n’y a, de par le monde, que des victimes et des bourreaux. DANS LES ARCHIVES DE TÉLÉRAMA — Il y a soixante ans, le 4 août 1962 précisément, la comédienne américaine était retrouvée morte.
Aujourd'hui, on célèbre les 60 ans de la mort de Marilyn Monroe, disparue le 4 août 1962. Notre collaboratrice, Murielle Joudet, autrice d'un essai sur le ...
Finalement, la sexualité n’aurait plus eu besoin de Marilyn Monroe : les années 1950 étaient son milieu naturel, pas les années 1960, où l’asexualité bourgeoise de Doris Day a fini par prendre la suite, refoulant toute l’énergie libidinale que Monroe faisait éclabousser à la surface des films. La télévision aurait été pour elle, comme pour beaucoup de célébrités, le lieu du ressouvenir. La voix éraillée, éclatant de rire, elle n’aurait gardé de sa jeunesse que sa manière de se redessiner un visage par-dessus le sien à force de fards, de rouges à lèvres et de crayons à sourcils. La première image qui me vient, c’est que Marilyn vieille aurait fait beaucoup de plateaux télé et de talk-show. Sans doute parce que je savais que des millions de gens se l’étaient posée, que cette question structurait largement le mythe Marilyn : comment aurait-elle vieilli ? Pour la pensée, cette question figure un précipice, dresse les contours d’un infigurable. Aujourd’hui, on célèbre les 60 ans de la mort de Marilyn Monroe, disparue le 4 août 1962.
Épisode 24 - La reine de l'Amérique nous a quitté le 4 août 1962, il y a tout juste 60 ans.
Que faire des traces des conflits qui hantent les mémoires de nos ancêtres? Comment grandir lorsque nos récits familiaux ne coïncident pas avec le discours officiel? Une interview inachevée de son père Tayeb Kessas en février 2019 a laissé des questions en suspens. Son décès mystérieux a bouleversé ses admirateurs et provoqué une onde de choc dans le monde entier. Comme me l'a dit un admirateur rencontré à Hollywood : en Europe, on eu des rois et des reines, mais aux États-Unis, la reine, c'est Marilyn. La reine de l'Amérique nous a quitté le 4 août 1962, il y a tout juste 60 ans. Dans cet échange, l'ombre d'une autre Safia, sa tante, est apparue. Comment construire son identité sur des silences?
Le 4 août 1962, Marilyn Monroe est découverte morte dans sa maison. Un décès qui choque le monde entier, tant l'actrice et chanteuse est admirée.
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Dans la nuit du 4 au 5 août 1962 s'éteignait à l'âge de 36 ans la star de l'âge d'or d'Hollywood. Soixante plus tard, Marilyn Monroe n'en...
Elle s’est noyée avec le rivage à portée de main", réagira la féministe américaine Gloria Steinem à l’annonce de son décès. Aussi les mystères feront toujours partie du mythe Marilyn Monroe, tels des fragments dont personne ne pourra jamais déposséder la femme. Du jamais vu pour une actrice ! Après une campagne de dénigrement, la Fox finira par faire machine arrière en lui proposant un nouveau contrat, avec un bien meilleur salaire et un droit de regard sur le réalisateur. Toutes." En janvier 2022 sur la BBC, la star de la saga Dynastie, Joan Collins, évoquait qu’au cours d’une soirée mondaine, Marilyn l’avait mise en garde, en particulier contre les patrons de la Fox, "les plus dangereux, selon elle". S’informer sur les réalisateurs et producteurs à éviter, et ceux dignes de confiance, était une pratique courante au sein du Hollywood Studio Club. "Une sorte de pensionnat pour filles - actrices mais aussi scénaristes, monteuses, scripts… Et une battante qui puise sa force "dans ses expériences personnelles", comme le déclarera au journaliste Anthony Summers, le réalisateur John Huston. "Elle a découvert en elle ce qu’être une femme pouvait impliquer. Je vais leur montrer que je suis capable de jouer, de bien jouer" (dans Monroerama, éd. Stock). Surtout, avec la complicité de son ami le photographe Milton Greene, Marilyn Monroe crée sa propre société de production. Le jour de sa mort, cette femme meurtrie dans sa chair et avant tout fragile, qui souffrait d’endométriose et d’un trouble de la personnalité borderline, a pris le barbiturique de trop." Après JFK, ce dernier l’aurait lui aussi snobée. "On me passe de l’un à l’autre (…) J’ai l’impression d’être un morceau de viande", peut-on l’entendre dire sur des enregistrements du FBI. Soupçonnée de flirter avec les communistes, la star était sur écoute. "Ce n’était pas un chagrin d’amour. Marilyn avait l’impression qu’on se servait d’elle et que tout n’était que mensonge. En se retournant, elle aperçoit "parmi la foule des non-pêcheurs" son agresseur "qui priait bruyamment pour que Dieu pardonne aux autres leurs pêchés". Pour son livre dans lequel elle expose les violences subies par l’actrice hollywoodienne tout en faisant le parallèle avec son propre vécu, l’autrice Aurore Van Opstal a choisi le titre Les hommes qui ont tué Marilyn (éd. Esprit du temps, 2021). Toutefois, la journaliste belge ne croit pas non plus à la thèse de l’assassinat. "J’ai utilisé ce titre pour interpeller les lecteurs sur des faits souvent peu mentionnés dans les récits dédiés à Marilyn Monroe. Mon but c’est qu’on s’intéresse à la souffrance psychique que cette femme a malheureusement connu toute sa vie, en grande partie, à cause des viols qu’elle a subi enfant et adulte…, explique-t-elle. Le soir de sa mort, Marilyn appelle John Kennedy à la Maison-Blanche : elle veut se plaindre de Bobby, avec qui elle entretenait une liaison. A l’image de leur père", témoigne l’actrice Jeanne Martin. Le père Kennedy est en effet connu pour avoir dit à ses garçons : "Couchez le plus possible avec autant de femmes que vous voulez." Comme la détective l’affirmait au Sun, en janvier 2020, "il ne fait aucun doute que les réponses à ce qui s'est passé peuvent être cachées dans ces fichiers ". Greenson aurait injecté une dose mortelle de pentobarbital à l’actrice "à la demande de JFK", pense Becky Altringer.
Cela fait déjà 60 ans que Marilyn Monroe est décédée. Mais saviez-vous que l'actrice mythique avait dû faire face à la perte tragique d'un enfant ?
Enceinte du dramaturge Arthur Miller, la star était à bord d’un avion qui la conduisait à Amagansett, hameau à Long Island situé dans l’État de New York. Malheureusement, le vol ne se passe pas comme prévu. À des kilomètres du sol, l’actrice se plie de douleur. C’est à cette date que Marilyn Monroe, icône absolue de Hollywood, est décédée. Mais tandis que la starlette à la chevelure blond platine a quitté ce monde il y a 60 ans, de nombreux aspects de sa vie restent un mystère. Au fil des années, les enquêtes se sont multipliées afin de découvrir les dessous cachés de la vie trépidante qu’elle a pu mener. En août 1957, elle devait d’ailleurs faire face à la perte d’un enfant.
Le 4 août 1962, Marilyn Monroe est découverte morte dans sa maison. Un décès qui choque le monde entier, tant l'actrice et chanteuse est admirée.
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Il y a 60 ans, le monde apprenait la mort de Marilyn Monroe. À 36 ans, elle était au sommet de sa gloire. Quand Kim Kardashian veut être la reine du glamour ...
Décédée il y a 60 ans, le 4 août 1962, Marilyn Monroe est aujourd'hui devenue un personnage de pop culture, déclinée en Barbie et même en emoji des années 2020. L'image de cette robe iconique qui s'envole dans Sept ans de réflexion reste également gravée dans les mémoires. L'actrice était un sex-symbol incarnant le rêve américain. Le halo de mystère qui entoure sa mort par overdose, en pleine gloire, l'a transformée en mythe. Quand Kim Kardashian veut être la reine du glamour, comme au dernier Met Gala, elle porte une robe des années soixante : celle de Marilyn Monroe. Cette pièce fut l'incarnation d'une scène entrée dans la légende : l'actrice avait alors chanté "Joyeux anniversaire" au président américain, John F. Kennedy, en 1962.
LES VISAGES DE MARILYN (5/6) - Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, la star est retrouvée inanimée, à 36 ans. «Suicide probable» dû à un mélange de gin et de ...
La dose de médicaments qu’elle ingurgite est gargantuesque. Face à elle, les maris perdent la tête. Cela trouble la paix des ménages, sape le moral de la nation. Ses frasques avec les Kennedy menacent la sécurité de l’État. Il paraît qu’elle tient un journal.
TRIBUNE - « Et comment, ils peuvent le limiter ou même contribuer à le réduire » complète ce médecin psychiatre.
Le 23 juillet, suite à sa victoire à l’UFC de Londres, le champion de MMA, Paddy Pimblett a dédié sa victoire à l’un de ses amis qui venait de se donner la mort et a appelé à briser les tabous qui entourent encore le suicide. Certaines prises de position autour de la santé mentale et du suicide vont dans le bon sens. Le suicide est un problème de santé publique : c’est 9 000 morts par an en France et 200 000 tentatives de suicide. En France, avant la mise en place de programmes de prévention, i l était souvent retrouvé la description détaillée du lieu du suicide (71 %) et du moyen (54,5 %). Au contraire, la mention de ressources d’aide disponible n’était présente que dans 14,75 % des cas. Lorsqu’en 2014, Robin William se suicide, dans les cinq mois qui suivent le décès de l’acteur du Cercle des poètes disparus, c’est cette fois un chiffre record de 1 841 suicides en plus par rapport aux années précédentes qui ont été dénombrés aux États-Unis. Un biopic, intitulé « Blonde », sortira par exemple en septembre sur Netflix retraçant la vie de l’actrice. Mais cette célébration est aussi l’occasion de rappeler que sa mort a contribué à identifier l’effet Werther, soit comment les médias peuvent favoriser le suicide.
Si ses histoires d'amour font encore les choux gras de la presse à scandale, il en est une que Marilyn Monroe a longtemps gardée secrète, sa romance avec ...
Mais elle m’a raconté l’histoire qui se cache derrière, que Marilyn était enceinte d’Yves Montand », se souvient Tony Michaels. L’histoire aurait pu en rester là mais en 2004, peu de temps avant sa mort, Frieda Hull, une amie intime de Marilyn Monroe, confie un secret à Tony Michaels, son voisin de longue date. Pour preuve, ces photos controversées se sont vendues à prix d’or lors d’une vente aux enchères. Très vite, les deux comparses deviennent inséparables. Bien que marié à Simone Signoret, Yves Montand n’est pas indifférent au charme de l’Américaine. « Il émanait d’elle une lumière à laquelle on ne pouvait résister, confiait-il d’ailleurs à son sujet. Deux ans avant sa mort, l’actrice, au sommet de son art, semblait pourtant nager dans le bonheur. Je n’avais pas trop d’illusions. N’empêche, ces deux ou trois ans, quelles années ! »
[VIDÉO] ▶️ Marilyn Monroe, disparue à 36 ans le 4 août 1962, reste un symbole de féminité et une icône d'Hollywood. Le 13H de TF1 se penche sur son ...
Mais derrière la joie de vivre affichée en permanence, Marilyn Monroe connaît la souffrance. D'ailleurs, une comédienne en répétition aime souligner l'humour de la star en toute circonstance. La fameuse scène d'anthologie au-dessus d'une bouche de métro propulse Marilyn Monroe au rang de sex-symbol.
Marilyn Monroe est décédée dans la nuit du 4 au 5 août 1962. Soixante ans après sa mort, elle fascine toujours, tant pour son ascension à Hollywood que par ...
C'est un papillon attiré par la lumière qui se brûle finalement", poursuit Bernard Comment. Tout le monde l'aime! C'est vraiment un mythe qui traverse le temps, qui ne prend pas une ride, au contraire", explique Bernard Comment, éditeur des écrits de la star hollywoodienne. Un "papillon" qui s'est brûlé à la lumière
Le 4 août 1962, Norma Jeane Mortenson, plus connue sous le nom de Marilyn Monroe est retrouvée morte chez elle. Soixante ans après sa mort, ...
Pour le rôle féminin principal, Sugar, la joueuse d’ukulélé, Billy Wilder envisageait Mitzi Gaynor, qui rencontrait un petit succès à l’époque. Heureusement, Marilyn Monroe réclame le rôle ! Mais Wilder l’a déjà — difficilement — dirigée dans Sept Ans de réflexion, et s’était juré de ne plus jamais retravailler avec cette actrice trop capricieuse… Soixante ans après sa mort, Marilyn Monroe continue de fasciner et donner lieu à de nouvelles enquêtes et à des interprétations inédites. La production la plus attendue de l’année, Blonde, adaptation du roman de Joyce Carol Oates, arrive sur Netflix le 23 septembre. Le 4 août 1962, Norma Jeane Mortenson, plus connue sous le nom de Marilyn Monroe est retrouvée morte chez elle.
Retour sur la vie de celle qui a été actrice, mannequin, chanteuse et l'une des plus grandes icônes de l'Amérique d'après-guerre, décédée il y a soixante ...
En 1957, la star a enduré une fausse couche alors qu'elle était avec le dramaturge Arthur Miller.
Celle qui est née Norma Jeane a effectivement été enceinte pendant sa relation avec le dramaturge Arthur Miller, hélas cette grossesse ne s'est pas bien terminée. Alors qu'elle se rendait à Long Island, dans l'état de New York, en août 1957, la vedette a été prise de douleur et a immédiatement été conduite à l'hôpital. Elle a fait une fausse couche avant d'arriver à l'hôpital. Dévasté, le couple a blâmé le gouvernement américain et le stress qu'ils subissaient car ces derniers les gardaient à l'oeil en tant que communistes suspectés. On connait beaucoup de choses sur l'icône hollywoodienne Marilyn Monroe, mais certains faits sur la star demeurent plutôt méconnus même par ses plus grands fans.
Ce jeudi 4 août marque l'anniversaire d'une mort particulièrement célèbre : celle de Marilyn Monroe, il y a 40 ans. L'occasion de revenir sur sa folle ...
L'auteur rapporte qu'au moment où elle aurait vu sa carrière battre de l'aile, Marilyn Monroe aurait pensé que son amant allait l'épouser. Elle aurait ainsi appelé Jackie Kennedy pour lui annoncer que JFK avait promis de lui passer la bague au doigt. Certaines de ces choses que nous découvrons à présent passeront de 'spéculations' à 'faits' avec le temps", avait commenté l'historien Doug Wead, interrogé par CBS, en 2013. Marilyn c'est une panoplie de films cultes à l'instar de Certains l'aiment chaud, Rivière sans retour ou encore Les Hommes préfèrent les blondes.