Lors d'une séance de questions au gouvernement mardi 2 août, le garde des Sceaux a provoqué un incident avec les députés de la Nupes.
À peine le nom de Jeremy Corbyn prononcé, les députés de la Nupes commencent à se redresser. .— France Inter (@franceinter) @SandRousseau: "On assiste à une banalisation du Rassemblement national, de son histoire et de ce qu'il porte de haine et de discrimination. En qualifiant Emmanuel Macron de président "qui rend honneur à Pétain", la députée LFI faisait référence aux propos tenus par le président de la République en 2018. Sur Twitter, Adrien Quatennens fait partie des nombreux élus LFI à avoir réagi. Le député du Nord va jusqu'à utiliser le terme "ordurier" pour qualifier cette séance à l'Assemblée nationale. Tout part d'une question du député Les Républicains Meyer Habib sur les suites judiciaires de l' attentat de la rue des Rosiers, qui a fait six morts dans un quartier juif historique de Paris en 1982. Sans les nommer, Eric Dupond-Moretti venait d'accuser les députés La France Insoumise d'antisémitisme. Que s'est-il passé ? Sur quoi le garde des Sceaux se base-t-il ?
Lors des questions au gouvernement, le ministre de la Justice s'est adressé aux oppositions en les accusant sans le faire directement de faire le jeu d'un.
Puis quelques instants après leur départ, les députés de gauche ont décidé de regagner leurs places et Boris Vallaud, président du groupe socialiste, a pris la parole en rejetant les accusations avec force : "Dans cet Hémicycle et partout en France, l'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est un délit qu'il faut combattre sans relâche". Cette fois-ci les frictions ont eu lieu lors des questions au gouvernement, entre le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, et les élus de la Nupes. L'ancien avocat avait un "petit mot" pour "l'extrême gauche", lors de sa prise de parole sur la lutte contre l'antisémitisme. Il répondait notamment à une question de l'élu Meyer Habib sur le sujet. Une référence à des propos antisémites de Jean-Marie Le Pen. Parmi les réactions des élus de la Nupes et LFI notamment, la députée de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, s'est exprimée en accusant Éric Dupond-Moretti d'utiliser le sujet de l'antisémitisme "de façon politicienne". Les députés de la nouvelle alliance de gauche ont donc décidé instantanément de quitter l'hémicycle en protestation. l'essentiel Lors des questions au gouvernement, le ministre de la Justice s'est adressé aux oppositions en les accusant sans le faire directement de faire le jeu d'un "nouvel antisémitisme". Les élus de la Nupes ont protesté en quittant l'hémicycle.
Les députés de la Nupes ont quitté l'hémicycle ce mardi 2 août après le "petit mot" d'Éric Dupond-Moretti sur un éventuel "nouvel antisémitisme toujours ...
Dans une question au gouvernement sur les auteurs de l'attentat de la Rue des Rosiers de 1982, le député apparenté LR Meyer Habib s'est emporté contre les "islamogauchistes" de LFI, que ce proche de l'ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou prend régulièrement à partie. L'insoumis Aymeric Caron a lui demandé "des excuses" à la Première ministre. Ce mardi 2 août, le député apparenté au groupe Les Républicains Meyer Habib a évoqué un "nouvel antisémitisme toujours présent en France, notamment à la gauche de cet hémicycle, avec les islamogauchistes" à l'Assemblée nationale.
Le ministre de la Justice a pointé du doigt « l'extrême gauche » au sujet d'une proposition de résolution qui voulait qualifier « d'apartheid » le régime ...
Il ne « regrette pas ». Après le tollé provoqué à l’ Assemblée nationale mardi, provoquant le départ de députés de la Nupes, Éric Dupond-Moretti entend assumer ses propos. » Manuel Bompard, a aussi enjoint mercredi le ministre de la Justice, « s’il considère qu’il y a des antisémites à l’Assemblée nationale », à « les traduire devant les tribunaux », car l’antisémitisme n’est « pas une opinion mais un délit ». Il a aussi accusé le gouvernement d’utiliser ce soupçon « comme une forme de rayon paralysant pour disqualifier telle ou telle formation politique.
Ce mardi 2 août, durant sa prise de parole à l'Assemblée nationale, Éric Dupond-Moretti s'en est notamment pris à la Nupes. Des mots cinglants qui...
Un discours dur qui a alors encouragé les membres de la gauche à quitter l’enceinte de l’Assemblée nationale, en signe de contestation. Pourtant, quelques instants plus tard, certains membres de la Nupes ont fait leur retour. Grandes tensions à l’Assemblée nationale.
[VIDÉO] ▶️ Les députés LFI réclamaient des excuses ce mercredi après des propos tenus par Eric Dupond-Moretti au sujet d'un "antisémitisme de l'extrême ...
Eric Dupont-Moretti avait également visé les députés RN, mais ces derniers n’ont pas quitté l’hémicycle mardi. Alors que les députés LFI exigeaient des excuses ce mercredi, le garde des Sceaux, interrogé par LCI lors d’un déplacement à la prison des Baumettes, à Marseille, n'a rien renié de ses propos en séance. "Je ne regrette pas mes paroles", a-t-il déclaré. "Ce que j’ai dit, je l’ai dit dans l’hémicycle. Il vous suffit de réentendre. Non, je ne regrette rien de ce que j’ai dit." Eric Dupond-Moretti persiste et signe.
Le ministre de la Justice s'est emporté contre les députés de gauche, notamment au sujet d'une proposition de loi communiste qui voulait qualifier ...
Dans sa réponse, et avant de s'en prendre à "l'extrême droite", Eric Dupond-Moretti a adressé un "petit mot à l'extrême gauche" : il a listé " Corbyn, l'apartheid, les mots que vous avez choisis pour commenter le discours du président de la République, ces mots-là vous collent à la peau". Son interpellation a suscité le départ des élus de gauche. "Il est indigne de qualifier les députés LFI d'antisémites", déclare— LCP (@LCP) @sandrousseauen préalable à sa question. Les propos ne sont pas passés auprès des députés de gauche.